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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1141 L'assemblée qui célèbre est la communauté des baptisés qui, "par la régénération et l'onction de l'Esprit Saint, sont consacrés pour être une maison spirituelle et un sacerdoce saint, pour offrir, moyennant toutes les oeuvres du chrétien, des sacrifices spirituels" (LG 10). Ce "sacerdoce commun" est celui du Christ, unique Prêtre, participé par tous ses membres (cf. LG 10; 34; PO 2):
La Mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active aux célébrations liturgiques, qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son Baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien "race élue, peuple royal, nation sainte, peuple racheté" (1P 2, 9; cf. 2, 4-5) (SC 14).
1141

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1142Mais "tous les membres n'ont pas la même fonction" (Rm 12, 4). Certains membres sont appelés par Dieu, dans et par l'Église, à un service spécial de la communauté. Ces serviteurs sont choisis et consacrés par le sacrement de l'Ordre, par lequel l'Esprit Saint les rend aptes à agir en la personne du Christ-Tête pour le service de tous les membres de l'Église (cf. PO 2 et 15). Le ministre ordonné est comme "l'icône" du Christ Prêtre. Puisque c'est dans l'Eucharistie que se manifeste pleinement le sacrement de l'Église, c'est dans la présidence de l'Eucharistie que le ministère de l'évêque apparaît d'abord, et en Communion avec lui, celui des prêtres et des diacres.
1142

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1143 En vue de servir les fonctions du sacerdoce commun des fidèles, il existe aussi d'autres ministères particuliers, non consacrés par le sacrement de l'Ordre, et dont la fonction est déterminée par les évêques selon les traditions liturgiques et les besoins pastoraux. "Même les servants, les lecteurs, les commentateurs et ceux qui appartiennent à la chorale s'acquittent d'un véritable ministère liturgique" (SC 29).
1143

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1144 Ainsi, dans la célébration des sacrements, c'est toute l'assemblée qui est "liturge", chacun selon sa fonction, mais dans "l'unité de l'Esprit" qui agit en tous. "Dans les célébrations liturgiques, chacun, ministre ou fidèle, en s'acquittant de sa fonction, fera seulement et totalement ce qui lui revient en vertu de la nature de la chose et des normes liturgiques" (SC 28).
1144

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II Comment célébrer?
Signes et symboles
1145 Une célébration sacramentelle est tissée de signes et de symboles. Selon la pédagogie divine du salut, leur signification s'enracine dans l'œuvre de la création et dans la culture humaine, se précise dans les événements de l'Ancienne Alliance et se révèle pleinement dans la personne et l'œuvre du Christ.
1145

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1146 Signes du monde des hommes. Dans la vie humaine, signes et symboles occupent une place importante. L'homme étant un être à la fois corporel et spirituel, exprime et perçoit les réalités spirituelles à travers des signes et des symboles matériels. Comme être social, l'homme a besoin de signes et de symboles pour communiquer avec autrui, par le langage, par des gestes, par des actions. Il en est de même pour sa relation à Dieu.
1146

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1147 Dieu parle à l'homme à travers la création visible. Le cosmos matériel se présente à l'intelligence de l'homme pour qu'il y lise les traces de son Créateur (cf. Sg 13, 1; Rm 1, 19-20; Ac 14, 17). La lumière et la nuit, le vent et le feu, l'eau et la terre, l'arbre et les fruits parlent de Dieu, symbolisent à la fois sa grandeur et sa proximité.
1147

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1148 En tant que créatures, ces réalités sensibles peuvent devenir le lieu d'expression de l'action de Dieu qui sanctifie les hommes, et de l'action des hommes qui rendent leur culte à Dieu. Il en est de même des signes et des symboles de la vie sociale des hommes: laver et oindre, rompre le pain et partager la coupe peuvent exprimer la présence sanctifiante de Dieu et la gratitude de l'homme devant son Créateur.
1148

