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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1531 L'essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l'onction sur le front et les mains du malade (dans le rite romain) ou sur d'autres parties du corps (en Orient), onction accompagnée de la prière liturgique du prêtre célébrant qui demande la grâce spéciale de ce sacrement.
1531

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1532 La grâce spéciale du Sacrement de l'Onction des malades a comme effets:
– l'union du malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l'Église;
– le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse;
– le pardon des péchés si le malade n'a pas pu l'obtenir par le sacrement de la Pénitence;
– le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel;
– la préparation au passage à la vie éternelle.
1532

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Chapitre troisième
Les sacrements du service de la communion
1533 Le Baptême, la Confirmation et l'Eucharistie sont les sacrements de l'initiation chrétienne. Ils fondent la vocation commune de tous les disciples du Christ, vocation à la sainteté et à la mission d'évangéliser le monde. Ils confèrent les grâces nécessaires pour la vie selon l'Esprit en cette vie de pèlerins en marche vers la patrie.
1533

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1534 Deux autres sacrements, l'Ordre et le Mariage, sont ordonnés au salut d'autrui. S'ils contribuent également au salut personnel, c'est à travers le service des autres qu'ils le font. Ils confèrent une mission particulière dans l'Église et servent à l'édification du peuple de Dieu.
1534

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1535 En ces sacrements, ceux qui ont été déjà consacrés par le Baptême et la Confirmation (cf. LG 10) pour le sacerdoce commun de tous les fidèles, peuvent recevoir des consécrations particulières. Ceux qui reçoivent le sacrement de l'Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, "par la parole et la grâce de Dieu les pasteurs de l'Église" (LG 11). De leur côté, "les époux chrétiens, pour accomplir dignement les devoirs de leur état, sont fortifiés et comme consacrés par un sacrement spécial" (GS 48, 2).
1535

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Article 6
Le sacrement de l'Ordre
1536 L'Ordre est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l'Église jusqu'à la fin des temps: il est donc le sacrement du ministère apostolique. Il comporte trois degrés: l'épiscopat, le presbytérat et le diaconat.
[Sur l'institution et la mission du ministère apostolique par le Christ v. N. 871S. Ici, il n'est question que de la voie sacramentelle par laquelle est transmis ce ministère]
1536

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. Pourquoi ce nom de sacrement de l'ordre?
1537 Le mot Ordre, dans l'antiquité romaine, désignait des corps constitués au sens civil, surtout le corps de ceux qui gouvernent. Ordinatio désigne l'intégration dans un ordo. Dans l'Église, il y a des corps constitués que la Tradition, non sans fondements dans l'Écriture Sainte (cf. He 5, 6; 7, 11; Ps 110, 4), appelle dès les temps anciens du nom de taxeis (en grec), d'ordines: ainsi la liturgie parle de l'ordo episcoporum, de l'ordo presbyterorum, de l'ordo diaconorum. D'autres groupes, reçoivent aussi ce nom d'ordo: les catéchumènes, les vierges, les époux, les veuves...
1537

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1538 L'intégration dans un de ces corps de l'Église se faisait par un rite appelé ordinatio, acte religieux et liturgique, qui était une consécration, une bénédiction ou un sacrement. Aujourd'hui le mot ordinatio est réservé à l'acte sacramentel qui intègre dans l'ordre des évêques, des presbytres et des diacres et qui va au delà d'une simple élection, désignation, délégation ou institution par la communauté, car elle confère un don du Saint-Esprit permettant d'exercer un "pouvoir sacré" (sacra potestas: cf. LG 10) qui ne peut venir que du Christ lui-même, par son Église. L'ordination est aussi appelée consecratio car elle est une mise à part et une investiture par le Christ lui-même, pour son Église. L'imposition des mains de l'évêque, avec la prière consécratoire, constituent le signe visible de cette consécration.
1538

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. Le sacrement de l'Ordre dans l'économie du salut
Le sacerdoce de l'Ancienne Alliance
1539 Le peuple élu fut constitué par Dieu comme "un royaume de prêtres et une nation consacrée" (Ex 19, 6; cf. Is 61, 6). Mais au-dedans du peuple d'Israël, Dieu choisit l'une des douze tribus, celle de Lévi, mise à part pour le service liturgique (cf. Nb 1, 48-53); Dieu lui-même est sa part d'héritage (cf. Jos 13, 33). Un rite propre a consacré les origines du sacerdoce de l'Ancienne Alliance (cf. Ex 29, 1-30; Lv 8). Les prêtres y sont "établis pour intervenir en faveur des hommes dans leur relations avec Dieu, afin d'offrir dons et sacrifices pour les péchés" (cf. He 5, 1)
1539

