Lecture des documents de reference

5430 paragraphe(s) trié(s) par refdoc ASC.





Source / Auteur
contenu
Reference

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1921 L'autorité s'exerce d'une manière légitime si elle s'attache à la poursuite du bien commun de la société. Pour l'atteindre, elle doit employer des moyens moralement recevables.
1921

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1922 La diversité des régimes politiques est légitime, pourvu qu'ils concourent au bien de la communauté.
1922

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1923 L'autorité politique doit se déployer dans les limites de l'ordre moral et garantir les conditions d'exercice de la liberté.
1923

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1924 Le bien commun comprend "l'ensemble des conditions sociales qui permettent aux groupes et aux personnes d'atteindre leur perfection, de manière plus totale et plus aisée" (GS 26, § 1).
1924

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1925 Le bien commun comporte trois éléments essentiels: le respect et la promotion des droits fondamentaux de la personne; la prospérité ou le développement des biens spirituels et temporels de la société; la paix et la sécurité du groupe et de ses membres.
1925

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1926 La dignité de la personne humaine implique la recherche du bien commun. Chacun doit se préoccuper de susciter et de soutenir des institutions qui améliorent les conditions de la vie humaine.
1926

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1927 Il revient à l'Etat de défendre et de promouvoir le bien commun de la société civile. Le bien commun de la famille humaine tout entière appelle une organisation de la société internationale.
1927

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 3
La Justice Sociale
1928 La société assure la justice sociale lorsqu'elle réalise les conditions permettant aux associations et à chacun d'obtenir ce qui leur est dû selon leur nature et leur vocation. La justice sociale est en lien avec le bien commun et avec l'exercice de l'autorité.
1928

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Le respect de la personne humaine
1929 La justice sociale ne peut être obtenue que dans le respect de la dignité transcendante de l'homme. La personne représente le but ultime de la société, qui lui est ordonnée:
La défense et la promotion de la dignité humaine nous ont été confiées par le Créateur. Dans toutes les circonstances de l'histoire les hommes et les femmes en sont rigoureusement responsables et débiteurs (SRS 47).
1929

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1930 Le respect de la personne humaine implique celui des droits qui découlent de sa dignité de créature. Ces droits sont antérieurs à la société et s'imposent à elle. Ils fondent la légitimité morale de toute autorité: en les bafouant, ou en refusant de les reconnaître dans sa législation positive, une société mine sa propre légitimité morale (cf. PT 65). Sans un tel respect, une autorité ne peut que s'appuyer sur la force ou la violence pour obtenir l'obéissance de ses sujets. Il revient à l'Église de rappeler ces droits à la mémoire des hommes de bonne volonté, et de les distinguer des revendications abusives ou fausses.
1930

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1931 Le respect de la personne humaine passe par le respect du principe: "Que chacun considère son prochain, sans aucune exception, comme ‘un autre lui-même'. Qu'il tienne compte avant tout de son existence et des moyens qui lui sont nécessaires pour vivre dignement" (GS 27, §1). Aucune législation ne saurait par elle-même faire disparaître les craintes, les préjugés, les attitudes d'orgueil et d'égoïsme qui font obstacle à l'établissement de sociétés vraiment fraternelles. Ces comportements ne cessent qu'avec la charité qui trouve en chaque homme un "prochain", un frère.
1931

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1932 Le devoir de se faire le prochain d'autrui et de le servir activement se fait plus pressant encore lorsque celui-ci est plus démuni, en quelque domaine que ce soit. "Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).
1932

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1933 Ce même devoir s'étend à ceux qui pensent ou agissent différemment de nous. L'enseignement du Christ va jusqu'à requérir le pardon des offenses. Il étend le commandement de l'amour, qui est celui de la loi nouvelle, à tous les ennemis (cf. Mt 5, 43-44). La libération dans l'esprit de l'Evangile est incompatible avec la haine de l'ennemi en tant que personne mais non avec la haine du mal qu'il fait en tant qu'ennemi.
1933

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Egalité et Différences entre les hommes
1934 Créés à l'image du Dieu unique, dotés d'une même âme raisonnable, tous les hommes ont même nature et même origine. Rachetés par le sacrifice du Christ, tous sont appelés à participer à la même béatitude divine: tous jouissent donc d'une égale dignité.
1934

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1935 L'égalité entre les hommes porte essentiellement sur leur dignité personnelle et les droits qui en découlent:
Toute forme de discrimination touchant les droits fondamentaux de la personne, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race, la couleur de la peau, la condition sociale, la langue ou la religion, doit être dépassée, comme contraire au dessein de Dieu (GS 29, § 2).
1935

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1936 En venant au monde, l'homme ne dispose pas de tout ce qui est nécessaire au développement de sa vie, corporelle et spirituelle. Il a besoin des autres. Des différences apparaissent liées à l'âge, aux capacités physiques, aux aptitudes intellectuelles ou morales, aux échanges dont chacun a pu bénéficier, à la distribution des richesses (cf. GS 29, § 2). Les "talents" ne sont pas distribués également (cf. Mt 25, 14-30; Lc 19, 11-27).
1936