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1149 Les grandes religions de l'humanité témoignent, souvent de façon impressionnante, de ce sens cosmique et symbolique des rites religieux. La liturgie de l'Église présuppose, intègre et sanctifie des éléments de la création et de la culture humaine en leur conférant la dignité de signes de la grâce, de la création nouvelle en Jésus-Christ.
1149

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1150 Signes de l'Alliance. Le peuple élu reçoit de Dieu des signes et des symboles distinctifs qui marquent sa vie liturgique: ce ne sont plus seulement des célébrations de cycles cosmiques et des gestes sociaux, mais des signes de l'Alliance, des symboles des hauts faits de Dieu pour son peuple. Parmi ces signes liturgiques de l'Ancienne Alliance on peut nommer la circoncision, l'onction et la consécration des rois et des prêtres, l'imposition des mains, les sacrifices, et surtout la pâque. L'Église voit en ces signes une préfiguration des sacrements de la Nouvelle Alliance.
1150

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1151Signes assumés par le Christ. Dans sa prédication, le Seigneur Jésus se sert souvent des signes de la création pour faire connaître les mystères du Royaume de Dieu (cf. Lc 8, 10). Il accomplit ses guérisons ou souligne sa prédication avec des signes matériels ou des gestes symboliques (cf. Jn 9, 6; Mc 7, 33-35; 8, 22-25). Il donne un sens nouveau aux faits et aux signes de l'Ancienne Alliance, surtout à l'Exode et à la Pâque (cf. Lc 9, 31; 22, 7-20), car il est lui-même le sens de tous ces signes.
1151

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1152Signes sacramentels. Depuis la Pentecôte, c'est à travers les signes sacramentels de son Église que l'Esprit Saint œuvre la sanctification. Les sacrements de l'Église n'abolissent pas, mais purifient et intègrent toute la richesse des signes et des symboles du cosmos et de la vie sociale. En outre, ils accomplissent les types et les figures de l'Ancienne Alliance, ils signifient et réalisent le salut opéré par le Christ, et ils préfigurent et anticipent la gloire du ciel.
1152

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Paroles et actions
1153 Une célébration sacramentelle est une rencontre des enfants de Dieu avec leur Père, dans le Christ et l'Esprit Saint, et cette rencontre s'exprime comme un dialogue, à travers des actions et des paroles. Certes, les actions symboliques sont elles-mêmes déjà un langage, mais il faut que la Parole de Dieu et la réponse de foi accompagnent et vivifient ces actions, pour que la semence du Royaume porte son fruit dans la bonne terre. Les actions liturgiques signifient ce que la Parole de Dieu exprime: à la fois l'initiative gratuite de Dieu et la réponse de foi de son peuple.
1153

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1154 La liturgie de la Parole est partie intégrante des célébrations sacramentelles. Pour nourrir la foi des fidèles, les signes de la Parole de Dieu doivent être mis en valeur: le livre de la Parole (lectionnaire ou évangéliaire), sa vénération (procession, encens, lumière), le lieu de son annonce (ambon), sa lecture audible et intelligible, l'homélie du ministres qui prolonge sa proclamation, les réponses de l'assemblée (acclamations, psaumes de méditation, litanies, confession de foi, ...).
1154

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1155 Indissociables en tant que signes et enseignement, la parole et l'action liturgiques le sont aussi en tant que réalisant ce qu'ils signifient. L'Esprit Saint ne donne pas seulement l'intelligence de la Parole de Dieu en suscitant la foi; par les sacrements il réalise aussi les "merveilles" de Dieu annoncées par la Parole: il rend présent et communique l'œuvre du Père accomplie par le Fils Bien-aimé.
1155