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1540 Institué pour annoncer la parole de Dieu (cf. Ml 2, 7-9) et pour rétablir la communion avec Dieu par les sacrifices et la prière, ce sacerdoce reste pourtant impuissant à opérer le salut, ayant besoin de répéter sans cesse les sacrifices, et ne pouvant aboutir à une sanctification définitive (cf. He 5, 3; 7, 27; 10, 1-4), que seul devait opérer le sacrifice du Christ.
1540

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1541 La liturgie de l'Église voit cependant dans le sacerdoce d'Aaron et le service des lévites, tout comme dans l'institution des soixante-dix "Anciens" (cf. Nb 11, 24-25), des préfigurations du ministère ordonné de la Nouvelle Alliance. Ainsi, dans le rite latin, l'Église prie dans la préface consécratoire de l'ordination des évêques:
Dieu et Père de Jésus Christ notre Seigneur, (...) tout au long de l'ancienne Alliance tu commençais à donner forme à ton Église; dès l'origine, tu as destiné le peuple issu d'Abraham à devenir un peuple saint; tu as institué des chefs et des prêtres et toujours pourvu au service de ton sanctuaire ... (Pontificale Romanum. De Ordinatione Episcopi, presbyterorum et diaconorum 47; ed. typica altera, Polyglotte Vaticane 1990 p. 24)
1541

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1542 Lors de l'ordination des prêtres, l'Église prie:
"Seigneur, Père très saint, ... déjà dans l'Ancienne Alliance, et comme pour annoncer les sacrements à venir, tu avais mis à la tête du peuple des grands prêtres chargés de le conduire, mais tu as aussi choisi d'autres hommes que tu as associés à leur service et qui les ont secondés dans leur tâche. C'est ainsi que tu as communiqué à soixante-dix hommes, pleins de sagesse, l'esprit que tu avais donné à Moïse, et tu as fait participer les fils d'Aaron à la consécration que leur père avait reçue" (ibid n. 159 p. 91-92).
1542

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1543 Et dans la prière consécratoire pour l'ordination des diacres, l'Église confesse:
"Père très saint ... , pour l'édification de ce temple nouveau (l'Église), tu as établi des ministres des trois ordres différents, les évêques, les prêtres et les diacres, chargés, les uns et les autres, de te servir, comme autrefois, dans l'Ancienne Alliance, pour le service de ta demeure, tu avais mis à part les fils de la tribu de Lévi et tu étais leur héritage" (ibid n. 207).
1543

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
L'unique sacerdoce du Christ
1544 Toutes les préfigurations du sacerdoce de l'Ancienne Alliance trouvent leur accomplissement dans le Christ Jésus "unique médiateur entre Dieu et les hommes" (1Tm 2, 5). Melchisédech, "prêtre du Dieu Très Haut" (Gn 14, 18), est considéré par la Tradition chrétienne comme une préfiguration du sacerdoce du Christ, unique "Grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech" (He 5, 10; 6, 20), "saint, innocent, immaculé" (He 7, 26), qui, "par une oblation unique a rendu parfaits pour toujours ceux qu'il sanctifie" (He 10, 14), c'est-à-dire par l'unique sacrifice de sa Croix.
1544

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1545 Le sacrifice rédempteur du Christ est unique, accompli une fois pour toutes. Et pourtant, il est rendu présent dans le sacrifice eucharistique de l'Église. Il en est de même de l'unique sacerdoce du Christ: il est rendu présent par le sacerdoce ministériel sans que soit diminuée l'unicité du sacerdoce du Christ: "Aussi le Christ est-Il le seul vrai prêtre, les autres n'étant que ses ministres" (S. Thomas d'A; Hebr. 7, 4).
1545

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Deux participations à l'unique sacerdoce du Christ
1546 Le Christ, grand prêtre et unique médiateur, a fait de l'Église "un Royaume de prêtres pour son Dieu et Père" (Ap 1, 6; cf. Ap 5, 9-10; 1P 2, 5. 9). Toute la communauté des croyants est, comme telle, sacerdotale. Les fidèles exercent leur sacerdoce baptismal à travers leur participation, chacun selon sa vocation propre, à la mission du Christ, Prêtre, Prophète et Roi. C'est par les sacrements du Baptême et de la Confirmation que les fidèles sont "consacrés pour être ... un sacerdoce saint" (LG 10).
1546

