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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2461 Le développement véritable est celui de l'homme tout entier. Il s'agit de faire croître la capacité de chaque personne de répondre à sa vocation, donc à l'appel de Dieu (cf. CA 29).
2461

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2462 L'aumône faite aux pauvres est un témoignage de charité fraternelle: elle est aussi une pratique de justice qui plait à Dieu.
2462

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2463 Dans la multitude d'êtres humains sans pain, sans toit, sans lieu, comment ne pas reconnaître Lazare, mendiant affamé de la parabole (cf. Lc 17, 19-31)? Comment ne pas entendre Jésus: "A moi non plus vous ne l'avez pas fait" (Mt 25, 45)?
2463

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 8
Le huitième commandement
Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain.(Ex 20, 16).
Il a été dit aux anciens: Tu ne parjureras pas, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments (Mt 5, 33).
2464 Le huitième commandement interdit de travestir la vérité dans les relations avec autrui. Cette prescription morale découle de la vocation du peuple saint à être témoin de son Dieu qui est et qui veut la vérité. Les offenses à la vérité expriment, par des paroles ou des actes, un refus de s'engager dans la rectitude morale: elles sont des infidélités foncières à Dieu et, en ce sens, sapent les bases de l'Alliance
2464

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Vivre dans la vérité
2465 L'Ancien Testament l'atteste: Dieu est source de toute vérité. Sa Parole est vérité (cf. Pr 8, 6; 2R 7, 28). Sa loi est vérité (cf. Ps 118, 142). "Sa fidélité demeure d'âge en âge" (Ps 119, 90; Lc 1, 46). Puisque Dieu est le "Véridique" (Rm 3, 4) les membres de son Peuple sont appelés à vivre dans la vérité (cf. Ps 118, 30).
2465

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2466 En Jésus-Christ, la vérité de Dieu s'est manifestée tout entière. "Plein de grâce et de vérité" (Jn 1, 14), il est la "lumière du monde" (Jn 8, 12), il est la Vérité (cf. Jn 14, 6). "Quiconque croit en lui, ne demeure pas dans les ténèbres" (Jn 12, 46). Le disciple de Jésus, "demeure dans sa parole" afin de connaître "la vérité qui rend libre" (Jn 8, 32) et qui sanctifie (cf. Jn 17, 17). Suivre Jésus, c'est vivre de "l'Esprit de vérité" (Jn 14, 17) que le Père envoie en son nom (cf. Jn 14, 26) et qui conduit "à la vérité tout entière" (Jn 14, 17; 16, 13). A ses disciples Jésus enseigne l'amour inconditionnel de la vérité: "Que votre langage soit: ‘Oui? oui', ‘Non? non'" (Mt 5, 37).
2466

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2467 L'homme se porte naturellement vers la vérité. Il est tenu de l'honorer et de l'attester: "En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu'ils sont des personnes ... sont pressés par leur nature même et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, celle tout d'abord qui concerne la religion. Il sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu'ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de la vérité" (DH 2).
2467

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2468 La vérité comme rectitude de l'agir et de la parole humaine a pour nom véracité, sincérité ou franchise. La vérité ou véracité est la vertu qui consiste à se montrer vrai en ses actes et à dire vrai en ses paroles, en se gardant de la duplicité, de la simulation et de l'hypocrisie.
2468

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2469 "Les hommes ne pourraient pas vivre ensemble s'ils n'avaient pas de confiance réciproque, c'est-à-dire s'ils ne se manifestaient pas la vérité" (S. Thomas d'A; s. th. 2-2, 109, 3, ad 1). La vertu de vérité rend justement à autrui son dû. La véracité observe un juste milieu entre ce qui doit être exprimé, et le secret qui doit être gardé: elle implique l'honnêteté et la discrétion. En justice, "un homme doit honnêtement à un autre la manifestation de la vérité" (S. Thomas d'A; s. th. 2-2, 109, 3).
2469

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2470 Le disciple du Christ accepte de "vivre dans la vérité", c'est-à-dire dans la simplicité d'une vie conforme à l'exemple du Seigneur et demeurant dans sa Vérité. "Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous mentons, nous n'agissons pas selon la vérité" (1Jn 1, 6).
2470

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. "Rendre témoignage à la vérité"
2471 Devant Pilate le Christ proclame qu'il est "venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité" (Jn 18, 37). Le chrétien n'a pas à "rougir de rendre témoignage au Seigneur" (2Tm 1, 8). Dans les situations qui demandent l'attestation de la foi, le chrétien doit la professer sans équivoque, à l'exemple de S. Paul en face de ses juges. Il lui faut garder "une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes" (Ac 24, 16).
2471

