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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1411Seuls les prêtres validement ordonnés peuvent présider l'Eucharistie et consacrer le pain et le vin pour qu'ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur.
1411

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1412 Les signes essentiels du sacrement eucharistique sont le pain de blé et le vin du vignoble, sur lesquels est invoquée la bénédiction de l'Esprit Saint et le prêtre prononce les paroles de la consécration dites par Jésus pendant la dernière cène: "Ceci est mon corps livré pour vous ... Ceci est la coupe de mon sang ..."
1412

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1413 Par la consécration s'opère la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ lui-même, vivant et glorieux, est présent de manière vraie, réelle et substantielle, son Corps et son Sang, avec son âme et sa divinité (cf. Cc. Trente: DS 1640; 1651).
1413

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1414 En tant que sacrifice, l'Eucharistie est aussi offerte en réparation des péchés des vivants et des défunts, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels ou temporels.
1414

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1415 Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion eucharistique doit se trouver en état de grâce. Si quelqu'un a conscience d'avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à l'Eucharistie sans avoir reçu préalablement l'absolution dans le sacrement de Pénitence.
1415

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1416 La sainte Communion au Corps et au Sang du Christ accroît l'union du communiant avec le Seigneur, lui remet les péchés véniels et le préserve des péchés graves. Puisque les liens de charité entre le communiant et le Christ sont renforcés, la réception de ce sacrement renforce l'unité de l'Église, Corps mystique du Christ.
1416

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1417 L'Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte communion quand ils participent à la célébration de l'Eucharistie; elle leur en fait obligation au moins une fois par an.
1417

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1418 Puisque le Christ lui-même est présent dans le Sacrement de l'Autel, il faut l'honorer d'un culte d'adoration. "La visite au Très Saint Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d'amour et un devoir d'adoration envers le Christ, notre Seigneur" (MF).
1418

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1419 Le Christ ayant passé de ce monde au Père, nous donne dans l'Eucharistie le gage de la gloire auprès de Lui: la participation au Saint Sacrifice nous identifie avec son Cœur, soutient nos forces au long du pèlerinage de cette vie, nous fait souhaiter la Vie éternelle et nous unit déjà à l'Église du Ciel, à la Sainte Vierge Marie et à tous les Saints.
1419

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Chapitre deuxième
Les Sacrements de guérison
1420 Par les sacrements de l'initiation chrétienne, l'homme reçoit la vie nouvelle du Christ. Or, cette vie, nous la portons "en des vases d'argile" (2Co 4, 7). Maintenant, elle est encore "cachée avec le Christ en Dieu" (Col 3, 3). Nous sommes encore dans "notre demeure terrestre" (2Co 5, 1) soumise à la souffrance, à la maladie et à la mort. Cette vie nouvelle d'enfant de Dieu peut être affaiblie et même perdue par le péché.
1420

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1421 Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps (cf. Mc 2, 1-12), a voulu que son Église continue, dans la force de l'Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C'est le but des deux sacrements de guérison: du sacrement de Pénitence et de l'Onction des malades.
1421

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 4
Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation
1422 "Ceux qui s'approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l'offense qu'ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l'Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l'exemple, les prières, travaille à leur conversion" (LG 11).
1422

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Comment est appelé ce sacrement?
1423 Il est appelé sacrement de conversion puisqu'il réalise sacramentellement l'appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s'est éloigné par le péché.
Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu'il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.
1423

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1424 Il est appelé sacrement de la confession puisque l'aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une "confession", reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l'homme pécheur.
Il est appelé sacrement du pardon puisque par l'absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent "le pardon et la paix" (OP formule de l'absolution).
Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l'amour de Dieu qui réconcilie: "Laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2Co 5, 20). Celui qui vit de l'amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l'appel du Seigneur: "Va d'abord te réconcilier avec ton frère" (Mt 5, 24).
1424

