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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1321 Lorsque la Confirmation est célébrée séparément du Baptême, son lien avec le Baptême est exprimé entre autres par le renouvellement des engagements baptismaux. La célébration de la Confirmation au cours de l'Eucharistie contribue à souligner l'unité des sacrements de l'initiation chrétienne.
1321

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 3
Le sacrement de l'Eucharistie
1322 La Sainte Eucharistie achève l'initiation chrétienne. Ceux qui ont été élevés à la dignité du sacerdoce royal par le baptême et configurés plus profondément au Christ par la confirmation, ceux-là, par le moyen de l'Eucharistie, participent avec toute la communauté au sacrifice même du Seigneur.
1322

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1323 "Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu'à ce qu'il vienne, et pour confier à l'Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection: sacrement de l'amour, signe de l'unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu en nourriture, l'âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné" (SC 47).
1323

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. L'Eucharistie – source et sommet de la vie ecclésiale
1324 L'Eucharistie est "source et sommet de toute la vie chrétienne" (LG 11). "Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l'Eucharistie et ordonnés à elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église, c'est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque" (PO 5).
1324

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1325 "La communion de vie avec Dieu et l'unité du peuple de Dieu, par lesquelles l'Église est elle-même, l'Eucharistie les signifie et les réalise. En elle se trouve le sommet à la fois de l'action par laquelle, dans le Christ, Dieu sanctifie le monde, et du culte qu'en l'Esprit Saint les hommes rendent au Christ et, par lui, au Père" (CdR, instr. "Eucharisticum mysterium" 6).
1325

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1326 Enfin, par la célébration eucharistique nous nous unissons déjà à la liturgie du ciel et nous anticipons la vie éternelle quand Dieu sera tout en tous (cf. 1Co 15, 28).
1326

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1327 Bref, l'Eucharistie est le résumé et la somme de notre foi: "Notre manière de penser s'accorde avec l'Eucharistie, et l'Eucharistie en retour confirme notre manière de penser" (S. Irénée, hær. 4, 18, 5).
1327

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Comment est appelé ce sacrement?
1328 La richesse inépuisable de ce sacrement s'exprime dans les différents noms qu'on lui donne. Chacun de ces noms en évoque certains aspects. On l'appelle:
Eucharistie parce qu'il est action de grâces à Dieu. Les mots eucharistein (Lc 22, 19; 1Co 11, 24) et eulogein (Mt 26, 26; Mc 14, 22) rappellent les bénédictions juives qui proclament – surtout pendant le repas – les œuvres de Dieu: la création, la rédemption et la sanctification.
1328

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1329 Repas du Seigneur (cf. 1Co 11, 20) parce qu'il s'agit de la Cène que le Seigneur a pris avec ses disciples la veille de sa passion et de l'anticipation du repas des noces de l'Agneau (cf. Ap 19, 9) dans la Jérusalem céleste.
Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu'il bénissait et distribuait le pain en maître de table (cf. Mt 14, 19; 15, 36; Mc 8, 6. 19), surtout lors de la dernière Cène (cf. Mt 26, 26; 1Co 11, 24). C'est à ce geste que les disciples le reconnaîtront après sa résurrection (cf. Lc 24, 13-35), et c'est de cette expression que les premiers chrétiens désigneront leurs assemblées eucharistiques (cf. Ac 2, 42. 46; 20, 7. 11). Ils signifient par là que tous ceux qui mangent à l'unique pain rompu, le Christ, entrent en communion avec Lui et ne forment plus qu'un seul corps en Lui (cf. 1Co 10, 16-17).
Assemblée eucharistique (synaxis) parce que l'Eucharistie est célébrée en l'assemblée des fidèles, expression visible de l'Église (cf. 1Co 11, 17-34).
1329

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1330 Mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.
Saint Sacrifice, parce qu'il actualise l'unique sacrifice du Christ Sauveur et qu'il inclut l'offrande de l'Église; ou encore saint sacrifice de la messe, "sacrifice de louange" (He 13, 15; cf. Ps 116, 13. 17), sacrifice spirituel (cf. 1P 2, 5), sacrifice pur (cf. Ml 1, 11) et saint, puisqu'il achève et dépasse tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance.
Sainte et divine Liturgie, parce que toute la liturgie de l'Église trouve son centre et son expression la plus dense dans la célébration de ce sacrement; c'est dans le même sens qu'on l'appelle aussi célébration des Saints Mystères. On parle aussi du Très Saint Sacrement parce qu'il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle.
1330

