Evangile de Matthieu
6,4 afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. ( ) 6,5 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. ( ) 6,6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. ( 1R 6,14 , ) 6,7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. ( ) 6,8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. ( )

6,9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;


20535 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Le Notre Père

6212 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou bien ces paroles : « Dans les cieux, » veulent dire : Dans les saints et dans les justes, car Dieu ne peut être renfermé dans l'espace. On entend ordinairement par les cieux les parties de cet univers dont la nature est plus parfaite, et si l'on admet qu'elles sont le séjour de Dieu, il faudra dire que les oiseaux sont de meilleure condition que nous, puisqu'ils vivent dans des lieux plus rapprochés de Dieu. Or, il n'est pas écrit : « Le Seigneur est proche des hommes qui habitent les lieux élevés ou les montagnes, » mais : « Il est proche de ceux qui ont le coeur contrit » (Ps 33, 19). Mais de même que le pécheur est appelé terre et que Dieu lui a dit : « Tu es terre et tu retourneras en terre, » ainsi par une raison contraire le nom de ciel convient parfaitement aux justes. C'est donc avec raison que nous disons : « Qui êtes dans les cieux, » c'est-à-dire qui êtes dans les justes, car la distance spirituelle qui sépare les justes des pécheurs est aussi grande que la distance qui, dans le monde visible, sépare le ciel de la terre. C'est pour cela que lorsque nous prions nous nous tournons vers l'orient d'où nous voyons le ciel se lever. Ce n'est pas que Dieu y soit d'une manière particulière, à l'exclusion des autres parties du monde, mais c'est pour rappeler à notre âme qu'elle doit se tourner vers la nature plus parfaite de Dieu, en même temps que notre corps qui est terrestre se tourne vers un corps céleste qui est aussi plus parfait. Il est convenable aussi que tous, les petits comme les grands, se servent de leurs sens pour concevoir des sentiments dignes de Dieu, et pour ceux qui ne peuvent se faire une idée d'un être incorporel, il vaut mieux encore croire que Dieu est dans le ciel que sur la terre.

6211 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est la nécessité qui nous force de prier pour nous, mais c'est la charité fraternelle qui nous inspire de prier pour les autres. Or la prière qu'inspire l'amour de la fraternité est plus agréable à Dieu que celle qui est dictée par la nécessité.

6210 Saint Cyprien (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Celui qui nous a donné la vie nous a enseigné aussi à prier, afin qu'en adressant au Père la prière que le Fils nous a lui même apprise, nous soyons plus facilement exaucés. C'est prier Dieu en ami et avec une espèce de familiarité que de se servir de ses propres paroles. Que le Père donc reconnaisse les paroles de son Fils dans nos prières, et puisque ce divin Fils est près du Père l'avocat qui intercède pour nos péchés, lorsque nous venons demander le pardon de nos péchés, empruntons le langage même de notre avocat. Ce ne sont pas cependant les seules paroles dont nous puissions nous servir pour prier ; il en est d'autres qui ont le même sens et qui peuvent également enflammer notre coeur.

6209 Glose (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Parmi les enseignements salutaires et les conseils divins que Notre-Seigneur donne à ceux qui croient en lui, il leur propose une formule de prière, et cette formule renferme peu de paroles ; il veut que cette brièveté même qu'il nous commande nous inspire la confiance d'être promptement exaucés. Cette prière commence ainsi : « Notre Père qui êtes dans les cieux. »

6208 Saint Cyprien (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nous ne disons pas : « Mon Père, » mais « Notre Père ; » parce que le Maître de la paix et de l'unité ne veut pas de ces prières individuelles et privées, qui omit pour objet exclusif l'intérêt de celui qui prie. Notre prière a nous doit être publique et commune ; lorsque nous prions, ce n'est pas pour un seul, c'est pour tout le peuple chrétien, car nous ne formons tous qu'un seul peuple, et Dieu a voulu qu'un seul priât pour tous comme il nous a lui-même portés tous en un seul.

6207 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Le Sauveur nous a fait connaître celui à qui doit s'adresser notre prière et le lieu qu'il habite, voyons maintenant quel doit être l'objet de nos prières. La première de toutes les demandes est celle-ci : « Que votre nom soit sanctifié. » Cette demande ne suppose pas que le nom de Dieu ne soit pas saint par lui-même, mais elle exprime le désir que la sainteté de ce nom soit reconnue par tous les hommes c'est-à-dire que les hommes aient une connaissance si parfaite de Dieu qu'ils n'estiment rien de plus saint que lui.