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Pourquoi un sacrement de la réconciliation après le Baptême?
1425 "Vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu" (1Co 6,11). Il faut se rendre compte de la grandeur du don de Dieu qui nous est fait dans les sacrements de l'initiation chrétienne pour saisir à quel point le péché est une chose exclue pour celui qui a "revêtu le Christ" (Ga 3, 27). Mais l'apôtre saint Jean dit aussi: "Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous" (1Jn 1,8). Et le Seigneur lui-même nous a enseigné de prier: "Pardonne-nous nos offenses" (Lc 11,4) en liant le pardon mutuel de nos offenses au pardon que Dieu accordera à nos péchés.
1425

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1426 La conversion au Christ, la nouvelle naissance du Baptême, le don de l'Esprit Saint, le Corps et le Sang du Christ reçus en nourriture, nous ont rendu "saints et immaculés devant lui" (Ep 1, 4), comme l'Église elle-même, épouse du Christ, est "sainte et immaculée devant lui" (Ep 5, 27). Cependant, la vie nouvelle reçue dans l'initiation chrétienne n'a pas supprimé la fragilité et la faiblesse de la nature humaine, ni l'inclination au péché que la tradition appelle la concupiscence, qui demeure dans les baptisés pour qu'ils fassent leurs preuves dans le combat de la vie chrétienne aidés par la grâce du Christ (cf. DS 1515). Ce combat est celui de la conversion en vue de la sainteté et de la vie éternelle à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler (cf. DS 1545; LG 40).
1426

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. La conversion des baptisés
1427 Jésus appelle à la conversion. Cet appel est une partie essentielle de l'annonce du Royaume: "Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche; repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle" (Mc 1,15). Dans la prédication de l'Église cet appel s'adresse d'abord à ceux qui ne connaissent pas encore le Christ et son Évangile. Aussi, le Baptême est-il le lieu principal de la conversion première et fondamentale. C'est par la foi en la Bonne Nouvelle et par le Baptême (cf. Ac 2, 38) que l'on renonce au mal et qu'on acquiert le salut, c'est-à-dire la rémission de tous les péchés et le don de la vie nouvelle.
1427

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1428 Or, l'appel du Christ à la conversion continue à retentir dans la vie des chrétiens. Cette seconde conversion est une tâche ininterrompue pour toute l'Église qui "enferme des pécheurs dans son propre sein" et qui "est donc à la fois sainte et appelée à se purifier, et qui poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement" (LG 8). Cet effort de conversion n'est pas seulement une œuvre humaine. Elle est le mouvement du "cœur contrit" (Ps 51, 19) attiré et mû par la grâce (cf. Jn 6, 44; 12, 32) à répondre à l'amour miséricordieux de Dieu qui nous a aimés le premier (cf. 1Jn 4, 10).
1428

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1429 En témoigne la conversion de S. Pierre après le triple reniement de son Maître. Le regard d'infinie miséricorde de Jésus provoque les larmes du repentir (Lc 22, 61) et, après la résurrection du Seigneur, la triple affirmation de son amour envers lui (cf. Jn 21, 15-17). La seconde conversion a aussi une dimension communautaire. Cela apparaît dans l'appel du Seigneur à toute une Église: "Repends-toi!" (Ap 2, 5. 16).
S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l'Église, "il y a l'eau et les larmes: l'eau du Baptême et les larmes de la Pénitence" (ep. 41, 12: PL 16, 1116B).
1429

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
IV. La pénitence intérieure
1430 Comme déjà chez les prophètes, l'appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d'abord des œuvres extérieures, "le sac et la cendre", les jeûnes et les mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure. Sans elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères; par contre, la conversion intérieure pousse à l'expression de cette attitude en des signes visibles, des gestes et des œuvres de pénitence (cf. Jl 2, 12-13; Is 1, 16-17; Mt 6, 1-6. 16-18).
1430

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1431 La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l'espérance de la miséricorde divine et la confiance en l'aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d'une douleur et d'une tristesse salutaires que les Pères ont appelées animi cruciatus (affliction de l'esprit), compunctio cordis (repentir du cœur) (cf. Cc. Trente: DS 1677-1678; 1705; Catech. R. 2, 5, 4).
1431