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1331Communion, parce que c'est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps (cf. 1Co 10, 16-17); on l'appelle encore les choses saintes: ta hagia; sancta (Const. Ap. 8, 13, 12; Didaché 9, 5; 10, 6) – c'est le sens premier de la "communion des saints" dont parle le Symbole des Apôtres -, pain des anges, pain du ciel, médicament d'immortalité (S. Ignace d'Antioche, Eph. 20, 2), viatique...
1331

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1332Sainte Messe parce que la liturgie dans laquelle s'est accompli le mystère du salut, se termine par l'envoi des fidèles ("missio") afin qu'ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne.
1332

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. L'eucharistie dans l'économie du salut
Les signes du pain et du vin
1333 Au cœur de la célébration de l'Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l'invocation de l'Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l'ordre du Seigneur l'Église continue de faire, en mémoire de Lui, jusqu'à son retour glorieux, ce qu'il a fait la veille de sa passion: "Il prit du pain...", "Il prit la coupe remplie de vin...". En devenant mystérieusement le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création. Ainsi, dans l'Offertoire, nous rendons grâce au Créateur pour le pain et le vin (cf. Ps 104, 13-15), fruit "du travail de l'homme", mais d'abord "fruit de la terre" et "de la vigne", dons du Créateur. L'Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui "apporta du pain et du vin" (Gn 14, 18) une préfiguration de sa propre offrande (cf. MR, Canon Romain 95: "Supra quæ").
1333

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1334 Dans l'Ancienne Alliance, le pain et le vin sont offerts en sacrifice parmi les prémices de la terre, en signe de reconnaissance au Créateur. Mais ils reçoivent aussi une nouvelle signification dans le contexte de l'Exode: Les pains azymes qu'Israël mange chaque année à la Pâque, commémorent la hâte du départ libérateur d'Égypte; le souvenir de la manne du désert rappellera toujours à Israël qu'il vit du pain de la Parole de Dieu (cf. Dt 8, 3). Enfin, le pain de tous les jours est le fruit de la Terre promise, gage de la fidélité de Dieu à ses promesses. La "coupe de bénédiction" (1Co 10, 16), à la fin du repas pascal des juifs, ajoute à la joie festive du vin une dimension eschatologique, celle de l'attente messianique du rétablissement de Jérusalem. Jésus a institué son Eucharistie en donnant un sens nouveau et définitif à la bénédiction du pain et de la coupe.
1334

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1335 Les miracles de la multiplication des pains, lorsque le Seigneur dit la bénédiction, rompit et distribua les pains par ses disciples pour nourrir la multitude, préfigurent la surabondance de cet unique pain de son Eucharistie (cf. Mt 14, 13-21; 15, 32-39). Le signe de l'eau changé en vin à Cana (cf. Jn 2, 11) annonce déjà l'Heure de la glorification de Jésus. Il manifeste l'accomplissement du repas des noces dans le Royaume du Père, où les fidèles boiront le vin nouveau (cf. Mc 14, 25) devenu le Sang du Christ.
1335

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1336 La première annonce de l'Eucharistie a divisé les disciples, tout comme l'annonce de la Passion les a scandalisés: "Ce langage-là est trop fort! Qui peut l'écouter?" (Jn 6, 60). L'Eucharistie et la croix sont des pierres d'achoppement. C'est le même mystère, et il ne cesse d'être occasion de division. "Voulez-vous partir, vous aussi?" (Jn 6, 67): Cette question du Seigneur retentit à travers les âges, invitation de son amour à découvrir que c'est Lui seul qui a "les paroles de la vie éternelle" (Jn 6, 68) et qu'accueillir dans la foi le don de son Eucharistie, c'est l'accueillir Lui-même.
1336

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
L'institution de l'Eucharistie
1337 Le Seigneur, ayant aimé les siens, les aima jusqu'à la fin. Sachant que l'heure était venue de partir de ce monde pour retourner à son Père, au cours d'un repas, il leur lava les pieds et leur donna le commandement de l'amour (cf. Jn 13, 1-17). Pour leur laisser un gage de cet amour, pour ne jamais s'éloigner des siens et pour les rendre participants de sa Pâque, il institua l'Eucharistie comme mémorial de sa mort et de sa résurrection, et il ordonna à ses apôtres de le célébrer jusqu'à son retour, "les établissant alors prêtres du Nouveau Testament" (Cc. Trente: DS 1740).
1337