6206 Glose (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nous disons : « Notre Père, » expression qui est commune à tous les chrétiens, et non pas : « Mon Père, » ce qui n'appartient qu'à Jésus-Christ seul, qui est fils par nature.

6205 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Dans toute prière il faut avant tout se concilier la bienveillance de celui qu'on prie, et lui exposer ensuite l'objet de notre demande. C'est par la louange qu'on se concilie cette bienveillance, et on la place ordinairement au commencement de la prière. La loi contenait bien des préceptes sur la manière dont Dieu devait être loué, mais on n'en trouve aucun qui enjoigne au peuple d'Israël d'appeler Dieu notre Père (cf. Is 1, 2 ; 63, 16 ; 64, 8 ; Ps 81, 6 ; Ml 1, 6 ; Sg 14, 3 ; Si 23, 1.4). Car Dieu ne ur était présenté que comme un maître qui commande à ses serviteurs, et non comme un père pin de tendresse pour ses enfants. peup chrétien au contraire, d'après témoignage de Apôtre a reçu esprit d'adoption dans quel nous crions : « Mon Père, mon Père, » non point sans doute par effet de nos mérites, mais par grâce qui nous fait dire dans prière : « Mon Père. » Ce nom excite à fois charité dans nos coeurs (car qu'y a-t-il de plus cher à des enfants que ur père), un sentiment d'affectueuse supplication, qui nous fait dire à Dieu : « Notre Père, » et l'espérance presque certaine d'obtenir ce que nous demandons. Car que peut-il refuser à ses enfants qui le prient, après le bienfait inestimable de cette filiation divine ? Enfin avec quelle sollicitude celui qui dit : « Notre Père » doit veiller à ne pas se rendre indigne d'une si auguste filiation ? Ceux qui ont les richesses en partage, ou qui se glorifient d'une illustre origine doivent apprendre, du moment qu'ils sont devenus chrétiens, à ne point se conduire avec hauteur à l'égard de ceux qui sont pauvres ou de condition obscure, puisque tous ensemble ils disent à Dieu : « Notre Père, » parole qui ne peut avoir dans leur bouche ni l'accent de la piété, ni celui de la vérité, s'ils ne les reconnaissent pour leurs frères.

6204 Saint Cyprien (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou bien encore : Nous ne formons pas le souhait que Dieu soit sanctifié par nos prières, mais que son nom soit sanctifié en nous-mêmes. C'est lui qui nous a dit : « Soyez saint comme je suis saint ; » nous le supplions donc, lui qui nous a sanctifiés dans le baptême, de nous faire persévérer dans la sainteté que nous avons reçue.

6203 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Notre-Seigneur ajoute : « Qui êtes dans les cieux, » pour nous apprendre ainsi que nous avons un Père céleste et nous faire rougir lorsque nous nous abaissons au niveau des choses de la terre.

6202 Concile œcuménique (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est aussi pour nous inspirer un vif désir de parvenir à cette région où nous reconnaissons qu'habite notre Père.

6201 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: En disant : « Qui êtes dans les cieux, » il n'y renferme pas l'immensité divine, mais il détache simplement de la terre celui qui prie pour le transporter dans les régions plus élevées.

6200 Saint Cyprien (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est tous les jours que nous demandons que son nom soit sanctifié, car nous avons besoin de cette sanctification continuelle pour expier les offenses que nous commettons chaque jour de notre vie.

6199 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais pourquoi demander cette persévérance à Dieu, si, comme le prétendent les Pélagiens, Dieu ne peut la donner ? N'est-ce pas une dérision que de lui demander ce qu'on sait qu'il ne peut donner, et ce qui est au pouvoir de l'homme sans le concours de sa grâce ?

6198 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Quel mal peut résulter pour nous de notre parenté d'ici-bas alors que par une alliance bien plus sublime nous ne formons tous qu'une même famille ? Par ce nom seul de Père, nous proclamons le pardon de nos péchés, notre adoption, notre droit à l'héritage, la fraternité qui nous unit au Fils unique, et l'effusion de l'Esprit saint dans nos âmes, car personne ne peut appeler Dieu son Père, s'il n'est en possession de tous ces biens. Notre âme donc se trouve au commencement de la prière élevée tout à la fois et par la dignité de celui qu'elle invoque, et par la grandeur des bienfaits dont elle est comblée.

6197 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou bien il veut que dans la prière nous demandions que Dieu soit glorifié par notre vie, comme si nous disions à Dieu : « Accordez-nous de vivre de manière que notre vie soit pour toutes les créatures un sujet de vous louer et de vous glorifier, » car l'expression : « Qu'il soit sanctifié » est la même que celle-ci : Qu'il soit glorifié. Or, pour être digne de Dieu, la prière ne doit rien demander avant la gloire du Père, et doit subordonner tout à ses louanges.

