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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1381 "La présence du véritable Corps du Christ et du véritable Sang du Christ dans ce sacrement, ‘on ne l'apprend point par les sens, dit S. Thomas, mais par la foi seule, laquelle s'appuie sur l'autorité de Dieu'. C'est pourquoi, commentant le texte de S. Luc, 22, 19: ‘Ceci est mon Corps qui sera livré pour vous', saint Cyrille d'Alexandrie (Lc. 22, 19: PG 72, 921B) déclare: ‘Ne va pas te demander si c'est vrai, mais accueille plutôt avec foi les paroles du Seigneur, parce que lui, qui est la Vérité, ne ment pas'" (Thomas d'A; s. th. 3, 75, 1 cité par Paul VI, MF 18):
Adoro te devote, latens Deitas,
Quæ sub his figuris vere latitas:
Tibi se cor meum totum subjicit,
Quia te contemplans totum deficit.
Visus, gustus, tactus in te fallitur,
Sed auditu solo tuto creditur:
Credo quidquid dixit Dei Filius:
Nil hoc Veritatis verbo verius.
1381

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
VI. Le banquet pascal
1382 La messe est à la fois et inséparablement le mémorial sacrificiel dans lequel se perpétue le sacrifice de la croix, et le banquet sacré de la communion au Corps et au Sang du Seigneur. Mais la célébration du sacrifice eucharistique est toute orientée vers l'union intime des fidèles au Christ par la communion. Communier, c'est recevoir le Christ lui-même qui s'est offert pour nous.
1382

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1383 L'autel, autour duquel l'Église est rassemblée dans la célébration de l'Eucharistie, représente les deux aspects d'un même mystère: l'autel du sacrifice et la table du Seigneur, et ceci d'autant plus que l'autel chrétien est le symbole du Christ lui-même, présent au milieu de l'assemblée de ses fidèles, à la fois comme la victime offerte pour notre réconciliation et comme aliment céleste qui se donne à nous. "Qu'est-ce en effet l'autel du Christ sinon l'image du Corps du Christ?" – dit S. Ambroise (sacr. 5, 7: PL 16, 447C), et ailleurs: "L'autel représente le Corps [du Christ], et le Corps du Christ est sur l'autel" (sacr. 4, 7: PL 16, 437D). La liturgie exprime cette unité du sacrifice et de la communion dans de nombreuses prières. Ainsi, l'Église de Rome prie dans son anaphore:
Supplices te rogamus, omnipotens Deus, jube hæc perferri per manus sancti Angeli tui in sublime altare tuum, in conspectu divinæ majestatis: ut quotquot ex hac altaris participatione sacrosanctum Filii tui Corpus et Sanguinem sumpserimus, omni benedictione cælesti et gratia repleamur.
1383

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Prenez et mangez en tous: la communion
1384 Le Seigneur nous adresse une invitation pressante à le recevoir dans le sacrement de l'Eucharistie: "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous" (Jn 6, 53).
1384

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1385 Pour répondre à cette invitation, nous devons nous préparer à ce moment si grand et si saint. S. Paul exhorte à un examen de conscience: "Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même et qu'il mange alors de ce pain et boive de cette coupe; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il n'y discerne le Corps" (1Co 11, 27-29). Celui qui est conscient d'un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder à la communion.
1385

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1386 Devant la grandeur de ce sacrement, le fidèle ne peut que reprendre humblement et avec une foi ardente la parole du Centurion (cf. Mt 8, 8): "Domine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbum, et sanabitur anima mea" ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri"). Et dans la Divine Liturgie de S. Jean Chrysostome, les fidèles prient dans le même esprit:
A ta cène mystique fais-moi communier aujourd'hui, ô Fils de Dieu. Car je ne dirai pas le Secret à tes ennemis, ni ne te donnerai le baiser de Judas. Mais, comme le larron, je te crie: Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
1386

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1387 Pour se préparer convenablement à recevoir ce sacrement, les fidèles observeront le jeûne prescrit dans leur Église (cf. CIC, can. 919). L'attitude corporelle (gestes, vêtement) traduira le respect, la solennité, la joie de ce moment où le Christ devient notre hôte.
1387

