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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1891Pour se développer en conformité avec sa nature, la personne humaine a besoin de la vie sociale. Certaines sociétés, comme la famille et la cité, correspondent plus immédiatement à la nature de l'homme.
1891

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1892 "La personne humaine est, et doit être le principe, le sujet et la fin de toutes les institutions sociales" (GS 25, § 1).
1892

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1893 Il faut encourager une large participation à des associations et des institutions d'élection.
1893

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1894 Selon le principe de subsidiarité, ni l'Etat ni aucune société plus vaste ne doivent se substituer à l'initiative et à la responsabilité des personnes et des corps intermédiaires.
1894

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1895 La société doit favoriser l'exercice des vertus, non y faire obstacle. Une juste hiérarchie des valeurs doit l'inspirer.
1895

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1896 Là où le péché pervertit le climat social, il faut faire appel à la conversion des cœurs et à la grâce de Dieu. La charité pousse à de justes réformes. Il n'y a pas de solution à la question sociale en dehors de l'Evangile (cf. CA 3).
1896

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 2
La participation à la vie sociale
I. L'autorité
1897 "A la vie en société manqueraient l'ordre et la fécondité sans la présence d'hommes légitimement investis de l'autorité et qui assurent la sauvegarde des institutions et pourvoient, dans une mesure suffisante, au bien commun" (PT 46).
On appelle "autorité" la qualité en vertu de laquelle des personnes ou des institutions donnent des lois et des ordres à des hommes, et attendent une obéissance de leur part.
1897

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1898 Toute communauté humaine a besoin d'une autorité qui la régisse (cf. Léon XIII, enc. "Immortale Dei"; enc. "Diuturnum illud"). Celle-ci trouve son fondement dans la nature humaine. Elle est nécessaire à l'unité de la Cité. Son rôle consiste à assurer autant que possible le bien commun de la société.
1898

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1899 L'autorité exigée par l'ordre moral émane de Dieu: "Que tout homme soit soumis aux autorités qui exercent le pouvoir, car il n'y a d'autorité que par Dieu et celles qui existent sont établies par lui. Ainsi, celui qui s'oppose à l'autorité se rebelle contre l'ordre voulu par Dieu, et les rebelles attireront la condamnation sur eux-mêmes" (Rm 13, 1-2; cf. 1P 2, 13-17).
1899

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1900 Le devoir d'obéissance impose à tous de rendre à l'autorité les honneurs qui lui sont dus, et d'entourer de respect et, selon leur mérite, de gratitude et de bienveillance les personnes qui en exercent la charge.
On trouve sous la plume du pape S. Clément de Rome la plus ancienne prière de l'Église pour l'autorité politique (cf. déjà 1Tm 2, 1-2):
"Accorde-leur, Seigneur, la santé, la paix, la concorde, la stabilité, pour qu'ils exercent sans heurt la souveraineté que tu leur as remise. C'est toi, Maître, céleste roi des siècles, qui donne aux fils des hommes gloire, honneur et pouvoir sur les choses de la terre. Dirige, Seigneur, leur conseil, suivant ce qui est bien, suivant ce qui est agréable à tes yeux, afin qu'en exerçant avec piété, dans la paix et la mansuétude, le pouvoir que tu leur as donné, ils te trouvent propice" (Cor. 61, 1-2).
1900

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1901Si l'autorité renvoie à un ordre fixé par Dieu, "la détermination des régimes politiques, comme la détermination de leurs dirigeants, doivent être laissées à la libre volonté des citoyens" (GS 74, § 3).
La diversité des régimes politiques est moralement admissible, pourvu qu'ils concourent au bien légitime de la communauté qui les adopte. Les régimes dont la nature est contraire à la loi naturelle, à l'ordre public et aux droits fondamentaux des personnes, ne peuvent réaliser le bien commun des nations auxquelles ils se sont imposés.
1901

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1902 L'autorité ne tire pas d'elle-même sa légitimité morale. Elle ne doit pas se comporter de manière despotique, mais agir pour le bien commun comme une "force morale fondée sur la liberté et le sens de la responsabilité" (GS 74, § 2):
La législation humaine ne revêt le caractère de loi qu'autant qu'elle se conforme à la juste raison; d'où il apparaît qu'elle tient sa vigueur de la loi éternelle. Dans la mesure où elle s'écarterait de la raison, il faudrait la déclarer injuste, car elle ne vérifierait pas la notion de loi; elle serait plutôt une forme de violence (S. Thomas d'A; s. th. 1-2, 93, 3, ad 2).
1902

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1903 L'autorité ne s'exerce légitimement que si elle recherche le bien commun du groupe considéré et si , pour l'atteindre, elle emploie des moyens moralement licites. S'il arrive aux dirigeants d'édicter des lois injustes ou de prendre des mesures contraires à l'ordre moral, ces dispositions ne sauraient obliger les consciences. "En pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression" (PT 51).
1903

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1904 "Il est préférable que tout pouvoir soit équilibré par d'autres pouvoirs et par d'autres compétences qui le maintiennent dans de justes limites. C'est là le principe de ‘l'Etat de droit' dans lequel la souveraineté appartient à la loi et non pas aux volontés arbitraires des hommes" (CA 44).
1904