3182 Bible des peuples sur verset 2018-12-09: Vous donc, priez ainsi. Il serait impensable que Jésus n’ait pas repris les formes traditionnelles de la prière. Pour chacune des demandes du Notre Père on peut trouver des expressions semblables dans les prières juives contemporaines. Mais cela n’enlève rien de sa force et de sa nouveauté à la prière du Seigneur. Car le sens d’un texte n’est pas fait seulement de l’addition des mots et des formules. Jésus a transformé le commandement de l’amour lorsqu’il a joint deux commandements qu’on lisait déjà, mais en des livres différents, et fortement limités par leurs contextes respectifs. Il en est de même ici. Notre Père : on le savait Père d’Israël et Jésus veut qu’il soit le Père pour chacun de nous. Que ta volonté soit faite ; la vision n’est plus la même que lorsqu’on disait : que ta loi soit observée. Pardonne-nous ; on ne disait pas : comme nous pardonnons, et le pardon n’existait qu’à l’intérieur du peuple juif, pour les autres c’était la vengeance, des hommes ou du Ciel. Délivre-nous du mal : ce n’est pas tout à fait la même chose que : délivre Israël. Et n’oublions pas que les plus anciens textes rabbiniques que nous connaissions sont postérieurs à l’Évangile : il n’est jamais sûr que les traditions sur lesquelles ils s’appuient n’ont pas été quelque peu rafraîchies par la prédication de Jésus.

3183 Bible des peuples sur verset 2018-12-09: Notre Père, celui du ciel. Jésus combine de façon originale deux expressions traditionnelles. Notre Père, celui d’Israël ( Isaïe 63.16) ; le Ciel, c’est-à-dire Dieu en son mystère. La formule : Notre Père acquiert un sens nouveau du fait de l’enseignement de Jésus : ses disciples savent qu’ils sont fils et filles de Dieu à titre personnel.