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1388 Il est conforme au sens même de l'Eucharistie que les fidèles, s'ils ont les dispositions requises (cf. CIC 916), communient quand ils participent à la messe (Dans la même journée, les fidèles peuvent recevoir la très Sainte Communion deux fois, et seulement deux fois [cf. Pontificia Commissio Codicis Iuris Canonici authentice interpretando, Responsa ad proposita dubia, 1: AAS 76 (1984), p. 746]): "Il est vivement recommandé aux fidèles de participer à la Messe de façon plus parfaite en recevant aussi, après la communion du prêtre, le corps du Seigneur du même sacrifice" (SC 55).
1388

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1389 L'Église fait obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de fête à la divine liturgie (cf. OE 15) et de recevoir au moins une fois par an l'Eucharistie, si possible au temps pascal (cf. CIC, can. 920), préparés par le sacrement de la Réconciliation. Mais l'Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte Eucharistie les dimanches et les jours de fête, ou plus souvent encore, même tous les jours.
1389

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1390 Grâce à la présence sacramentelle du Christ sous chacune des espèces, la communion à la seule espèce du pain permet de recevoir tout le fruit de grâce de l'Eucharistie. Pour des raisons pastorales, cette manière de communier s'est légitimement établie comme la plus habituelle dans le rite latin. "La sainte communion réalise plus pleinement sa forme de signe lorsqu'elle se fait sous les deux espèces. Car, sous cette forme, le signe du banquet eucharistique est mis plus pleinement en lumière" (IGMR 240). C'est la forme habituelle de communier dans les rites orientaux.
1390

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Les fruits de la communion
1391 La communion accroît notre union au Christ. Recevoir l'Eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l'union intime au Christ Jésus. Le Seigneur dit en effet: "Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui" (Jn 6, 56). La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique: "De même qu'envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi" (Jn 6, 57):
Lorsque dans les fêtes du Seigneur les fidèles reçoivent le Corps du Fils, ils proclament les uns aux autres la Bonne Nouvelle que les arrhes de la vie sont donnés, comme lorsque l'ange dit à Marie de Magdala: "Le Christ est ressuscité!" Voici que maintenant aussi la vie et la résurrection sont conférées à celui qui reçoit le Christ (Fanqîth, Office syriaque d'Antioche, volume 1, Commun, 237a-b).
1391

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1392 Ce que l'aliment matériel produit dans notre vie corporelle, la communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion à la Chair du Christ ressuscité, "vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante" (PO 5), conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d'être nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu'au moment de la mort, où il nous sera donné comme viatique.
1392

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1393 La communion nous sépare du péché. Le Corps du Christ que nous recevons dans la communion est "livré pour nous", et le Sang que nous buvons, est "versé pour la multitude en rémission des péchés". C'est pourquoi l'Eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs:
"Chaque fois que nous le recevons, nous annonçons la mort du Seigneur" (1Co 11, 26). Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rémission des péchés. Si, chaque fois que son Sang est répandu, il est répandu pour la rémission des péchés, je dois toujours le recevoir, pour que toujours il remette mes péchés. Moi qui pèche toujours, je dois avoir toujours un remède (S. Ambroise, sacr. 4, 28: PL 16, 446A).
1393

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1394 Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces, l'Eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à s'affaiblir; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels (cf. Cc. Trente: DS 1638). En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour et nous rend capables de rompre les attachements désordonnés aux créatures et de nous enraciner en Lui:
Puisque le Christ est mort pour nous par amour, lorsque nous faisons mémoire de sa mort au moment du sacrifice, nous demandons que l'amour nous soit accordé par la venue du Saint-Esprit; nous prions humblement qu'en vertu de cet amour, par lequel le Christ a voulu mourir pour nous, nous aussi, en recevant la grâce du Saint-Esprit, nous puissions considérer le monde comme crucifié pour nous, et être nous-mêmes crucifiés pour le monde... Ayant reçu le don de l'amour, mourons au péché et vivons pour Dieu (S. Fulgence de Ruspe, Fab. 28, 16-19: CCL 19A, 813-814: LH, sem. 28, lundi, off. lect.).
1394