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2472 Le devoir des chrétiens de prendre part à la vie de l'Église les pousse à agir comme témoins de l'Evangile et des obligations qui en découlent. Ce témoignage est transmission de la foi en paroles et en actes. Le témoignage est un acte de justice qui établit ou fait connaître la vérité (cf. Mt 18, 16):
Tous les chrétiens, partout où ils vivent, sont tenus de manifester ... par l'exemple de leur vie et le témoignage de leur parole, l'homme nouveau qu'ils ont revêtu par le baptême, et la force du Saint-Esprit qui les a fortifiés au moyen de la confirmation (AG 11).
2472

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2473 Le martyre est le suprême témoignage rendu à la vérité de la foi; il désigne un témoigne qui va jusqu'à la mort. Le martyr rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité. Il rend témoignage à la vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il supporte la mort par un acte de force. "Laissez-moi devenir la pâture des bêtes. C'est par elles qu'il me sera donné d'arriver à Dieu" (Ignace d'Antioche, Rom. 4, 1).
2473

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2474 Avec le plus grand soin, l'Église a recueilli les souvenirs de ceux qui sont allés jusqu'au bout pour attester leur foi. Ce sont les actes des Martyrs. Ils constituent les archives de la Vérité écrites en lettres de sang:
Rien ne me servira des charmes du monde ni des royaumes de ce siècle. Il est meilleur pour moi de mourir [pour m'unir] au Christ Jésus, que de régner sur les extrémités de la terre. C'est Lui que je cherche, qui est mort pour nous; Lui que je veux, qui est ressuscité pour nous. Mon enfantement approche .... (S. Ignace d'Antioche, Rom. 6, 1-2).
Je te bénis pour m'avoir jugé digne de ce jour et de cette heure, digne d'être compté au nombre de tes martyrs ... Tu as gardé ta promesse, Dieu de la fidélité et de la vérité. Pour cette grâce et pour toute chose, je te loue, je te bénis, je te glorifie par l'éternel et céleste Grand Prêtre, Jésus-Christ, ton enfant bien-aimé. Par lui, qui est avec Toi et l'Esprit, gloire te soit rendue, maintenant et dans les siècles à venir. Amen (S. Polycarpe, mart. 14, 2-3).
2474

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. Les offenses à la vérité
2475 Les disciples du Christ ont "revêtu l'homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité" (Ep 4, 24). "Débarrassés du mensonge" (Ep 4, 25), ils ont à "rejeter toute méchanceté et toute ruse, toute forme d'hypocrisie, d'envie et de médisance" (1P 2, 1).
2475

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2476 Faux témoignage et parjure. Quand il est émis publiquement, un propos contraire à la vérité revêt une particulière gravité. Devant un tribunal, il devient un faux témoignage (cf. Pr 19, 9). Quand il est tenu sous serment, il s'agit d'un parjure. Ces manières d'agir contribuent, soit à condamner un innocent, soit à disculper un coupable ou à augmenter la sanction encourue par l'accusé (cf. Pr 18, 5). Elles compromettent gravement l'exercice de la justice et l'équité de la sentence prononcée par les juges.
2476

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2477 Le respect de la réputation des personnes interdit toute attitude et toute parole susceptibles de leur causer un injuste dommage (cf. CIC, can. 220). Se rend coupable
– de jugement téméraire celui qui, même tacitement admet comme vrai, sans fondement suffisant, un défaut moral chez le prochain.
– de médisance celui qui, sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l'ignorent les défauts et les fautes d'autrui (cf. Si 21, 28).
– de calomnie celui qui, par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à de faux jugements à leur égard.
2477

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2478 Pour éviter le jugement téméraire, chacun veillera à interpréter autant que possible dans un sens favorable les pensées, paroles et actions de son prochain:
Tout bon chrétien doit être plus prompt à sauver la proposition du prochain qu'à la condamner. Si l'on ne peut la sauver, qu'on lui demande comment il la comprend; et s'il la comprend mal, qu'on le corrige avec amour; et si cela ne suffit pas, qu'on cherche tous les moyens adaptés pour qu'en la comprenant bien il se sauve (S. Ignace, ex. spir. 22).
2478