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1432 Le cœur de l'homme est lourd et endurci. Il faut que Dieu donne à l'homme un cœur nouveau (cf. Ez 36, 26-27). La conversion est d'abord une œuvre de la grâce de Dieu qui fait revenir nos cœurs à lui: "Convertis-nous, Seigneur, et nous serons convertis" (Lm 5, 21). Dieu nous donne la force de commencer à nouveau. C'est en découvrant la grandeur de l'amour de Dieu que notre cœur est ébranlé par l'horreur et le poids du péché et qu'il commence à craindre d'offenser Dieu par le péché et d'être séparé de lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers Celui que nos péchés ont transpercé (cf. Jn 19, 37; Za 12, 10):
Ayons les yeux fixés sur le sang du Christ et comprenons combien il est précieux à son Père car, répandu pour notre salut, il a ménagé au monde entier la grâce du repentir (S. Clément de Rome, Cor. 7,4).
1432

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1433 Depuis Pâques, c'est l'Esprit Saint qui "confond" le monde en matière de péché" (Jn 16, 8-9), à savoir que le monde n'a pas cru en Celui que le Père a envoyé. Mais ce même Esprit, qui dévoile le péché, est le Consolateur (cf. Jn 15, 26) qui donne au cœur de l'homme la grâce du repentir et de la conversion (cf. Ac 2, 36-38; cf. Jean-Paul II, DeV 27-48).
1433

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
V. Les multiples formes de la pénitence dans la vie chrétienne
1434 La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. L'Écriture et les Pères insistent surtout sur trois formes: le jeûne, la prière, l'aumône (cf. Tb 12, 8; Mt 6, 1-18), qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils citent, comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain (cf. Jc 5, 20) l'intercession des saints et la pratique de la charité "qui couvre une multitude de péchés" (1P 4, 8).
1434

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1435 La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et la défense de la justice et du droit (cf. Am 5, 24; Is 1, 17), par l'aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause de la justice. Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence (cf. Lc 9, 23).
1435

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1436 Eucharistie et Pénitence. La conversion et la pénitence quotidiennes trouvent leur source et leur nourriture dans l'Eucharistie, car en elle est rendu présent le sacrifice du Christ qui nous a réconciliés avec Dieu; par elle sont nourris et fortifiés ceux qui vivent de la vie du Christ; "elle est l'antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels" (Cc. Trente: DS 1638).
1436

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1437 La lecture de l'Écriture Sainte, la prière de la Liturgie des Heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de piété ravive en nous l'esprit de conversion et de pénitence et contribue au pardon de nos péchés.
1437

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1438 Les temps et les jours de pénitence au cours de l'année liturgique (le temps du carême, chaque vendredi en mémoire de la mort du Seigneur) sont des moments forts de la pratique pénitentielle de l'Église (cf. SC 109-110; CIC, can. 1249-1253; CCEO, can. 880-883). Ces temps sont particulièrement appropriés pour les exercices spirituels, les liturgies pénitentielles, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l'aumône, le partage fraternel (œuvres caritatives et missionnaires).
1438

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1439 Le mouvement de la conversion et de la pénitence a été merveilleusement décrit par Jésus dans la parabole dite "du fils prodigue" dont le centre est "le père miséricordieux" (Lc 15, 11-24): la fascination d'une liberté illusoire, l'abandon de la maison paternelle; la misère extrême dans laquelle le fils se trouve après avoir dilapidé sa fortune; l'humiliation profonde de se voir obligé de paître des porcs, et pire encore, celle de désirer se nourrir des caroubes que mangeaient les cochons; la réflexion sur les biens perdus; le repentir et la décision de se déclarer coupable devant son père; le chemin du retour; l'accueil généreux par le père; la joie du père: ce sont là des traits propres au processus de conversion. La belle robe, l'anneau et le banquet de fête sont des symboles de cette vie nouvelle, pure, digne, pleine de joie qu'est la vie de l'homme qui revient à Dieu et au sein de sa famille, qui est l'Église. Seul le cœur du Christ qui connaît les profondeurs de l'amour de son Père, a pu nous révéler l'abîme de sa miséricorde d'une manière si pleine de simplicité et de beauté.
1439

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
VI. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation
1440 Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec Lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l'Église. C'est pourquoi la conversion apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec l'Église, ce qu'exprime et réalise liturgiquement le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation (cf. LG 11).
1440