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Le Bien Commun
1905 Conformément à la nature sociale de l'homme, le bien de chacun est nécessairement en rapport avec le bien commun. Celui-ci ne peut être défini qu'en référence à la personne humaine:
Ne vivez point isolés, retirés en vous-mêmes, comme si vous étiez déjà justifiés, mais rassemblez vous pour rechercher ensemble ce qui est de l'intérêt commun (Barnabé, ep. 4, 10).
1905

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1906 Par bien commun, il faut entendre "l'ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu'à chacun de leurs membres d'atteindre leur perfection, d'une façon plus totale et plus aisée" (GS 26, § 1; cf. GS 74, § 1). Le bien commun intéresse la vie de tous. Il réclame la prudence de la part de chacun, et plus encore de la part de ceux qui exercent la charge de l'autorité. Il comporte trois éléments essentiels:
1906

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1907 Il suppose, en premier lieu, le respect de la personne en tant que telle. Au nom du bien commun, les pouvoirs publics se tenus de respecter les droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine. La société se doit de permettre à chacun de ses membres de réaliser sa vocation. En particulier, le bien commun réside dans les conditions d'exercice des libertés naturelles qui sont indispensables à l'épanouissement de la vocation humaine: "ainsi: droit d'agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à la juste liberté, y compris en matière religieuse" (GS 26, § 2).
1907

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1908 En second lieu, le bien commun demande le bien-être social et le développement du groupe lui-même. Le développement est le résumé de tous les devoirs sociaux. Certes, il revient à l'autorité d'arbitrer, au nom du bien commun, entre les divers intérêts particuliers. Mais elle doit rendre accessible à chacun ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine: nourriture, vêtement, santé, travail, éducation et culture, information convenable, droit de fonder une famille, etc. (cf. GS 26, § 2).
1908

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1909 Le bien commun implique enfin la paix, c'est-à-dire la durée et la sécurité d'un ordre juste. Il suppose donc que l'autorité assure, par des moyens honnêtes, la sécurité de la société et celle de ses membres. Il fonde le droit à la légitime défense personnelle et collective.
1909

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1910 Si chaque communauté humaine possède un bien commun qui lui permet de se reconnaître en tant que telle, c'est dans la communauté politique qu'on trouve sa réalisation la plus complète. Il revient à l'Etat de défendre et de promouvoir le bien commun de la société civile, des citoyens et des corps intermédiaires.
1910

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1911 Les dépendances humaines s'intensifient. Ils s'étendent peu à peu à la terre entière. L'unité de la famille humaine, rassemblant des êtres jouissant d'une dignité naturelle égale, implique un bien commun universel. Celui-ci appelle une organisation de la communauté des nations capable de "pourvoir aux divers besoins des hommes, aussi bien dans le domaine de la vie sociale (alimentation, santé, éducation ...), que pour faire face à maintes circonstances particulières qui peuvent surgir ici ou là (par exemple: l'accueil des réfugiés, l'assistance aux migrants et à leurs familles ...)" (GS 84, § 2).
1911

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1912 Le bien commun est toujours orienté vers le progrès des personnes: "L'ordre des choses doit être subordonné à l'ordre des personnes, et non l'inverse" (GS 27, § 3). Cet ordre a pour base la vérité, il s'édifie dans la justice, il est vivifié par l'amour.
1912

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. Responsabilité et Participation
1913 La participation est l'engagement volontaire et généreux de la personne dans les échanges sociaux. Il est nécessaire que tous participent, chacun selon la place qu'il occupe et le rôle qu'il joue, à promouvoir le bien commun. Ce devoir est inhérent à la dignité de la personne humaine.
1913

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1914 La participation se réalise d'abord dans la prise en charge des domaines dont on assume la responsabilité personnelle: par le soin apporté à l'éducation de sa famille, par la conscience dans son travail, l'homme participe au bien d'autrui et de la société (cf. CA 43).
1914

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1915 Les citoyens doivent autant que possible prendre une part active à la vie publique. Les modalités de cette participation peuvent varier d'un pays ou d'une culture à l'autre. "Il faut louer la façon d'agir des nations où, dans une liberté authentique, le plus grand nombre possible de citoyens participe aux affaires publiques" (GS 31, § 3).
1915

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1916 La participation de tous à la mise en œuvre du bien commun implique, comme tout devoir éthique, une conversion sans cesse renouvelée des partenaires sociaux. La fraude et autres subterfuges par lesquels certains échappent aux contraintes de la loi et aux prescriptions du devoir social doivent être fermement condamnées, parce qu'incompatibles avec les exigences de la justice. Il faut s'occuper de l'essor des institutions qui améliorent les conditions de la vie humaine (cf. GS 30, § 1).
1916

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1917 Il revient à ceux qui exercent la charge de l'autorité d'affermir les valeurs qui attirent la confiance des membres du groupe et les incitent à se mettre au service de leurs semblables. La participation commence par l'éducation et la culture. "On peut légitimement penser que l'avenir est entre les mains de ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d'espérer" (GS 31, § 3).
1917

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
1918 "Il n'y a d'autorité que par Dieu et celles qui existent sont établies par lui" (Rm 13, 1).
1918

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1919 Toute communauté humaine a besoin d'une autorité pour se maintenir et se développer.
1919

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1920 "La communauté politique et l'autorité publique trouvent leur fondement dans la nature humaine et relèvent par là d'un ordre fixé par Dieu" (GS 74, § 3)
1920