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2479 Médisance et calomnie détruisent la réputation et l'honneur du prochain. Or, l'honneur est le témoignage social rendu à la dignité humaine, et chacun jouit d'un droit naturel à l'honneur de son nom, à sa réputation et au respect. Ainsi, la médisance et la calomnie lèsent-elles les vertus de justice et de charité.
2479

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2480 Est à proscrire toute parole ou attitude qui, par flatterie, adulation ou complaisance, encourage et confirme autrui dans la malice de ses actes et la perversité de sa conduite. L'adulation est une faute grave si elle se fait complice de vices ou de péchés graves. Le désir de rendre service ou l'amitié, ne justifient pas une duplicité du langage. L'adulation est un péché véniel quand elle désire seulement être agréable, éviter un mal, parer à une nécessité, obtenir des avantages légitimes.
2480

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2481 La jactance ou vantardise constitue une faute contre la vérité. Il en est de même de l'ironie qui vise à déprécier quelqu'un en caricaturant, de manière malveillante, tel ou tel aspect de son comportement.
2481

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2482 "Le mensonge consiste à dire le faux avec l'intention de tromper" (S. Augustin, mend. 4, 5: PL 40, 491). Le Seigneur dénonce dans le mensonge une œuvre diabolique: "Vous avez pour père le diable ... il n'y a pas de vérité en lui: quand il dit ses mensonges, il les tire de son propre fonds, parce qu'il est menteur et père du mensonge" (Jn 8, 44).
2482

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2483 Le mensonge est l'offense la plus directe à la vérité. Mentir, c'est parler ou agir contre la vérité pour induire en erreur. En blessant la relation de l'homme à la vérité et au prochain, le mensonge offense la relation fondatrice de l'homme et de sa parole au Seigneur.
2483

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2484 La gravité du mensonge se mesure selon la nature de la vérité qu'il déforme, selon les circonstances, les intentions de celui qui le commet, les préjudices subis par ceux qui en sont victimes. Si le mensonge, en soi, ne constitue qu'un péché véniel, il devient mortel quand il lèse gravement les vertus de justice et de charité.
2484

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2485 Le mensonge est condamnable dans sa nature. Il est une profanation de la parole qui a pour tâche de communiquer à d'autres la vérité connue. Le propos délibéré d'induire le prochain en erreur par des propos contraires à la vérité constitue un manquement à la justice et à la charité. La culpabilité est plus grande quand l'intention de tromper risque d'avoir des suites funestes pour ceux qui sont détournés du vrai.
2485

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2486 Le mensonge (parce qu'il est une violation de la vertu de véracité), est une véritable violence faite à autrui. Il l'atteint dans sa capacité de connaître, qui est la condition de tout jugement et de toute décision. Il contient en germe la division des esprits et tous les maux qu'elle suscite. Le mensonge est funeste pour toute société; il sape la confiance entre les hommes et déchire le tissu des relations sociales.
2486

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2487 Toute faute commise à l'égard de la justice et de la vérité appelle le devoir de réparation, même si son auteur a été pardonné. Lorsqu'il est impossible de réparer un tort publiquement, il faut le faire en secret; si celui qui a subi un préjudice ne peut être directement dédommagé, il faut lui donner satisfaction moralement, au nom de la charité. Ce devoir de réparation concerne aussi bien les fautes commises à l'égard de la réputation d'autrui. Cette réparation, morale et parfois matérielle, doit s'apprécier à la mesure du dommage qui a été causé. Elle oblige en conscience.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
IV. Le respect de la vérité
2488 Le droit à la communication de la vérité n'est pas inconditionnel. Chacun doit conformer sa vie au précepte évangélique de l'amour fraternel. Celui-ci demande, dans les situations concrètes, d'estimer s'il convient ou non de révéler la vérité à celui qui la demande.
2488

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2489 La charité et le respect de la vérité doivent dicter la réponse à toute demande d'information ou de communication. Le bien et la sécurité d'autrui, le respect de la vie privée, le bien commun sont des raisons suffisantes pour taire ce qui ne doit pas être connu, ou pour user d'un langage discret. Le devoir d'éviter le scandale commande souvent une stricte discrétion. Personne n'est tenu de révéler la vérité à qui n'a pas droit de la connaître (cf. Si 27, 16; Pr 25, 9-10).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2490 Le secret du sacrement de réconciliation est sacré, et ne peut être trahi sous aucun prétexte. "Le secret sacramentel est inviolable; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit" (CIC, can. 982).
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