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1547 Le sacerdoce ministériel ou hiérarchique des évêques et des prêtres, et le sacerdoce commun de tous les fidèles, bien que "l'un et l'autre, chacun selon son mode propre, participent de l'unique sacerdoce du Christ" (LG 10), diffèrent cependant essentiellement, tout en étant "ordonnés l'un à l'autre" (LG 10). En quel sens? Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d'espérance et de charité, vie selon l'Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens. Il est un des moyens par lesquels le Christ ne cesse de construire et de conduire son Église. C'est pour cela qu'il est transmis par un sacrement propre, le sacrement de l'Ordre.
1547

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En la personne du Christ-Tête (In persona Christi Capitis)...
1548 Dans le service ecclésial du ministre ordonné, c'est le Christ lui-même qui est présent à son Église en tant que Tête de son corps, Pasteur de son troupeau, grand prêtre du sacrifice rédempteur, Maître de la Vérité. C'est ce que l'Église exprime en disant que le prêtre, en vertu du sacrement de l'Ordre, agit in persona Christi Capitis (cf. LG 10; 28; SC 33; CD 11; PO 2; 6):
C'est le même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le ministre tient le rôle. Si, en vérité, celui-ci est assimilé au Souverain Prêtre, à cause de la consécration sacerdotale qu'il a reçue, il jouit du pouvoir d'agir par la puissance du Christ lui-même qu'il représente (virtute ac persona ipsius Christi) (Pie XII, enc. "Mediator Dei").
Le Christ est la source de tout le sacerdoce: car le prêtre de l'ancienne loi était figure du Christ et le prêtre de la nouvelle agit en la personne du Christ (S. Thomas d'A; s. th. 3, 22 , 4).
1548

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1549 Par le ministère ordonné, spécialement des évêques et des prêtres, la présence du Christ comme chef de l'Église, est rendue visible au milieu de la communauté des croyants (cf. LG 21). Selon la belle expression de S. Ignace d'Antioche, l'évêque est typos tou Patros, il est comme l'image vivante de Dieu le Père (Trall. 3, 1; cf. Magn. 6, 1).
1549

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1550 Cette présence du Christ dans le ministre ne doit pas être comprise comme si celui-ci était prémuni contre toutes les faiblesses humaines, l'esprit de domination, les erreurs, voire le péché. La force de l'Esprit Saint ne garantit pas de la même manière tous les actes des ministres. Tandis que dans les sacrements cette garantie est donnée, de sorte que même le péché du ministre ne peut empêcher le fruit de grâce, il existe beaucoup d'autres actes où l'empreinte humaine du ministre laisse des traces qui ne sont pas toujours le signe de la fidélité à l'Evangile, et qui peuvent nuire par conséquent à la fécondité apostolique de l'Église.
1550

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1551 Ce sacerdoce est ministériel. "Cette charge, confiée par le Seigneur aux pasteurs de son peuple, est un véritable service" (LG 24). Il est entièrement référé au Christ et aux hommes. Il dépend entièrement du Christ et de son sacerdoce unique, et il a été institué en faveur des hommes et de la communauté de l'Église. Le sacrement de l'Ordre communique "un pouvoir sacré", qui n'est autre que celui du Christ. L'exercice de cette autorité doit donc se mesurer d'après le modèle du Christ qui par amour s'est fait le dernier et le serviteur de tous (cf. Mc 10, 43-45; 1P 5, 3). "Le Seigneur a dit clairement que le soin apporté à son troupeau était une preuve d'amour pour Lui" (S. Jean Chrysostome, sac. 2, 4: PG 48, 635 D; cf. Jn 21, 15-17).
1551

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Au nom de toute l'Église
1552 Le sacerdoce ministériel n'a pas seulement pour tâche de représenter le Christ – Tête de l'Église – face à l'assemblée des fidèles, il agit aussi au nom de toute l'Église lorsqu'il présente à Dieu la prière de l'Église (cf. SC 33) et surtout lorsqu'il offre le sacrifice eucharistique (cf. LG 10).
1552

