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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1261 Quant aux enfants morts sans Baptême, l'Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire: "Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas" (Mc 10, 14), nous permettent d'espérer qu'il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D'autant plus pressant est aussi l'appel de l'Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.
1261

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
VII. La grâce du baptême
1262 Les différents effets du Baptême sont signifiés par les éléments sensibles du rite sacramentel. La plongée dans l'eau fait appel aux symbolismes de la mort et de la purification, mais aussi de la régénération et du renouvellement. Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l'Esprit Saint (cf. Ac 2, 38; Jn 3, 5).
1262

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Pour la rémission des péchés ...
1263 Par le Baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines du péché (cf. DS 1316). En effet, en ceux qui ont été régénérés il ne demeure rien qui les empêcherait d'entrer dans le Royaume de Dieu, ni le péché d'Adam, ni le péché personnel, ni les suites du péché, dont la plus grave est la séparation de Dieu.
1263

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1264 Dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant, tels les souffrances, la maladie, la mort, ou les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, etc; ainsi qu'une inclination au péché que la Tradition appelle la concupiscence, ou, métaphoriquement, "le foyer du péché" (fomes peccati): "Laissée pour nos combats, la concupiscence n'est pas capable de nuire à ceux qui, n'y consentant pas, résistent avec courage par la grâce du Christ. Bien plus, ‘celui qui aura combattu selon les règles sera couronné' (2Tm 2, 5)" (Cc. Trente: DS 1515).
1264

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Une créature nouvelle
1265 Le Baptême ne purifie pas seulement de tous les péchés, il fait aussi du néophyte "une création nouvelle" (2Co 5, 17), un fils adoptif de Dieu (cf. Ga 4, 5-7) qui est devenu "participant de la nature divine" (2P 1, 4), membre du Christ (cf. 1Co 6, 15; 12, 27) et cohéritier avec Lui (Rm 8, 17), temple de l'Esprit Saint (cf. 1Co 6, 19).
1265

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1266 La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce sanctifiante, la grâce de la justification qui
– le rend capable de croire en Dieu, d'espérer en Lui et de L'aimer par les vertus théologales;
– lui donne de pouvoir vivre et agir sous la motion de l'Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit;
– lui permet de croître dans le bien par les vertus morales.
Ainsi, tout l'organisme de la vie surnaturelle du chrétien a sa racine dans le saint Baptême.
1266

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Incorporés à l'Église, Corps du Christ
1267 Le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ. "Dès lors, ... ne sommes-nous pas membres les uns des autres?" (Ep 4, 25). Le Baptême incorpore à l'Église. Des fonts baptismaux naît l'unique peuple de Dieu de la Nouvelle Alliance qui dépasse toutes les limites naturelles ou humaines des nations, des cultures, des races et des sexes: "Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés pour ne former qu'un seul corps" (1Co 12, 13).
1267

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1268 Les baptisés sont devenus des "pierres vivantes" pour "l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint" (1P 2, 5). Par le Baptême ils participent au sacerdoce du Christ, à sa mission prophétique et royale, ils sont "une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis pour annoncer les louanges de Celui qui (les) a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1P 2, 9). Le Baptême donne part au sacerdoce commun des fidèles.
1268

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1269 Devenu membre de l'Église, le baptisé n'appartient plus à lui-même (1Co 6, 19), mais à Celui qui est mort et ressuscité pour nous (cf. 2Co 5, 15). Dès lors il est appelé à se soumettre aux autres (cf. Ep 5, 21; 1Co 16, 15-16), à les servir (cf. Jn 13, 12-15) dans la communion de l'Église, et à être "obéissant et docile" aux chefs de l'Église (He 13, 17) et à les considérer avec respect et affection (cf. 1Th 5, 12-13). De même que le Baptême est la source de responsabilités et de devoirs, le baptisé jouit aussi de droits au sein de l'Église: à recevoir les sacrements, à être nourri avec la parole de Dieu et à être soutenu par les autres aides spirituelles de l'Église. (cf. LG 37; CIC, can. 208-223; CCEO, can. 675, 2).
1269

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1270 "Devenus fils de Dieu par la régénération [baptismale], (les baptisés) sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l'Église ils ont reçue de Dieu" (LG 11) et de participer à l'activité apostolique et missionnaire du Peuple de Dieu (cf. LG 17; AG 7, 23).
1270

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Le lien sacramentel de l'unité des chrétiens
1271 Le Baptême constitue le fondement de la communion entre tous les chrétiens, aussi avec ceux qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique: "En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le Baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu'imparfaite, avec l'Église catholique ... Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l'Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur" (UR 3). "Le Baptême est donc le lien sacramentel d'unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui" (UR 22).
1271

