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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
961 Ce terme désigne aussi la communion des "personnes saintes" (sancti) dans le Christ qui est "mort pour tous", de sorte que ce que chacun fait ou souffre dans et pour le Christ porte du fruit pour tous.
961

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
962 "Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et nous croyons que dans cette communion l'amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l'écoute de nos prières" (SPF 30).
962

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Paragraphe 6. Marie – Mère du Christ, Mère de l'Église
963 Après avoir parlé du rôle de la Vierge Marie dans le mystère du Christ et de l'Esprit, il convient de considérer maintenant sa place dans le mystère de l'Église. "En effet, la Vierge Marie (...) est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu et du Rédempteur (...). Elle est aussi vraiment ‘Mère des membres [du Christ] (...) ayant coopéré par sa charité à la naissance dans l'Église des fidèles qui sont les membres de ce Chef' (S. Augustin, virg. 6: PL 40, 399)" (LG 53). "... Marie Mère du Christ, Mère de l'Église" (Paul VI, discours 21 novembre 1964).
963

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. La maternité de Marie envers l'Église
Toute unie à son Fils...
964 Le rôle de Marie envers l'Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. "Cette union de Marie avec son Fils dans l'œuvre du salut est manifeste dès l'heure de la conception virginale du Christ, jusqu'à sa mort" (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l'heure de sa passion:
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l'union avec son Fils jusqu'à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d'un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l'immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots: "Femme, voici ton fils" (Jn 19, 26-27) (LG 58).
964

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
965 Après l'Ascension de son Fils, Marie a "assisté de ses prières l'Église naissante" (LG 69). Réunie avec les apôtres et quelques femmes, "on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l'Esprit qui, à l'Annonciation, l'avait déjà elle-même prise sous son ombre" (LG 59).
965

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
... aussi dans son Assomption...
966 "Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort" (LG 59; cf. la proclamation du dogme de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie par le Pape Pie XII en 1950: DS 3903). L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens:
Dans ton enfantement tu as gardé la virginité, dans ta dormition tu n'as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu: tu as rejoint la source de la Vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui, par tes prières, délivreras nos âmes de la mort (Liturgie byzantine, Tropaire de la fête de la Dormition [15 août]).
966

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
... elle est notre Mère dans l'ordre de la grâce
967 Par son adhésion entière à la volonté du Père, à l'œuvre rédemptrice de son Fils, à toute motion de l'Esprit Saint, la Vierge Marie est pour l'Église le modèle de la foi et de la charité. Par là elle est "membre suréminent et absolument unique de l'Église" (LG 53), elle constitue même "la réalisation exemplaire", typus, de l'Église (LG 63).
967

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
968 Mais son rôle par rapport à l'Église et à toute l'humanité va encore plus loin. "Elle a apporté à l'œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareil par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. C'est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l'ordre de la grâce, notre Mère" (LG 61).
968

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
969 "A partir du consentement qu'elle apporta par sa foi au jour de l'Annonciation et qu'elle maintint dans sa fermeté sous la Croix, cette maternité de Marie dans l'économie de la grâce se continue sans interruption jusqu'à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas: par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. (...) C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l'Église sous les titres d'avocate, d'auxiliatrice, de secourable, de médiatrice" (LG 62).
969

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
970 "Le rôle maternel de Marie à l'égard des hommes n'offusque cependant et ne diminue en rien l'unique médiation du Christ: il en manifeste au contraire la vertu. Car toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge (...) découle de la surabondance des mérites du Christ; elle s'appuie sur sa médiation, dont elle dépend en tout et d'où elle tire toute sa vertu" (LG 60). "Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même plan que le Verbe incarné et rédempteur. Mais tout comme le sacerdoce du Christ est participé sous formes diverses, tant par les ministres que par le peuple fidèle, et tout comme l'unique bonté de Dieu se répand réellement sous des formes diverses dans les créatures, ainsi l'unique médiation du Rédempteur n'exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l'unique source" (LG 62).
970