3181 Bible des peuples sur verset 2018-12-09: Jésus donne le Notre Père à ses disciples comme la prière parfaite qui vient du cœur des enfants de Dieu, parce qu’elle exprime ce qu’ils doivent demander, et dans l’ordre où ils doivent le désirer. En réalité nous avons deux textes du Notre Père, car Luc en donne un texte plus court ( 11.1). Beaucoup pensent que Matthieu donne une formule un peu élargie et mieux composée qui se serait imposée dès la première génération chrétienne, mais ce n’est pas du tout sûr. Dans Matthieu il y a douze vers qui forment sept demandes : deux chiffres parfaits. Trois (nombre de Dieu) qui se rapportent à Dieu, quatre (chiffre de la terre) qui nous concernent. Les contemporains de Jésus employaient le mot Ciel pour désigner Dieu parce qu’ils ne devaient pas prononcer son nom. De même Jésus dit : Père qui es au Ciel, c’est-à-dire : Dieu Père. Nous aussi nous continuons de parler du Ciel pour désigner un autre monde, une autre réalité immatérielle qui n’est pas en haut ni en bas, mais où Dieu est tout, et où il partage tout ce qu’il est avec ceux qui l’aiment. En nous tournant vers le Père qui est aux cieux, nous ne voulons pas dire qu’il est loin, ou très au-dessus de nous. Nous essayons seulement d’élever notre esprit vers lui. Nous reconnaissons que nos paroles ne sont pas dignes de lui, que nos préoccupations sont égoïstes et limitées quand nous les comparons à l’ampleur de ses pensées et à la générosité de son amour. Nous tourner vers lui et l’appeler notre Père nous est devenu naturel, mais c’est un privilège de ceux que Jésus a enseignés. La Bible parle de Dieu et aussi du Nom de Dieu. Toute la création n’est qu’une manifestation de Dieu. Il remplit cet univers, mais l’univers ne contient pas Dieu et Dieu n’est pas dans un endroit déterminé. Donc nous parlons de son Nom pour désigner sa présence active, son éclat, sa splendeur qui recouvre tout. C’est un peu comme mettre une distance entre ce que nous savons de lui et ce qu’il est. Que ton Nom soit sanctifié ! Que ton nom soit connu et proclamé saint ! Que ta splendeur et ta générosité se voient en tous ceux qui deviennent tes enfants ( 5.16). Que ceux qui gardent tes paroles accueillent ta présence et tes richesses. Selon Jean, le Père désire implanter en nous son Nom ( Jean 17.11), afin que nous soyons unis à lui jour et nuit, comme le Père et le Fils sont unis par l’Esprit Saint. Que ton règne vienne. Avec la venue de Jésus, son Royaume est venu à nous. Dieu règne en tout lieu où les hommes l’ont connu par la parole de Jésus. Là il peut agir sans danger d’être mal compris parce qu’il est connu selon ce qu’il est. Les croyants le reconnaissent dans le don de son Fils, dans l’humiliation du Fils et dans leur amour mutuel. À partir de cette découverte, l’amour et la miséricorde se répandent et, avec le temps, nous verrons quelques fruits de ce Royaume. Les enfants de Dieu sont des personnes réconciliées ; ils deviennent un ferment dans la société et toute la personne humaine avec ses projets, son travail, ses plans économiques et politiques, avance vers le but commun : tout et tous doivent revenir au Père. Grâce à notre travail, ou malgré notre indifférence, le Royaume de Dieu viendra, avec ou sans nous, parce qu’en réalité, il est déjà parmi nous. Que ta volonté soit faite. Telles seront les paroles de Jésus à Gethsémani ; cette parole condamne bien des prières où nous voudrions obliger Dieu à agir. Certains croient que leur foi est grande parce qu’ils s’adressent toujours à Dieu pour résoudre leurs problèmes. En réalité les enfants de Dieu élèvent leur esprit vers lui pour que la volonté de Dieu devienne leur propre volonté. Sur la terre comme au ciel. Cette précision s’applique aux trois demandes précédentes. Elle nous rappelle que tout ce qui est créé et soumis au temps dépend d’un autre monde, non créé, où le temps n’existe pas, et qui n’est autre que le mystère de Dieu. Là le Père, source de l’être divin, jouit de son infinie perfection dans le don mutuel des personnes divines, et face à lui sont ses élus : il les voit tels qu’ils seront après la résurrection. Il voit l’univers unifié dans le Christ et sa volonté réalisée et glorifiée par tous. Nous, qui vivons dans le temps, témoins d’une mise au monde dans la douleur, d’un triomphe apparent du mal, nous prions que tout se fasse d’accord avec le plan de Dieu, qui finalement se réalisera. Nous demandons au Père le pain qu’il a promis à ceux qui sont attentifs à sa Parole ( Deutéronome 8.3). L’homme moderne pense que tout son bien-être matériel provient de ses propres efforts. Mais la Bible nous dit que tout dépend à la fois de Dieu et de nous-mêmes. Seuls, nous ferons quelques miracles économiques pour un temps, mais nous gaspillerons aussi les richesses accumulées. Celui qui attend de Dieu, non pas son pain, mais notre pain, mettra toute son énergie à trouver un emploi, à faire un travail utile et à faire avancer la justice là où il travaille. Le Notre Père parle des dettes que nous devons pardonner (6.12). Mais dans 6.14 nous lisons les offenses. Il est clair que pour Jésus, dettes et offenses se ressemblent. Quand nous pardonnons à quelqu’un qui nous demande pardon, nous ne lui faisons aucun cadeau et nous n’y avons aucun mérite : c’est nous qui nous débarrassons d’une rancune ou d’une haine qui nous empoisonnait. S’attacher à son droit est une façon de s’ancrer dans ce monde. Dieu veut nous pardonner et nous rapprocher de lui, mais comment le fera-t-il si nous nous cramponnons aux choses de ce monde ? Jésus parle à des pauvres, habitués à des dettes souvent trop lourdes pour être payées, à des pauvres forcés de vivre avec des voisins qu’ils n’ont pas choisis, ce qui augmente les occasions de s’offenser mutuellement. Aujourd’hui bien des gens ont une vie indépendante et leur idéal est de ne rien devoir à personne. À cause de cette suffisance, il leur est difficile de comprendre la miséricorde de Dieu pour ces pauvres que nous sommes devant Lui. Ne nous laisse pas tomber dans la tentation. Ainsi parle celui qui est conscient de sa faiblesse. Et nous serons encore plus prudents si nous savons que l’ennemi n’est pas le mal mais le Mauvais. Quelqu’un, plus fort que nous, est à l’affût pour nous égarer, paralyser notre foi et nous jeter à terre pour peu que nous négligions les moyens que Jésus nous donne pour persévérer dans la foi et dans l’Église.

( Lc 11,2 , )
6,10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ( ) 6,11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; ( Lc 11,3 , ) 6,12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ( Lc 11,4 , ) 6,13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! ( ) 6,14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; ( )



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