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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2791 C'est pourquoi, malgré les divisions des chrétiens, la prière à "notre" Père demeure le bien commun et un appel urgent pour tous les baptisés. En communion par la foi au Christ et par le Baptême, ils doivent participer à la prière de Jésus pour l'unité de ses disciples (cf. UR 8; 22).
2791

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2792 Enfin, si nous prions en vérité "Notre Père", nous sortons de l'individualisme, car l'Amour que nous accueillons nous en libère. Le "notre" du début de la Prière du Seigneur, comme le "nous" des quatre dernières demandes, n'est exclusif de personne. Pour qu'il soit dit en vérité (cf. Mt 5, 23-24; 6, 14-16), nos divisions et nos oppositions doivent être surmontées.
2792

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2793 Les baptisés ne peuvent prier "notre" Père sans porter auprès de Lui tous ceux pour qui il a donné son Fils bien-aimé. L'amour de Dieu est sans frontière, notre prière doit l'être aussi (cf. NA 5). Prier "notre" Père nous ouvre aux dimensions de Son amour manifesté dans le Christ: prier avec et pour tous les hommes qui ne Le connaissent pas encore, afin qu'ils soient "rassemblés dans l'unité" (Jn 11, 52). Ce souci divin de tous les hommes et de toute la création a animé tous les grands priants: il doit dilater notre prière en largeur d'amour lorsque nous osons dire "notre" Père.
2793

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
IV. "Qui es aux cieux"
2794 Cette expression biblique ne signifie pas un lieu ["l'espace"], mais une manière d'être; non pas l'éloignement de Dieu mais sa majesté. Notre Père n'est pas "ailleurs", il est "au-delà de tout" ce que nous pouvons concevoir de sa Sainteté. C'est parce qu'il est trois fois Saint, qu'il est tout proche du cœur humble et contrit:
C'est avec raison que ces paroles ‘Notre Père qui es aux cieux' s'entendent du cœur des justes, où Dieu habite comme dans son temple. Par là aussi celui qui prie désirera voir résider en lui Celui qu'il invoque (S. Augustin, serm. Dom. 2, 5, 17: PL 34, 1277).
Les "cieux" pourraient bien être aussi ceux qui portent l'image du monde céleste, et en qui Dieu habite et se promène (S. Cyrille de Jérusalem, catech. myst. 5, 11: PG 33, 1117B).
2794

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2795 Le symbole des cieux nous renvoie au mystère de l'Alliance que nous vivons lorsque nous prions notre Père. Il est aux cieux, c'est sa Demeure, la Maison du Père est donc notre "patrie". C'est de la terre de l'Alliance que le péché nous a exilés (cf. Gn 3) et c'est vers le Père, vers le ciel que la conversion du cœur nous fait revenir (cf. Jr 3, 19 – 4, 1a; Lc 15, 18. 21). Or c'est dans le Christ que le ciel et la terre sont réconciliés (cf. Is 45, 8; Ps 85, 12), car le Fils "est descendu du ciel", seul, et il nous y fait remonter avec lui, par sa Croix, sa Résurrection et son Ascension (cf. Jn 12, 32; 14, 2-3; 16, 28; 20, 17; Ep 4, 9-10; He 1, 3; 2, 13).
2795

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2796 Quand l'Église prie "notre Père qui es aux cieux", elle professe que nous sommes le Peuple de Dieu déjà "assis aux cieux dans le Christ Jésus" (Ep 2, 6), "cachés avec le Christ en Dieu" (Col 3, 3), et, en même temps, "gémissant dans cet état, ardemment désireux de revêtir, par dessus l'autre notre habitation céleste" (2Co 5, 2; cf. Ph 3, 20; He 13, 14):
Les chrétiens sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur terre, mais sont citoyens du ciel (Epître à Diognète 5, 8-9).
2796

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
2797 La confiance simple et fidèle, l'assurance humble et joyeuse sont les dispositions qui conviennent à celui qui prie le "Notre Père".
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2798 Nous pouvons invoquer Dieu comme "Père" parce que le Fils de Dieu fait homme nous l'a révélé, en qui, par le Baptême, nous sommes incorporés et adoptés en fils de Dieu.
2798

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2799 La prière du Seigneur nous met en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Elle nous révèle en même temps à nous mêmes (cf. GS 22, § 1).
2799