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1338 Les trois évangiles synoptiques et S. Paul nous ont transmis le récit de l'institution de l'Eucharistie; de son côté, S. Jean rapporte les paroles de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm, paroles qui préparent l'institution de l'Eucharistie: Le Christ se désigne comme le pain de vie, descendu du ciel (cf. Jn 6).
1338

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1339 Jésus a choisi le temps de la Pâque pour accomplir ce qu'il avait annoncé à Capharnaüm: donner à ses disciples son Corps et son Sang:
Vint le jour des Azymes, où l'on devait immoler la pâque. [Jésus] envoya alors Pierre et Jean: ‘Allez dit-il, nous préparer la Pâque, que nous la mangions'... Ils s'en allèrent donc ... et préparèrent la Pâque. L'heure venue, il se mit à table avec ses apôtres et leur dit: ‘J'ai désiré avec ardeur manger cette pâque avec vous avant de souffrir; car je vous le dis, je ne la mangerai jamais plus jusqu'à ce qu'elle s'accomplisse dans le Royaume de Dieu' ... Puis, prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et le leur donna, en disant: ‘Ceci est mon Corps, qui va être donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi'. Il fit de même pour la coupe après le repas, disant: ‘'Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon Sang, qui va être versé pour vous' (Lc 22, 7-20; cf. Mt 26, 17-29; Mc 14, 12-25; 1Co 11, 23-26).
1339

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1340 En célébrant la dernière Cène avec ses apôtres au cours du repas pascal, Jésus a donné son sens définitif à la pâque juive. En effet, le passage de Jésus à son Père par sa mort et sa résurrection, la Pâque nouvelle, est anticipée dans la Cène et célébrée dans l'Eucharistie qui accomplit la pâque juive et anticipe la pâque finale de l'Église dans la gloire du Royaume.
1340

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Faites ceci en mémoire de moi
1341 Le commandement de Jésus de répéter ses gestes et ses paroles "jusqu'à ce qu'il vienne", ne demande pas seulement de se souvenir de Jésus et de ce qu'il a fait. Il vise la célébration liturgique, par les apôtres et leurs successeurs, du mémorial du Christ, de sa vie, de sa mort, de sa résurrection et de son intercession auprès du Père.
1341

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1342 Dès le commencement l'Église a été fidèle à l'ordre du Seigneur. De l'Église de Jérusalem il est dit:
Ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières... Jour après jour, d'un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec joie et simplicité de cœur (Ac 2, 42. 46).
1342

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1343 C'était surtout "le premier jour de la semaine", c'est-à-dire le jour du dimanche, le jour de la résurrection de Jésus, que les chrétiens se réunissaient "pour rompre le pain" (Ac 20, 7). Depuis ces temps-là jusqu'à nos jours la célébration de l'Eucharistie s'est perpétuée, de sorte qu'aujourd'hui nous la rencontrons partout dans l'Église, avec la même structure fondamentale. Elle demeure le centre de la vie de l'Église.
1343

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1344 Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus "jusqu'à ce qu'Il vienne" (1Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage "s'avance par la porte étroite de la Croix" (AG 1) vers le banquet céleste, quand tous les élus s'assiéront à la table du Royaume.
1344