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Le culte de la Sainte Vierge
971 "Toutes les générations me diront bienheureuse" (Lc 1, 48): "La piété de l'Église envers la Saint Vierge est intrinsèque au culte chrétien" (MC 56). La sainte Vierge "est légitimement honorée par l'Église d'un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de ‘Mère de Dieu'; les fidèles se réfugient sous sa protection, l'implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins (...). Ce culte (...) bien que présentant un caractère absolument unique (...) n'en est pas moins essentiellement différent du culte d'adoration qui est rendu au Verbe incarné ainsi qu'au Père et à l'Esprit Saint; il est éminemment apte à le servir" (LG 66); il trouve son expression dans les fêtes liturgiques dédiées à la Mère de Dieu (cf. SC 103) et dans la prière mariale, telle le Saint Rosaire, "abrégé de tout l'Évangile" (cf. MC 42).
971

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. Marie – Icône eschatologique de l'Église
972 Après avoir parlé de l'Église, de son origine, de sa mission et de sa destinée, nous ne saurions mieux conclure qu'en tournant le regard vers Marie pour contempler en elle ce qu'est l'Église dans son mystère, dans son "pèlerinage de la foi", et ce qu'elle sera dans la patrie au terme de sa marche, où l'attend, "dans la gloire de la Très Sainte et indivisible Trinité", "dans la communion de tous les saints" (LG 69), celle que l'Église vénère comme la Mère de son Seigneur et comme sa propre Mère:
Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l'Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d'espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en pèlerinage (LG 68).
972

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
973 En prononçant le "fiat" de l'Annonciation et en donnant son consentement au mystère de l'Incarnation, Marie collabore déjà à toute l'œuvre que doit accomplir son Fils. Elle est mère partout où Il est Sauveur et Tête du Corps mystique.
973

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
974 La Très Sainte Vierge Marie, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, où elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection de tous les membres de son Corps.
974

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
975 "Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Eve, Mère de l'Église, continue au ciel son rôle maternel à l'égard des membres du Christ" (SPF 15).
975

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 10
"Je crois au pardon des péchés"
976 Le Symbole des apôtres lie la foi au pardon des péchés à la foi en l'Esprit Saint, mais aussi à la foi en l'Église et en la communion des saints. C'est en donnant l'Esprit Saint à ses apôtres que le Christ ressuscité leur a conféré son propre pouvoir divin de pardonner les péchés: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus" (Jn 20, 22-23).
(La deuxième partie du Catéchisme traitera explicitement du pardon des péchés par le Baptême, le sacrement de Pénitence et les autres sacrements, surtout l'Eucharistie. Il suffit donc d'évoquer ici brièvement quelques données de base).
976

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Un seul baptême pour le pardon des péchés
977 Notre Seigneur a lié le pardon des péchés à la foi et au Baptême: "Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé" (Mc 16, 15-16). Le Baptême est le premier et principal sacrement du pardon des péchés parce qu'il nous unit au Christ mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification (cf. Rm 4, 25), afin que "nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle" (Rm 6, 4).
977

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
978 "Au moment où nous faisons notre première profession de Foi, en recevant le saint Baptême qui nous purifie, le pardon que nous recevons est si plein et si entier, qu'il ne nous reste absolument rien à effacer, soit de la faute originelle, soit des fautes commises par notre volonté propre, ni aucune peine à subir pour les expier (...). Mais néanmoins la grâce du Baptême ne délivre personne de toutes les infirmités de la nature. Au contraire nous avons encore à combattre les mouvements de la concupiscence qui ne cessent de nous porter au mal" (Catech. R. 1, 11, 3).
978

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
979 En ce combat avec l'inclination au mal, qui serait assez vaillant et vigilant pour éviter toute blessure du péché? "Si donc il était nécessaire que l'Église eût le pouvoir de remettre les péchés, il fallait aussi que le Baptême ne fût pas pour elle l'unique moyen de se servir de ces clefs du Royaume des cieux qu'elle avait reçues de Jésus-Christ; il fallait qu'elle fût capable de pardonner leurs fautes à tous les pénitents, quand même ils auraient péché jusqu'au dernier moment de leur vie" (Catech. R. 1, 11, 4).
979

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
980 C'est par le sacrement de Pénitence que le baptisé peut être réconcilié avec Dieu et avec l'Église:
Les pères ont eu raison d'appeler la pénitence "un baptême laborieux" (S. Grégoire de Naz; or. 39, 17: PG 36, 356A). Ce sacrement de Pénitence est, pour ceux qui sont tombés après le Baptême, nécessaire au salut, comme l'est le Baptême lui-même pour ceux qui ne sont pas encore régénérés (Cc. Trente: DS 1672).
980