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Chant et musique
1156 "La tradition musicale de l'Église universelle a créé un trésor d'une valeur inestimable qui l'emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle" (SC 112). La composition et le chant des Psaumes inspirés, souvent accompagnés d'instruments de musique, sont déjà étroitement liés aux célébrations liturgiques de l'Ancienne Alliance. L'Église continue et développe cette tradition: "Récitez entre vous des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre cœur" (Ep 5, 19; cf. Col 3, 16-17). "Celui qui chante prie deux fois" (cf. S. Augustin, Psal. 72, 1).
1156

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1157 Le chant et la musique remplissent leur fonction de signes d'une manière d'autant plus significative qu'ils sont "en connexion plus étroite avec l'action liturgique" (SC 112), selon trois critères principaux: la beauté expressive de la prière, la participation unanime de l'assemblée aux moments prévus et le caractère solennel de la célébration. Ils participent ainsi à la finalité des paroles et des actions liturgiques: la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles (cf. SC 112):
Combien j'ai pleuré à entendre vos hymnes, vos cantiques, les suaves accents dont retentissait votre Église! Quelle émotion j'en recueillais! Ils coulaient dans mon oreille, distillant la vérité dans mon cœur. Un grand élan de piété me soulevait, et les larmes ruisselaient sur ma joue, mais elles me faisaient du bien (S. Augustin, conf. 9, 6, 14).
1157

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1158 L'harmonie des signes (chant, musique, paroles et actions) est ici d'autant plus expressive et féconde qu'elle s'exprime dans la richesse culturelle propre au peuple de Dieu qui célèbre (cf. SC 119). C'est pourquoi le "chant religieux populaire sera intelligemment favorisé, pour que, dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-mêmes", conformément aux normes de l'Église, "la voix des fidèles puisse se faire entendre" (SC 118). Mais, "les textes destinés au chant sacré seront conformes à la doctrine catholique et même seront tirés de préférence des Saintes Écritures et des sources liturgiques" (SC 121).
1158

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Les saintes images
1159 L'image sacrée, l'Icône liturgique, représente principalement le Christ. Elle ne peut pas représenter le Dieu invisible et incompréhensible; c'est l'Incarnation du Fils de Dieu qui a inauguré une nouvelle "économie" des images:
Autrefois Dieu qui n'a ni corps, ni figure, ne pouvait absolument pas être représenté par une image. Mais maintenant qu'il s'est fait voir dans la chair et qu'il a vécu avec les hommes, je peux faire une image de ce que j'ai vu de Dieu ... Le visage découvert, nous contemplons la gloire du Seigneur (S. Jean Damascène, imag. 1, 16: PG 96, 1245A).
1159

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1160 L'iconographie chrétienne transcrit par l'image le message évangélique que l'Écriture Sainte transmet par la parole. Image et Parole s'éclairent mutuellement:
Pour dire brièvement notre profession de foi, nous conservons toutes les traditions de l'Église écrites ou non écrites qui nous ont été transmises sans changement. L'une d'elle est la représentation picturale des images, qui s'accorde avec la prédication de l'histoire évangélique, en croyant que, vraiment et non pas en apparence, le Dieu Verbe s'est fait homme, ce qui est aussi utile et aussi profitable, car les choses qui s'éclairent mutuellement ont indubitablement une signification réciproque (Cc. Nicée II, en 787: COD 111).
1160

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1161 Tous les signes de la célébration liturgique sont relatifs au Christ: les images sacrées de la sainte Mère de Dieu et des saint le sont aussi. Elles signifient en effet le Christ qui est glorifié en eux. Elles manifestent "la nuée de témoins" (He 12, 1) qui continuent à participer au salut du monde et auxquels nous sommes unis, surtout dans la célébration sacramentelle. A travers leurs icônes, c'est l'homme "à l'image de Dieu", enfin transfiguré "à sa ressemblance" (cf. Rm 8, 29; 1Jn 3, 2), qui se révèle à notre foi, et même les anges, eux aussi récapitulés dans le Christ:
Suivant la doctrine divinement inspirée de nos saints Pères et la tradition de l'Église catholique, dont nous savons qu'elle est la tradition de l'Esprit Saint qui habite en elle, nous définissions en toute certitude et justesse que les vénérables et saintes images, tout comme les représentations de la Croix précieuse et vivifiante, qu'elles soient peintes, en mosaïque ou de quelque autre matière appropriée, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu, sur les ustensiles et vêtements sacrés, sur les murs et les tableaux, dans les maisons et dans les chemins, aussi bien l'image de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus-Christ, que celle de notre Dame, la toute pure et saint Mère de Dieu, des saints anges, de tous les saints et des justes (Cc. Nicée II: DS 600).
1161