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2800 Prier notre Père doit développer en nous la volonté de lui ressembler, ainsi qu'un cœur humble et confiant
2800

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2801 En disant "Notre" Père, nous invoquons la nouvelle Alliance en Jésus Christ, la communion avec la Sainte Trinité et la charité divine qui s'étend par l'Église aux dimensions du monde.
2801

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2802 "Qui es aux cieux" ne désigne pas un lieu mais la majesté de Dieu et sa présence dans le cœur des justes.. Le ciel, la Maison du Père, constitue la vraie patrie où nous tendons et à laquelle, déjà, nous appartenons.
2802

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 3
Les sept demandes
2803 Après nous avoir mis en présence de Dieu notre Père pour l'adorer, l'aimer et le bénir, l'Esprit filial fait monter de nos cœurs sept demandes, sept bénédictions. Les trois premières, plus théologales, nous attirent vers la Gloire du Père, les quatre dernières, comme des chemins vers Lui, offrent notre misère à sa Grâce. "L'abîme appelle l'abîme" (Ps 42, 8).
2803

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2804 La première vague nous porte vers Lui, pour Lui: ton Nom, ton Règne, ta Volonté! C'est le propre de l'amour que de penser d'abord à Celui que nous aimons. En chacune de ces trois demandes, nous ne "nous" nommons pas, mais c'est "le désir ardent", "l'angoisse" même, du Fils bien-aimé pour la Gloire de son Père, qui nous saisit (cf. Lc 22, 14; 12, 50): "Que soit sanctifié ... Que vienne ... Que soit faite ...": ces trois supplications sont déjà exaucées dans le Sacrifice du Christ Sauveur, mais elles sont tournées désormais, dans l'espérance, vers leur accomplissement final, tant que Dieu n'est pas encore tout en tous (cf. 1Co 15, 28).
2804

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2805 La seconde vague de demandes se déroule dans le mouvement de certaines épiclèses eucharistiques: elle est offrande de nos attentes et attire le regard du Père des miséricordes. Elle monte de nous et nous concerne dès maintenant, en ce monde-ci: "donne-nous ... pardonne-nous ... ne nous laisse pas ... délivre-nous". La quatrième et la cinquième demandes concernent notre vie, comme telle, soit pour la nourrir, soit pour la guérir du péché; les deux dernières concernent notre combat pour la victoire de la Vie, le combat même de la prière.
2805

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2806 Par les trois premières demandes, nous sommes affermis dans la foi, emplis d'espérance et embrasés par la charité. Créatures et encore pécheurs, nous devons demander pour nous, ce "nous" aux mesures du monde et de l'histoire, que nous offrons à l'amour sans mesure de notre Dieu. Car c'est par le Nom de son Christ et le Règne de son Esprit Saint que notre Père accomplit son Dessein de salut, pour nous et pour le monde entier.
2806

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Que ton Nom soit sanctifié
2807 Le terme "sanctifier" doit s'entendre ici, non d'abord dans son sens causatif (Dieu seul sanctifie, rend saint) mais surtout dans un sens estimatif: reconnaître comme saint, traiter d'une manière sainte. C'est ainsi que, dans l'adoration, cette invocation est parfois comprise comme une louange et une action de grâces (cf. Ps 111, 9; Lc 1, 49). Mais cette demande nous est enseignée par Jésus comme un optatif: une demande, un désir et une attente où Dieu et l'homme sont engagés. Dès la première demande à notre Père, nous sommes plongés dans le mystère intime de sa Divinité et dans le drame du salut de notre humanité. Lui demander que son Nom soit sanctifié nous implique dans "le Dessein bienveillant qu'il avait formé par avance" pour que "nous soyons saints et immaculés en sa présence, dans l'amour" (cf. Ep 1, 9. 4).
2807

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2808 Aux moments décisifs de son Economie, Dieu révèle son Nom, mais il le révèle en accomplissant son œuvre. Or cette œuvre ne se réalise pour nous et en nous que si son Nom est sanctifié par nous et en nous.
2808