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1553 "Au nom de toute l'Église", cela ne veut pas dire que les prêtres soient les délégués de la communauté. La prière et l'offrande de l'Église sont inséparables de la prière et de l'offrande du Christ, son Chef. C'est toujours le culte du Christ dans et par son Église. C'est toute l'Église, corps du Christ, qui prie et qui s'offre, "per ipsum et cum ipso et in ipso", dans l'unité du Saint-Esprit, à Dieu le Père. Tout le corps, "caput et membra", prie et s'offre, et c'est pourquoi ceux qui, dans le corps, en sont spécialement les ministres, sont appelés ministres non seulement du Christ, mais aussi de l'Église. C'est parce que le sacerdoce ministériel représente le Christ qu'il peut représenter l'Église.
1553

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
III. Les trois degrés du sacrement de l'ordre
1554 "Le ministère ecclésiastique, institué par Dieu, est exercé dans la diversité des ordres par ceux que déjà depuis l'antiquité on appelle évêques, prêtres, diacres" (LG 28). La doctrine catholique, exprimée dans la liturgie, le magistère et la pratique constante de l'Église, reconnaît qu'il existe deux degrés de participation ministérielle au sacerdoce du Christ: l'épiscopat et le presbytérat. Le diaconat est destiné à les aider et à les servir. C'est pourquoi le terme sacerdos désigne, dans l'usage actuel, les évêques et les prêtres, mais non pas les diacres. Néanmoins, la doctrine catholique enseigne que les degrés de participation sacerdotale (épiscopat et presbytérat) et le degré de service (diaconat) sont tous les trois conférés par un acte sacramentel appelé "ordination", c'est-à-dire par le sacrement de l'Ordre:
Que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ, comme aussi l'évêque, qui est l'image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l'assemblée des apôtres: sans eux on ne peut parler d'Église (S. Ignace d'Antioche, Trall. 3, 1).
1554

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
L'ordination épiscopale – plénitude du sacrement de l'Ordre
1555 "Parmi les différents ministères qui s'exercent dans l'Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l'épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines, sont les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique" (LG 20).
1555

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1556 Pour remplir leur haute mission, "les apôtres furent enrichis par le Christ d'une effusion spéciale de l'Esprit Saint descendant sur eux; eux-mêmes, par l'imposition des mains, transmirent à leurs collaborateurs le don spirituel qui s'est communiqué jusqu'à nous à travers la consécration épiscopale" (LG 21).
1556

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1557 Le deuxième Concile du Vatican "enseigne que, par la consécration épiscopale, est conférée la plénitude du sacrement de l'Ordre, que la coutume liturgique de l'Église et la voix des saints Pères désignent en effet sous le nom de sacerdoce suprême, de réalité totale (summa) du ministère sacré" (Ibid.).
1557

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1558 "La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctifier, confère aussi des charges d'enseigner et de gouverner ... En effet, ... par l'imposition des mains et par les paroles de la consécration, la grâce de l'Esprit Saint est donnée et le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d'une façon éminente et visible, tiennent la place du Christ lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle (in Eius persona agant)" (ibid.). "Aussi, par l'Esprit Saint qui leur a été donné, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, pontifes et pasteurs" (CD 2).
1558

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1559 "C'est en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres que quelqu'un est fait membre du corps épiscopal" (LG 22). Le caractère et la nature collégiale de l'ordre épiscopal se manifestent entre autres dans l'antique pratique de l'Église qui veut que pour la consécration d'un nouvel évêque plusieurs évêques participent au sacre (cf. ibid). Pour l'ordination légitime d'un Evêque, une intervention spéciale de l'Evêque de Rome est requise aujourd'hui, en raison de sa qualité de lien suprême visible de la communion des Églises particulières dans l'Église une et de garant de leur liberté.
1559

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
1560 Chaque évêque a, comme vicaire du Christ, la charge pastorale de l'Église particulière qui lui a été confiée, mais en même temps il porte collégialement avec tous ses frères dans l'épiscopat la sollicitude pour toutes les Églises: "Si chaque évêque n'est pasteur propre que de la portion du troupeau confiée à ses soins, sa qualité de légitime successeur des Apôtres par institution divine le rend solidairement responsable de la mission apostolique de l'Église" (Pie XII, enc. "Fidei donum"; cf. LG 23; CD 4; 36; 37; AG 5; 6; 38).
1560