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1162 "La beauté et la couleur des images stimulent ma prière. C'est une fête pour mes yeux, autant que le spectacle de la campagne stimule mon cœur pour rendre gloire à Dieu" (S. Jean Damascène, imag. 1, 27: PG 94, 1268AB). La contemplation des icônes saintes, unie à la méditation de la Parole de Dieu et au chant des hymnes liturgiques, entre dans l'harmonie des signes de la célébration pour que le mystère célébré s'imprime dans la mémoire du cœur et s'exprime ensuite dans la vie nouvelle des fidèles.
1162

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III Quand célébrer?
Le temps liturgique
1163 "Notre Mère la sainte Église estime qu'il lui appartient de célébrer l'œuvre salvifique de son divin Époux par une commémoration sacrée, à jours fixes, tout au long de l'année. Chaque semaine, au jour qu'elle a appelé "Jour du Seigneur", elle fait mémoire de la Résurrection du Seigneur, qu'elle célèbre encore une fois par an, en même temps que sa bienheureuse Passion, par la grande solennité de Pâques. Et elle déploie tout le Mystère du Christ pendant le cycle de l'année... Tout en célébrant ainsi les mystères de la rédemption, elle ouvre aux fidèles les richesses des vertus et des mérites de son Seigneur; de la sorte, ces mystères sont en quelque manière rendus présents tout au long du temps, les fidèles sont mis en contact avec eux et remplis par la grâce du salut" (SC 102).
1163

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1164 Le peuple de Dieu, dès la loi mosaïque, a connu des fêtes fixes à partir de la Pâque, pour commémorer les actions étonnantes du Dieu Sauveur, lui en rendre grâces, en perpétuer le souvenir et apprendre aux nouvelles générations à y conformer leur conduite. Dans le temps de l'Église, situé entre la Pâque du Christ, déjà accomplie une fois pour toutes, et sa consommation dans le Royaume de Dieu, la liturgie célébrée à des jours fixes est toute empreinte de la Nouveauté du Mystère du Christ.
1164

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1165 Lorsque l'Église célèbre le mystère du Christ, il est un mot qui scande sa prière: Aujourd'hui! , en écho à la prière que lui a apprise son Seigneur (cf. Mt 6, 11) et à l'appel de l'Esprit Saint (cf. He 3, 7 – 4, 11; Ps 95, 7). Cet "aujourd'hui" du Dieu vivant où l'homme est appelé à entrer est "l'Heure" de la Pâque de Jésus qui traverse et porte toute l'histoire:
La vie s'est étendue sur tous les êtres et tous sont remplis d'une large lumière; l'Orient des orients envahit l'univers, et Celui qui était "avant l'étoile du matin" et avant les astres, immortel et immense, le grand Christ brille sur tous les êtres plus que le soleil. C'est pourquoi, pour nous qui croyons en lui, s'instaure un jour de lumière, long, éternel, qui ne s'éteint pas: la Pâque mystique (S. Hippolyte, pasch. 1-2).
1165