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1937 Ces différences appartiennent au plan de Dieu, qui veut que chacun reçoive d'autrui ce dont il a besoin, et que ceux qui disposent de "talents" particuliers en communiquent les bienfaits à ceux qui en ont besoin. Les différences encouragent et souvent obligent les personnes à la magnanimité, à la bienveillance et au partage; elles incitent les cultures à s'enrichir les unes les autres:
Je ne donne pas toutes les vertus également à chacun ... Il en est plusieurs que je distribue de telle manière, tantôt à l'un, tantôt à l'autre ... A l'un, c'est la charité; à l'autre, la justice; à celui-ci l'humilité; à celui-là, une foi vive ... Quant aux biens temporels, pour les choses nécessaires à la vie humaine, je les ai distribués avec la plus grande inégalité, et je n'ai pas voulu que chacun possédât tout ce qui lui était nécessaire pour que les hommes aient ainsi l'occasion, par nécessité, de pratiquer la charité les uns envers les autres ... J'ai voulu qu'ils eussent besoin les uns des autres et qu'ils fussent mes ministres pour la distribution des grâces et des libéralités qu'ils ont reçues de moi (S. Catherine de Sienne, dial. 1, 6).
1937

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1938 Il existe aussi des inégalités iniques qui frappent des millions d'hommes et de femmes. Elles sont en contradiction ouverte avec l'Evangile:
L'égale dignité des personnes exige que l'on parvienne à des conditions de vie plus justes et plus humaines. Les inégalités économiques et sociales excessives entre les membres ou entre les peuples d'une seule famille humaine font scandale. Elles font obstacle à la justice sociale, à l'équité, à la dignité de la personne humaine, ainsi qu'à la paix sociale et internationale (GS 29, § 3).
1938

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. La Solidarité humaine
1939 Le principe de solidarité, énoncé encore sous le nom d'"amitié" ou de "charité sociale", est une exigence directe de la fraternité humaine et chrétienne (cf. SRS 38-40; CA 10):
Une erreur, "aujourd'hui largement répandue, est l'oubli de cette loi de solidarité humaine et de charité, dictée et imposée aussi bien par la communauté d'origine et par l'égalité de la nature raisonnable chez tous les hommes, à quelque peuple qu'ils appartiennent, que par le sacrifice de rédemption offert par Jésus-Christ sur l'autel de la Croix à son Père céleste, en faveur de l'humanité pécheresse" (Pie XII, enc. "Summi pontificatus").
1939

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1940 La solidarité se manifeste en premier lieu dans la répartition des biens et la rémunération du travail. Elle suppose aussi l'effort en faveur d'un ordre social plus juste dans lequel les tensions pourront être mieux résorbées, et où les conflits trouveront plus facilement leur issue négociée.
1940

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1941 Les problèmes socio-économiques ne peuvent être résolus qu'avec l'aide de toutes les formes de solidarité: solidarité des pauvres entre eux, des riches et des pauvres, des travailleurs entre eux, des employeurs et des employés dans l'entreprise, solidarité entre les nations et entre les peuples. La solidarité internationale est une exigence d'ordre moral. La paix du monde en dépend pour une part.
1941

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1942 La vertu de solidarité va au delà des biens matériels. En répandant les biens spirituels de la foi, l'Église a, de surcroît, favorisé le développement des biens temporels auquel elle a souvent ouvert des voies nouvelles. Ainsi s'est vérifiée, tout au long des siècles, la parole du Seigneur: "Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît" (Mt 6, 33):
Depuis deux mille ans, vit et persévère dans l'âme de l'Église ce sentiment qui a poussé et pousse encore les âmes jusqu'à l'héroïsme charitable des moines agriculteurs, des libérateurs d'esclaves, des guérisseurs de malades, des messagers de foi, de civilisation, de science à toutes les générations et à tous les peuples en vue de créer des conditions sociales capables de rendre à tous possible une vie digne de l'homme et du chrétien (Pie XII, discours 1er juin 1941).
1942

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
1943 La société assure la justice sociale en réalisant les conditions permettant aux associations et à chacun d'obtenir ce qui leur est dû.
1943

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1944 Le respect de la personne humaine considère autrui comme un "autre soi-même". Il suppose le respect des droits fondamentaux qui découlent de la dignité intrinsèque de la personne.
1944

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1945 L'égalité entre les hommes porte sur leur dignité personnelle et sur les droits qui en découlent.
1945

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1946 Les différences entre les personnes appartiennent au dessein de Dieu qui veut que nous ayons besoin les uns des autres. Elles doivent encourager la charité.
1946

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1947 L'égale dignité des personnes humaines demande l'effort pour réduire les inégalités sociales et économiques excessives. Elle pousse à la disparition des inégalités iniques.
1947

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1948 La solidarité est une vertu éminemment chrétienne. Elle pratique le partage des biens spirituels plus encore que matériels.
1948

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Chapitre troisième
Le Salut de Dieu: la loi et la grâce
1949 Appelé à la béatitude, mais blessé par le péché, l'homme a besoin du salut de Dieu. Le secours divin lui parvient dans le Christ par la loi qui le dirige et dans la grâce qui le soutient:
Travaillez avec crainte et tremblement à accomplir votre salut: aussi bien, Dieu est là qui opère en vous à la fois le vouloir et l'opération même, au profit de ses bienveillants desseins (Ph 2, 12-13).
1949

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 1
La loi morale
1950 La loi morale est l'œuvre de la Sagesse divine. On peut la définir, au sens biblique, comme une instruction paternelle, une pédagogie de Dieu. Elle prescrit à l'homme les voies, les règles de conduite qui mènent vers la béatitude promise; elle proscrit les chemins du mal qui détournent de Dieu et de son amour. Elle est à la fois ferme dans ses préceptes et aimable dans ses promesses.
1950