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1395 Par la même charité qu'elle allume en nous, l'Eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs. Plus nous participons à la vie du Christ et plus nous progressons dans son amitié, plus il nous est difficile de rompre avec Lui par le péché mortel. L'Eucharistie n'est pas ordonnée au pardon des péchés mortels. Ceci est propre au sacrement de la Réconciliation. Le propre de l'Eucharistie est d'être le sacrement de ceux qui sont dans la pleine communion de l'Église.
1395

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1396 L'unité du Corps mystique: l'Eucharistie fait l'Église. Ceux qui reçoivent l'Eucharistie sont unis plus étroitement au Christ. Par là même, le Christ les unit à tous les fidèles en un seul corps: l'Église. La communion renouvelle, fortifie, approfondit cette incorporation à l'Église déjà réalisée par le Baptême. Dans le Baptême nous avons été appelés à ne faire qu'un seul corps (cf. 1Co 12, 13). L'Eucharistie réalise cet appel: "La coupe de bénédiction que nous bénissons n'est-elle pas communion au Sang du Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au Corps du Christ? Puisqu'il n'y a qu'un pain, à nous tous nous ne formons qu'un corps, car tous nous avons part à ce pain unique" (1Co 10, 16-17):
Si vous êtes le corps du Christ et ses membres, c'est votre sacrement qui est placé sur la table du Seigneur, vous recevez votre sacrement. Vous répondez "Amen" ("oui, c'est vrai!") à ce que vous recevez, et vous y souscrivez en répondant. Tu entends ce mot: "le Corps du Christ" et tu réponds: "Amen". Sois donc un membre du Christ pour que soit vrai ton Amen (S. Augustin, serm. 272: PL 38, 1247).
1396

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1397 L'Eucharistie engage envers les pauvres: Pour recevoir dans la vérité le Corps et le Sang du Christ livrés pour nous, nous devons reconnaître le Christ dans les plus pauvres, Ses frères (cf. Mt 25, 40):
Tu as goûté au sang du Seigneur et tu ne reconnais pas même ton frère. Tu déshonores cette table même, en ne jugeant pas digne de partager ta nourriture celui qui a été jugé digne de prendre part à cette table. Dieu t'a libéré de tous tes péchés et t'y a invité. Et toi, pas même alors, tu n'es devenu plus miséricordieux (S. Jean Chrysostome, hom. in 1Cor. 27, 4: PG 61, 229-230).
1397

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1398 L'Eucharistie et l'unité des chrétiens. Devant la grandeur de ce mystère, S. Augustin s'écrie: "O sacrement de la piété! O signe de l'unité! O lien de la charité!" (ev. Jo. 26, 6, 13; cf. SC 47). D'autant plus douloureuses se font ressentir les divisions de l'Église qui rompent la commune participation à la table du Seigneur, d'autant plus pressantes sont les prières au Seigneur pour que reviennent les jours de l'unité complète de tous ceux qui croient en Lui.
1398

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1399 Les Églises orientales qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique célèbrent l'Eucharistie avec un grand amour. "Ces Églises, bien que séparées, ont de vrais sacrements, – principalement, en vertu de la succession apostolique: le Sacerdoce et l'Eucharistie, – qui les unissent intimement à nous" (UR 15). Une certaine communion in sacris, donc dans l'Eucharistie, est "non seulement possible, mais même recommandée, lors de circonstances favorables et avec l'approbation de l'autorité ecclésiastique" (UR 15; cf. CIC, can. 844, § 3).
1399

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1400 Les communautés ecclésiales issues de la Réforme, séparées de l'Église catholique, "en raison surtout de l'absence du sacrement de l'Ordre, n'ont pas conservé la substance propre et intégrale du mystère eucharistique" (UR 22). C'est pour cette raison que, pour l'Église catholique, l'intercommunion eucharistique avec ces communautés n'est pas possible. Cependant, ces communautés ecclésiales, "lorsqu'elles font mémoire dans la sainte Cène de la mort et de la résurrection du Seigneur, professent que la vie consiste dans la communion au Christ et attendent son retour glorieux" (UR 22).
1400

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1401 Lorsqu'une nécessité grave se fait pressente, selon le jugement de l'ordinaire, les ministres catholiques peuvent donner les sacrements (Eucharistie, pénitence, onction des malades) aux autres chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique, mais qui les demandent de leur plein gré: il faut alors qu'ils manifestent la foi catholique concernant ces sacrements et qu'ils se trouvent dans les dispositions requises (cf. CIC, can. 844, § 4).
1401