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Le Jour du Seigneur
1166 "L'Église célèbre le mystère pascal, en vertu d'une tradition apostolique qui remonte au jour même de la Résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le Jour du Seigneur, ou dimanche" (SC 106). Le jour de la Résurrection du Christ est à la fois le "premier jour de la semaine", mémorial du premier jour de la création, et le "huitième jour" où le Christ, après son "repos" du grand Sabbat, inaugure le Jour "que fait le Seigneur", le "jour qui ne connaît pas de soir" (cf. Matutinum in die Paschatis ritus Byzantini, Oda 9, troparium [Romae 1884] p. 11). Le "repas du Seigneur" est son centre, car c'est ici que toute la communauté des fidèles rencontre le Seigneur ressuscité qui les invite à son banquet (cf. Jn 21, 12; Lc 24, 30):
Le jour du Seigneur, le jour de la Résurrection, le jour des chrétiens, est notre jour. C'est pour cela qu'il est appelé jour du Seigneur: car c'est ce jour là que le Seigneur est monté victorieux auprès du Père. Si les païens l'appellent jour du soleil, nous aussi, nous le confessons volontiers: car aujourd'hui s'est levé la lumière du monde, aujourd'hui est apparu le soleil de justice dont les rayons apportent le salut (S. Jérôme, pasch.: CCL 78, 550, 52).
1166

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1167 Le dimanche est le jour par excellence de l'Assemblée liturgique, où les fidèles se rassemblent "pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l'Eucharistie, ils fassent mémoire de la Passion, de la Résurrection et de la Gloire du Seigneur Jésus, en rendant grâces à Dieu qui les a régénérés pour une vivante espérance par la Résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts" (SC 106):
Quand nous méditons, ô Christ, les merveilles qui furent accomplis en ce jour du dimanche de ta sainte Résurrection, nous disons: Béni est le jour du dimanche, car c'est en lui que fut le commencement de la création... le salut du monde... le renouvellement du genre humain... C'est en lui que le ciel et la terre se sont réjouis et que l'univers entier fut rempli de lumière. Béni est le jour du dimanche, car c'est en lui que furent ouvertes les portes du paradis pour qu'Adam et tous les bannis y entrent sans crainte (Fanqîth, Office syriaque d'Antioche, Vol. 6, La partie de l'été, p. 193 b).
1167

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
L'année liturgique
1168 A partir du Triduum Pascal, comme de sa source de lumière, le temps nouveau de la Résurrection emplit toute l'année liturgique de sa clarté. De proche en proche, de part et d'autre de cette source, l'année est transfigurée par la Liturgie. Elle est réellement "année de grâce du Seigneur" (cf. Lc 4, 19). L'Économie du salut est à l'œuvre dans le cadre du temps, mais depuis son accomplissement dans la Pâque de Jésus et l'effusion de l'Esprit Saint, la fin de l'histoire est anticipée, ‘en avant-goût', et le Royaume de Dieu entre dans notre temps.
1168

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1169 C'est pourquoi Pâques n'est pas simplement une fête parmi d'autres: elle est la "Fête des fêtes", "Solennité des solennités", comme l'Eucharistie est le Sacrement des sacrements (le Grand sacrement). S. Athanase l'appelle "le Grand dimanche" (ep. fest. 329: PG 26, 1366A), comme la Semaine sainte est appelée en Orient "la Grande Semaine". Le Mystère de la Résurrection, dans lequel le Christ a écrasé la mort, pénètre notre vieux temps de sa puissante énergie, jusqu'à ce que tout Lui soit soumis.
1169

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1170 Au Concile de Nicée (en 325) toutes les Églises se sont mises d'accord pour que la Pâque chrétienne soit célébrée le dimanche qui suit la pleine lune (14 Nisan) après l'équinoxe de printemps. A cause des différentes méthodes de calcul du 14 Nisan, la date de Pâques dans les Eglises d'Occident et d'Orient ne coïncide pas toujours. C'est pourquoi, ces Eglises cherchent aujourd'hui un accord, afin de parvenir de nouveau à célébrer à une date commune le jour de la Résurrection du Seigneur.
1170