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Une marque spirituelle indélébile...
1272 Incorporé au Christ par le Baptême, le baptisé est configuré au Christ (cf. Rm 8, 29). Le Baptême scelle le chrétien d'une marque spirituelle indélébile ("character") de son appartenance au Christ. Cette marque n'est effacée par aucun péché, même si le péché empêche le Baptême de porter des fruits de salut (cf. DS 1609-1619). Donné une fois pour toutes, le Baptême ne peut pas être réitéré.
1272

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1273 Incorporés à l'Église par le Baptême, les fidèles ont reçu le caractère sacramentel qui les consacre pour le culte religieux chrétien (cf. LG 11). Le sceau baptismal rend capable et engage les chrétiens à servir Dieu dans une participation vivante à la sainte Liturgie de l'Église et à exercer leur sacerdoce baptismal par le témoignage d'une vie sainte et d'une charité efficace (cf. LG 10).
1273

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1274 Le "sceau du Seigneur" ("Dominicus character": S. Augustin, ep. 98, 5: PL 33, 362) est le sceau dont l'Esprit Saint nous a marqués "pour le jour de la rédemption" (Ep 4, 30; cf. Ep 1, 13-14; 2Co 1, 21-22). "Le Baptême, en effet, est le sceau de la vie éternelle" (S. Irénée, dem. 3). Le fidèle qui aura "gardé le sceau" jusqu'au bout, c'est-à-dire qui sera resté fidèle aux exigences de son Baptême, pourra s'en aller "marqué du signe de la foi" (MR, Canon Romain 97), avec la foi de son Baptême, dans l'attente de la vision bienheureuse de Dieu – consommation de la foi – et dans l'espérance de la résurrection.
1274

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
1275 L'initiation chrétienne s'accomplit par l'ensemble de trois sacrements: le Baptême qui est le début de la vie nouvelle; la Confirmation qui en est l'affermissement; et l'Eucharistie qui nourrit le disciple avec le Corps et le Sang du Christ en vue de sa transformation en Lui.
1275

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1276 "Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit" (Mt 28, 19-20).
1276

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1277 Le Baptême constitue la naissance à la vie nouvelle dans le Christ. Selon la volonté du Seigneur il est nécessaire pour le salut, comme l'Église elle-même, à laquelle introduit le Baptême.
1277

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1278 Le rite essentiel du Baptême consiste à plonger dans l'eau le candidat ou à verser de l'eau sur sa tête, en prononçant l'invocation de la Très Sainte Trinité, c'est à dire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
1278

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1279 Le fruit du Baptême ou grâce baptismale est une réalité riche qui comporte: la rémission du péché originel et de tous les péchés personnels; la naissance à la vie nouvelle par laquelle l'homme devient fils adoptif du Père, membre du Christ, temple du Saint-Esprit Par le fait même, le baptisé est incorporé à l'Église, Corps du Christ, et rendu participant du sacerdoce du Christ.
1279

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1280 Le Baptême imprime dans l'âme un signe spirituel indélébile, le caractère, qui consacre le baptisé au culte de la religion chrétienne. En raison du caractère le Baptême ne peut pas être réitéré (cf. DS 1609 et 1624).
1280

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1281 Ceux qui subissent la mort à cause de la foi, les catéchumènes et tous les hommes qui, sous l'impulsion de la grâce, sans connaître l'Église, cherchent sincèrement Dieu et s'efforcent d'accomplir sa volonté, peuvent être sauvés même s'ils n'ont pas reçu le Baptême (cf. LG 16).
1281

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1282 Depuis les temps les plus anciens, le Baptême est administré aux enfants, car il est une grâce et un don de Dieu qui ne supposent pas des mérites humains; les enfants sont baptisés dans la foi de l'Église. L'entrée dans la vie chrétienne donne accès à la vraie liberté.
1282

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1283 Quant aux enfants morts sans Baptême, la liturgie de l'Église nous invite à avoir confiance en la miséricorde divine, et à prier pour leur salut.
1283

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1284 En cas de nécessité, toute personne peut baptiser, pourvu qu'elle ait l'intention de faire ce que fait l'Église, et qu'elle verse de l'eau sur la tête du candidat en disant: "Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit".
1284