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
IV. La célébration liturgique de l'eucharistie
La messe de tous les siècles
1345 Dès le deuxième siècle, nous avons le témoignage de S. Justin le Martyr sur les grandes lignes du déroulement de la célébration eucharistique. Elles sont restées les mêmes jusqu'à nos jours pour toutes les grandes familles liturgiques. Voici ce qu'il écrit, vers 155, pour expliquer à l'empereur païen Antonin le Pieux (138-161) ce que font les chrétiens:
[Le jour qu'on appelle jour du soleil, a lieu le rassemblement en un même endroit de tous ceux qui habitent la ville ou la campagne.
On lit les mémoires des Apôtres et les écrits des Prophètes, autant que le temps le permet.
Quand le lecteur a fini, celui qui préside prend la parole pour inciter et exhorter à l'imitation de ces belles choses.
Ensuite, nous nous levons tous ensemble et nous faisons des prières] pour nous-mêmes ... et pour tous les autres, où qu'ils soient, afin que nous soyons trouvés justes par notre vie et nos actions et fidèles aux commandements, pour obtenir ainsi le salut éternel.
Quand les prières sont terminées, nous nous donnons un baiser les uns aux autres.
Ensuite, on apporte à celui qui préside les frères du pain et une coupe d'eau et de vin mélangés.
Il les prend et fait monter louange et gloire vers le Père de l'univers, par le nom du Fils et du Saint-Esprit et il rend grâce (en grec: eucharistian) longuement de ce que nous avons été jugés dignes de ces dons.
Quand il a terminé les prières et les actions de grâce, tout le peuple présent pousse une acclamation en disant: Amen.
Lorsque celui qui préside a fait l'action de grâce et que le peuple a répondu, ceux que chez nous on appelle diacres distribuent à tous ceux qui sont présents du pain, du vin et de l'eau "eucharistiés" et ils en apportent aux absents (S. Justin, apol. 1, 65 [le texte entre crochets est du chapitre 67]).
1345

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1346 La liturgie de l'Eucharistie se déroule selon une structure fondamentale qui s'est conservée à travers les siècles jusqu'à nous. Elle se déploie en deux grands moments qui forment une unité foncière:
– le rassemblement, la liturgie de la Parole, avec les lectures, l'homélie et la prière universelle;
– la liturgie eucharistique, avec la présentation du pain et du vin, l'action de grâce consécratoire et la communion.
Liturgie de la Parole et liturgie eucharistique constituent ensemble "un seul et même acte du culte" (SC 56); en effet, la table dressée pour nous dans l'Eucharistie est à la fois celle de la Parole de Dieu et celle du Corps du Seigneur (cf. DV 21).
1346

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1347 N'est-ce pas là le mouvement même du repas pascal de Jésus ressuscité avec ses disciples: chemin faisant, il leur expliquait les Écritures, puis, se mettant à table avec eux, "il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna" (cf. Lc 24, 13-35)?
1347

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Le mouvement de la célébration
1348 Tous se rassemblent. Les chrétiens accourent dans un même lieu pour l'assemblée eucharistique. A sa tête le Christ lui-même qui est l'acteur principal de l'Eucharistie. Il est le grand prêtre de la Nouvelle Alliance. C'est Lui-même qui préside invisiblement toute célébration eucharistique. C'est en Le représentant que l'évêque ou le prêtre (agissant "in persona Christi capitis") préside l'assemblée, prend la parole après les lectures, reçoit les offrandes et dit la prière eucharistique. Tous ont leur part active dans la célébration, chacun à sa manière: les lecteurs, ceux qui apportent les offrandes, ceux qui donnent la communion, et le peuple tout entier dont l'Amen manifeste la participation.
1348

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1349 La liturgie de la Parole comporte "les écrits des prophètes", c'est-à-dire l'Ancien Testament, et "les mémoires des apôtres", c'est-à-dire leurs épîtres et les Évangiles; après l'homélie qui exhorte à accueillir cette Parole comme ce qu'elle est vraiment, Parole de Dieu (cf. 1Th 2, 13), et à la mettre en pratique, viennent les intercessions pour tous les hommes, selon la parole de l'Apôtre: "Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et tous les dépositaires de l'autorité" (1Tm 2, 1-2).
1349

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1350 La présentation des oblats (l'offertoire): on apporte alors, parfois en procession, le pain et le vin à l'autel qui seront offerts par le prêtre au nom du Christ dans le sacrifice eucharistique où ils deviendront le corps et le sang de Celui-ci. C'est le geste même du Christ à la Dernière Cène, "prenant du pain et une coupe". "Cette oblation, l'Église seule l'offre, pure, au Créateur, en lui offrant avec action de grâce ce qui provient de sa création" (S. Irénée, hær. 4, 18, 4; cf. Ml 1, 11). La présentation des oblats à l'autel assume le geste de Melchisédech et confie les dons du créateur entre les mains du Christ. C'est Lui qui, dans Son sacrifice, mène à la perfection toutes les tentatives humaines d'offrir des sacrifices.
1350