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2809 La Sainteté de Dieu est le foyer inaccessible de son mystère éternel. Ce qui en est manifesté dans la création et l'histoire, l'Écriture l'appelle la Gloire, le rayonnement de sa Majesté (cf. Ps 8; Is 6, 3). En faisant l'homme "à son image et à sa ressemblance" (Gn 1, 26), Dieu "le couronne de gloire" (Ps 8, 6), mais en péchant l'homme est "privé de la Gloire de Dieu" (Rm 3, 23). Dès lors, Dieu va manifester sa Sainteté en révélant et en donnant son Nom, afin de restaurer l'homme "à l'image de son Créateur" (Col 3, 10).
2809

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2810 Dans la promesse faite à Abraham, et le serment qui l'accompagne (cf. He 6, 13), Dieu s'engage lui-même mais sans dévoiler son Nom. C'est à Moïse qu'il commence à le révéler (cf. Ex 3, 14) et il le manifeste aux yeux de tout le peuple en le sauvant des Egyptiens: "il s'est couvert de Gloire" (Ex 15, 1). Depuis l'Alliance du Sinaï, ce peuple est "sien" et il doit être une "nation sainte" (ou consacrée, c'est le même mot en hébreu: cf. Ex 19, 5-6) parce que le Nom de Dieu habite en lui.
2810

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2811 Or, malgré la Loi sainte que lui donne et redonne le Dieu Saint (cf. Lv 19, 2: "Soyez saints, car moi, votre Dieu, je suis saint"), et bien que le Seigneur, "eu égard à son Nom", use de patience, le peuple se détourne du Saint d'Israël et "profane son Nom parmi les nations" (cf. Ez 20; 36). C'est pourquoi les justes de l'Ancienne Alliance, les pauvres revenus d'exil et les prophètes ont été brûlés par la passion du Nom.
2811

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2812 Finalement, c'est en Jésus que le Nom du Dieu Saint nous est révélé et donné, dans la chair, comme Sauveur (cf. Mt 1, 21; Lc 1, 31): révélé par ce qu'il Est, par sa Parole et par son Sacrifice (cf. Jn 8, 28; 17, 8; 17, 17-19). C'est le cœur de sa prière sacerdotale: "Père saint ... pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient eux aussi consacrés en vérité" (Jn 17, 19). C'est parce qu'il "sanctifie" lui-même son Nom (cf. Ez 20, 39; 36, 20-21) que Jésus nous "manifeste" le Nom du Père (Jn 17, 6). Au terme de sa Pâque, le Père lui donne alors le Nom qui est au-dessus de tout nom: Jésus est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (cf. Ph 2, 9-11).
2812

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2813 Dans l'eau du Baptême, nous avons été "lavés, sanctifiés, justifiés par le Nom du Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de notre Dieu" (1Co 6, 11). En toute notre vie, notre Père "nous appelle à la sanctification" (1Th 4, 7), et, puisque c'est "par lui que nous sommes dans le Christ Jésus, qui est devenu pour nous sanctification" (1Co 1, 30), il y va de sa Gloire et de notre vie que son Nom soit sanctifié en nous et par nous. Telle est l'urgence de notre première demande.
Qui pourrait sanctifier Dieu, puisque lui-même sanctifie? mais nous inspirant de cette parole ‘Soyez saints, parce que moi je suis Saint' (Lv 20, 26), nous demandons que, sanctifiés par le baptême, nous persévérions dans ce que nous avons commencé à être. Et cela nous le demandons tous les jours, car nous fautons quotidiennement et nous devons purifier nos péchés par une sanctification sans cesse reprise... Nous recourrons donc à la prière pour que cette sainteté demeure en nous (S. Cyprien, Dom. orat. 12: PL 4, 526A-527A).
2813

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2814 Il dépend inséparablement de notre vie et de notre prière que son Nom soit sanctifié parmi les nations:
Nous demandons à Dieu de sanctifier son Nom, car c'est par la sainteté qu'il sauve et sanctifie toute la création... Il s'agit du Nom qui donne le salut au monde perdu, mais nous demandons que ce Nom de Dieu soit sanctifié en nous par notre vie. Car si nous vivons bien, le nom divin est béni; mais si nous vivons mal, il est blasphémé, selon la parole de l'Apôtre: ‘Le Nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations' (Rm 2, 24; Ez 36, 20-22). Nous prions donc pour mériter d'avoir en nos âmes autant de sainteté qu'est saint le nom de notre Dieu (S. Pierre Chrysologue, serm. 71: PL 52, 402A).
Quand nous disons ‘Que ton Nom soit sanctifié', nous demandons qu'il soit sanctifié en nous, qui sommes en lui, mais aussi dans les autres que la grâce de Dieu attend encore, afin de nous conformer au précepte qui nous oblige de prier pour tous, même pour nos ennemis. Voilà pourquoi nous ne disons pas expressément: Que ton Nom soit sanctifié ‘en nous', car nous demandons qu'il le soit dans tous les hommes (Tertullien, or. 3).
2814