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 2
Le sacrement de la Confirmation
1285 Avec le Baptême et l'Eucharistie, le sacrement de la Confirmation constitue l'ensemble des "sacrements de l'initiation chrétienne", dont l'unité doit être sauvegardée. Il faut donc expliquer aux fidèles que la réception de ce sacrement est nécessaire à l'accomplissement de la grâce baptismale (cf. OCf prænotanda 1). En effet, "par le sacrement de Confirmation, le lien des baptisés avec l'Église est rendu plus parfait, ils sont enrichis d'une force spéciale de l'Esprit Saint et obligés ainsi plus strictement à répandre et à défendre la foi par la parole et par l'action en vrais témoins du Christ" (LG 11; cf. OCf prænotanda 2).
1285

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. La confirmation dans l'économie du salut
1286 Dans l'Ancien Testament, les prophètes ont annoncé que l'Esprit du Seigneur reposerait sur le Messie espéré (cf. Is 11, 2) en vue de sa mission salvifique (cf. Lc 4, 16-22; Is 61, 1). La descente de l'Esprit Saint sur Jésus lors de son baptême par Jean fut le signe que c'était Lui qui devait venir, qu'il était le Messie, le Fils de Dieu (cf. Mt 3, 13-17; Jn 1, 33-34). Conçu de l'Esprit Saint, toute sa vie et toute sa mission se réalisent en une communion totale avec l'Esprit Saint que le Père lui donne "sans mesure" (Jn 3, 34).
1286

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1287 Or, cette plénitude de l'Esprit ne devait pas rester uniquement celle du Messie, elle devait être communiquée à tout le peuple messianique (cf. Ez 36, 25-27; Jl 3, 1-2). A plusieurs reprises le Christ a promis cette effusion de l'Esprit (cf. Lc 12, 12; Jn 3, 5-8; 7, 37-39; 16, 7-15; Ac 1, 8), promesse qu'il a réalisée d'abord le jour de Pâques (Jn 20, 22) et ensuite, de manière plus éclatante le jour de la Pentecôte (cf. Ac 2, 1-4). Remplis de l'Esprit Saint, les apôtres commencent à proclamer "les merveilles de Dieu" (Ac 2, 11) et Pierre de déclarer que cette effusion de l'Esprit est le signe des temps messianiques (cf. Ac 2, 17-18). Ceux qui ont alors cru à la prédication apostolique et qui se sont fait baptiser, ont à leur tour reçu le don du Saint-Esprit (cf. Ac 2, 38).
1287

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1288 "Depuis ce temps, les apôtres, pour accomplir la volonté du Christ, communiquèrent aux néophytes, par l'imposition des mains, le don de l'Esprit qui porte à son achèvement la grâce du Baptême (cf. Ac 8, 15-17; 19, 5-6). C'est pourquoi dans l'Épître aux Hébreux, prend place, parmi les éléments de la première instruction chrétienne, la doctrine sur les Baptêmes et aussi sur l'imposition des mains (cf. He 6, 2). L'imposition des mains est à bon droit reconnue par la tradition catholique comme l'origine du sacrement de la Confirmation qui perpétue, en quelque sorte, dans l'Église, la grâce de la Pentecôte" (Paul VI, const. ap. "Divinæ consortium naturæ").
1288

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1289 Très tôt, pour mieux signifier le don du Saint-Esprit, s'est ajoutée à l'imposition des mains une onction d'huile parfumée (chrême). Cette onction illustre le nom de "chrétien" qui signifie "oint" et qui tire son origine de celui du Christ lui même, lui que "Dieu a oint de l'Esprit Saint" (Ac 10, 38). Et ce rite d'onction existe jusqu'à nos jours, tant en Orient qu'en Occident. C'est pourquoi, en Orient, on appelle ce sacrement chrismation, onction de chrême, ou myron, ce qui signifie "chrême". En Occident le nom de Confirmation suggère que ce sacrement à la fois confirme le baptême et affermit la grâce baptismale.
1289

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Deux traditions: l'Orient et l'Occident
1290 Aux premiers siècles, la Confirmation constitue généralement une unique célébration avec le Baptême, formant avec celui-ci, selon l'expression de S. Cyprien, un "sacrement double". Parmi d'autres raisons, la multiplication des Baptêmes d'enfants, et ce en tout temps de l'année, et la multiplication des paroisses (rurales), agrandissant les diocèses, ne permettent plus la présence de l'évêque à toutes les célébrations baptismales. En Occident, parce que l'on désire réserver à l'évêque l'achèvement du Baptême s'instaure la séparation temporelle des deux sacrements. L'Orient a gardé unis les deux sacrements, si bien que la confirmation est donnée par le prêtre qui baptise. Celui-ci cependant ne peut le faire qu'avec le "myron" consacré par un évêque (cf. CCEO, can. 695, 1; 696, 1).
1290