Lettre aux Hébreux de Paul
10,35 N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. ( ) 10,36 Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. ( ) 10,37 Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. ( Ha 2,3 , ) 10,38 Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. ( ) 10,39 Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. ( )

11,1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.


21263 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Rappelons-nous les héros de la foi

21262 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: FIDÉLITÉ ET PERSÉVÉRANCE DANS L'ÉPREUVE

21261 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: 3 - L'ACCUEIL DU SALUT PAR LES CROYANTS

3885 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Les doutes ont raison de celui qui s’isole. Pourquoi ne pas regarder ceux qui nous ont devancés, non pas l’un ou l’autre, mais cette masse de témoignages : tout ne peut pas être illusion. La foi, c’est s’accrocher à ce qu’on espère, c’est la certitude de choses qu’on ne voit pas. Les exemples choisis montrent que la foi ne peut pas rester au niveau des convictions intimes. L’important est d’agir selon la foi et de prendre des décisions inspirées par la foi. C’est pourquoi ce chapitre présente tant d’exemples bibliques d’hommes et de femmes qui ont tout risqué pour leur foi. Sans la foi, nous ne comprenons pas l’obéissance d’Abraham et sa confiance en Dieu contre tout espoir, et pas davantage Moïse abandonnant un avenir aisé pour l’impossible tâche de conduire le peuple. Sa foi l’a fait agir dans le présent comme s’il voyait l’invisible (27). Il n’est pas si simple de dire ce que croit la foi, ce qu’elle espère et ce qu’elle ne désire pas : les exemples apportés montrent des attitudes très variées. Hénok a cherché Dieu, Noé a préparé l’avenir du monde à la veille d’une catastrophe, les uns ont vécu sur terre sans chercher à s’y installer, d’autres ont donné leur vie pour défendre une patrie terrestre. Mais toujours il y a eu la certitude que Dieu voulait faire quelque chose avec eux : leur vie serait féconde, de quelque façon que ce soit. On notera le contraste au verset 35 : quelques uns, grâce à la foi, ont obtenu de Dieu la résurrection d’un fils mort (1Rois 17.23), mais d’autres ont eu la foi au point de choisir aujourd’hui la torture et la mort, pour avoir droit — plus tard — à une résurrection. Cette sélection des héros de la foi fait la place belle aux chefs, aux hommes courageux de toute sorte qui ont voulu libérer et servir leur peuple. Ce faisant, ils étaient, peut-être inconsciemment, à la recherche de la vraie patrie. Combien de gens aujourd’hui, peut-être mal-croyants et à l’écart des Églises, qui sont de fait sur la route de la cité de Dieu quand ils se sacrifient pour préparer l’avenir du monde : ce sont les Hébreux du monde moderne et Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu (16). Ces héros de la foi sont morts sans avoir vu ce que Dieu promettait, beaucoup semblent avoir échoué, mais leurs successeurs découvrent que ce sont eux qui ont bâti l’histoire authentique. L’auteur s’adresse à des Chrétiens et il leur dit : nous sommes des hommes de foi et nous sauverons notre âme. Comprenons : nous réaliserons pleinement tout ce qui est en nous, et nous atteindrons ce que Dieu nous réservait dans son éternité.

3886 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Le texte grec dit : La foi est la “substance” des choses qu’on espère. Le mot substance correspond étymologiquement au grec et il en est souvent la traduction correcte. Mais le mot grec signifie tout aussi bien l’argument, le point d’appui d’une requête, l’assurance qu’on a d’aboutir. On peut donc traduire de bien des manières. Ici l’auteur s’appuie fort heureusement sur sa double culture, juive et grecque : pour les juifs l’important est ce qu’on espère, pour les grecs, c’est la connaissance. En fait la foi chrétienne joint les deux aspects. Même si elle est ne se confond pas avec l’espérance, elle la porte. Elle est avant tout accueil d’une parole de Dieu, et parce qu’elle s’est fixée sur la promesse, parce qu’elle s’y accroche, le croyant se donne tout entier pour ce qu’il espère. Ce chapitre montre la foi à l’œuvre, il n’a pas oublié pour autant son exposition du sacerdoce du Christ. On a vu qu’il lui trouvait trois dimensions : le sacerdoce s’appuie sur un sacrifice ; il donne au Christ et à nous-mêmes un accès à Dieu ; il sauve les croyants (9.11-12). On retrouvera ici ces trois aspects : déjà on les voit personnifiés par Abel, Hénok et Noé en 11.4-7.

347 missel.free.fr sur verset 2004-08-30: Le onzième chapitre de la l’épître aux Hébreux est une synthèse de l'épopée de la foi, la marche de l'espérance dont le chef de file est Abraham qui compte d'abord sur la Parole de Dieu. L'appel de Dieu lui suffit et il n'en demande pas davantage. Il espère un héritage, un pays, une cité, une patrie, une descendance malgré les apparences contradictoires. Il vit dans un campement alors qu'on lui promet une demeure durable. Sara est âgée et il est marqué par la mort, mais on lui promet une nombreuse descendance. Dieu lui demande même son unique Isaac. La foi est un peu comme la nuée qui conduisait Moïse et le peuple au cours de l'Exode. Un refrain revient à chaque étape « grâce à la foi », « dans la foi »; la foi est le moteur de cette marche dans l'obscurité, elle est le moyen de posséder déjà ce qu'on espère, et de connaître des réalités qu'on ne voit pas. L'obéissance de la foi porte sur la Promesse. Le mot revient souvent. Dieu ne déçoit pas. Ses dons sont sans repentance (Livre des Nombres, XXIII 19). La Parole est irrévocable (épître de saint Paul aux Romains, XI 29). Elle ne revient jamais sans avoir produit son effet (Isaïe, LV 10). Jésus est la Promesse actualisée, vivante, attendue, déjà présente pour Abraham, alors même qu'il ne discerne pas encore ce qui lui est annoncé. Sa foi portait sans qu'il en soit conscient sur Jésus. La réponse de Dieu va au-delà de ce que l'homme oserait soupçonner ou demander. Il y a une parenté entre l'épreuve d'Abraham et la vie des chrétiens qui avancent à tâtons sans savoir où Dieu les mène. Rien n'est tracé d'avance. Rien n'est évident. Et pourtant dès le premier appel tout est donné. L'histoire d'une vocation est contenue dans le premier élan. Dieu en est le fondateur, l’architecte et le bâtisseur.

( Nb 23,19 , )
11,2 Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. ( ) 11,3 C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles. ( ) 11,4 C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort. ( ) 11,5 C'est par la foi qu'Énoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. ( ) 11,6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ( )



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