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Le pouvoir des clefs
981 Le Christ après sa résurrection a envoyé ses apôtres "annoncer à toutes les nations le repentir en son nom en vue de la rémission des péchés" (Lc 24, 47). Ce "ministère de la réconciliation" (2Co 5, 18), les apôtres et leurs successeurs ne l'accomplissent pas seulement en annonçant aux hommes le pardon de Dieu mérité pour nous par le Christ et en les appelant à la conversion et à la foi, mais aussi en leur communicant la rémission des péchés par le Baptême et en les réconciliant avec Dieu et avec l'Église grâce au pouvoir des clefs reçu du Christ:
L'Église a reçu les clés du Royaume des cieux, afin que se fasse en elle la rémission des péchés par le sang du Christ et l'action du Saint-Esprit. C'est dans cette Église que l'âme revit, elle qui était morte par les péchés, afin de vivre avec le Christ, dont la grâce nous a sauvés (S. Augustin, serm. 214, 11: PL 38, 1071-1072).
981

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
982 Il n'y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre. "Il n'est personne, si méchant et si coupable qu'il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère" (Catech. R. 1, 11, 5). Le Christ qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Église, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché (cf. Mt 18, 21-22).
982

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
983 La catéchèse s'efforcera d'éveiller et de nourrir chez les fidèles la foi en la grandeur incomparable du don que le Christ ressuscité a fait à son Église: la mission et le pouvoir de pardonner véritablement les péchés, par le ministère des apôtres et de leurs successeurs:
Le Seigneur veut que ses disciples aient un pouvoir immense: il veut que ses pauvres serviteurs accomplissent en son nom tout ce qu'il avait fait quand il était sur la terre (S. Ambroise, pœnit. 1, 34: PL 16, 477A).
Les prêtres ont reçu un pouvoir que Dieu n'a donné ni aux anges ni aux archanges. (...) Dieu sanctionne là-haut tout ce que les prêtres font ici-bas (S. Jean Chrysostome, sac. 3, 5: PG 48, 643A).
Si dans l'Église il n'y avait pas la rémission des péchés, nul espoir existerait, nulle espérance d'une vie éternelle et d'une libération éternelle. Rendons grâce à Dieu qui a donné à son Église un tel don (S. Augustin, serm. 213, 8: PL 38, 1064).
983

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
984 Le Credo met en relation "le pardon des péchés" avec la profession de foi en l'Esprit Saint. En effet, le Christ ressuscité a confié aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés lorsqu'il leur a donné l'Esprit Saint.
984

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
985 Le Baptême est le premier et principal sacrement pour le pardon des péchés: il nous unit au Christ mort et ressuscité et nous donne l'Esprit Saint.
985

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
986 De par la volonté du Christ, l'Église possède le pouvoir de pardonner les péchés des baptisés et elle l'exerce par les évêques et les prêtres de façon habituelle dans le sacrement de pénitence.
986

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
987 "Dans la rémission des péchés, les prêtres et les sacrements sont de purs instruments dont notre Seigneur Jésus-Christ, unique auteur et dispensateur de notre salut, veut bien se servir pour effacer nos iniquités et nous donner la grâce de la justification" (Catech. R. 1, 11, 6).
987

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 11
"Je crois à la résurrection de la chair"
988 Le Credo chrétien – profession de notre foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice – culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle.
988

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
989 Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu'il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu'il les ressuscitera au dernier jour (cf. Jn 6, 39-40). Comme la sienne, notre résurrection sera l'œuvre de la Très Sainte Trinité:
Si l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous (Rm 8, 11; cf. 1Th 4, 14; 1Co 6, 14; 2Co 4, 14; Ph 3, 10-11).
989

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
990 Le terme "chair" désigne l'homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité (cf. Gn 6, 3; Ps 56, 5; Is 40, 6). La "résurrection de la chair" signifie qu'il n'y aura pas seulement, après la mort, la vie de l'âme immortelle, mais que même nos "corps mortels" (Rm 8, 11) reprendront vie.
990