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2815 Cette demande, qui les contient toutes, est exaucée par la prière du Christ, comme les six autres demandes qui suivent. La prière à notre Père est notre prière si elle est priée "dans le Nom" de Jésus (cf. Jn 14, 13; 15, 16; 16, 24. 26). Jésus demande dans sa prière sacerdotale: "Père saint, garde en ton Nom ceux que tu m'as donnés" (Jn 17, 11).
2815

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Que ton Règne vienne
2816 Dans le Nouveau Testament, le même mot Basileia peut se traduire par royauté (nom abstrait), royaume (nom concret) ou règne (nom d'action). Le Royaume de Dieu est avant nous. Il s'est approché dans le Verbe incarné, il est annoncé à travers tout l'Evangile, il est venu dans la mort et la Résurrection du Christ. Le Royaume de Dieu vient dès la sainte Cène et dans l'Eucharistie, il est au milieu de nous. Le Royaume viendra dans la gloire lorsque le Christ le remettra à son Père:
Il se peut même que le Règne de Dieu signifie le Christ en personne, lui que nous appelons de nos voeux tous les jours, et dont nous voulons hâter l'avènement par notre attente. Comme il est notre Résurrection, car en lui nous ressuscitons, et peut être aussi le Règne de Dieu, car en lui nous régnerons (S. Cyprien, Dom. orat. 13: PL 4, 527C-528A).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2817 Cette demande, c'est le "Marana Tha", le cri de l'Esprit et de l'Epouse: "Viens, Seigneur Jésus":
Quand bien même cette prière ne nous aurait pas fait un devoir de demander l'avènement de ce Règne, nous aurions de nous-mêmes poussé ce cri, en nous hâtant d'aller étreindre nos espérances. Les âmes des martyrs, sous l'autel, invoquent le Seigneur à grands cris: ‘Jusques à quand, Seigneur, tarderas-tu à demander compte de notre sang aux habitants de la terre?' (Ap 6, 10). Ils doivent en effet obtenir justice, à la fin des temps. Seigneur, hâte donc la venue de ton règne!" (Tertullien, or. 5).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2818 Dans la prière du Seigneur, il s'agit principalement de la venue finale du Règne de Dieu par le retour du Christ (cf. Tt 2, 13). Mais ce désir ne distrait pas l'Église de sa mission dans ce monde-ci, il l'y engage plutôt. Car depuis la Pentecôte, la venue du Règne est l'œuvre de l'Esprit du Seigneur "qui poursuit son œuvre dans le monde et achève toute sanctification" (MR, prière eucharistique IV).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2819 "Le Règne de Dieu est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint" (Rm 14, 17). Les derniers temps où nous sommes sont ceux de l'effusion de l'Esprit Saint. Dès lors est engagé un combat décisif entre "la chair" et l'Esprit (cf. Ga 5, 16-25):
Seul un cœur pur peut dire avec assurance: ‘Que ton Règne vienne'. Il faut avoir été à l'école de Paul pour dire: ‘Que le péché ne règne donc plus dans notre corps mortel' (Rm 6, 12). Celui qui se garde pur dans ses actions, ses pensées et ses paroles, peut dire à Dieu: ‘Que ton Règne vienne!' (S. Cyrille de Jérusalem, catech. myst. 5, 13: PG 33, 1120A).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2820 Dans un discernement selon l'Esprit, les chrétiens doivent distinguer entre la croissance du Règne de Dieu et le progrès de la culture et de la société où ils sont engagés. Cette distinction n'est pas une séparation. La vocation de l'homme à la vie éternelle ne supprime pas mais renforce son devoir de mettre en pratique les énergies et les moyens reçus du Créateur pour servir en ce monde la justice et la paix (cf. GS 22; 32; 39; 45; EN 31).
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