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
VII. L'eucharistie – "pignus futurae gloriae"
1402 Dans une antique prière, l'Église acclame le mystère de l'Eucharistie: "O sacrum convivium in quo Christus sumitur. Recolitur memoria passionis eius; mens impletur gratia et futuræ gloriæ nobis pignus datur" (O banquet sacré où le Christ est notre aliment, où est ravivé le souvenir de sa passion, où la grâce emplit notre âme, où nous est donné le gage de la vie à venir). Si l'Eucharistie est le mémorial de la Pâque du Seigneur, si par notre communion à l'autel, nous sommes comblés "de toute bénédiction céleste et grâce" (MR, Canon Romain 96: "Supplices te rogamus"), l'Eucharistie est aussi l'anticipation de la gloire céleste.
1402

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1403 Lors de la dernière cène, le Seigneur a lui-même tourné le regard de ses disciples vers l'accomplissement de la Pâque dans le royaume de Dieu: "Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père" (Mt 26, 29; cf. Lc 22, 18; Mc 14, 25). Chaque fois que l'Église célèbre l'Eucharistie, elle se souvient de cette promesse et son regard se tourne vers "Celui qui vient" (Ap 1, 4). Dans sa prière, elle appelle sa venue: "Marana tha" (1Co 16, 22), "Viens, Seigneur Jésus" (Ap 22, 20), "Que ta grâce vienne et que ce monde passe!" (Didaché 10, 6).
1403

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1404 L'Église sait que, dès maintenant, le Seigneur vient dans son Eucharistie, et qu'il est là, au milieu de nous. Cependant, cette présence est voilée. C'est pour cela que nous célébrons l'Eucharistie "expectantes beatam spem et adventum Salvatoris nostri Jesu Christi" (en attendant la bienheureuse espérance et l'avénement de notre Sauveur Jésus-Christ – Embolisme après le Notre Père; cf. Tt 2, 13), en demandant "d'être comblés de ta gloire, dans ton Royaume, tous ensemble et pour l'éternité, quand Tu essuieras toute larme de nos yeux; en Te voyant, Toi notre Dieu, tel que Tu es, nous Te serons semblables éternellement, et sans fin nous chanterons ta louange, par le Christ, notre Seigneur" (MR, prière eucharistique III, 116: prière pour les défunts).
1404

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1405 De cette grande espérance, celle des cieux nouveaux et de la terre nouvelle en lesquels habitera la justice (cf. 2P 3, 13), nous n'avons pas de gage plus sûr, de signe plus manifeste que l'Eucharistie. En effet, chaque fois qu'est célébré ce mystère, "l'œuvre de notre rédemption s'opère" (LG 3) et nous "rompons un même pain qui est remède d'immortalité, antidote pour ne pas mourir, mais pour vivre en Jésus-Christ pour toujours" (S. Ignace d'Antioche, Eph. 20, 2).
1405

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
1406 Jésus dit: "Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais... Qui mange ma Chair et boit mon Sang a la vie éternelle ... il demeure en moi et moi en lui" (Jn 6, 51. 54. 56).
1406

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1407 L'eucharistie est le cœur et le sommet de la vie de l'Église car en elle le Christ associe son Église et tous ses membres à son sacrifice de louange et d'action de grâces offert une fois pour toutes sur la Croix à son Père; par ce sacrifice il répand les grâces du salut sur son Corps, qui est l'Église.
1407

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1408 La célébration eucharistique comporte toujours: la proclamation de la Parole de Dieu, l'action de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du pain et du vin et la participation au banquet liturgique par la réception du Corps et du Sang du Seigneur. Ces éléments constituent un seul et même acte de culte.
1408

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1409 L'Eucharistie est le mémorial de la Pâque du Christ: c'est-à-dire de l'œuvre du salut accomplie par la vie, la mort et la résurrection du Christ, œuvre rendue présente par l'action liturgique.
1409

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1410 C'est le Christ lui-même, grand prêtre éternel de la nouvelle Alliance, qui, agissant par le ministère des prêtres, offre le sacrifice eucharistique. Et c'est encore le même Christ, réellement présent sous les espèces du pain et du vin, qui est l'offrande du sacrifice eucharistique.
1410