Livre de l'Exode
40,34 Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle. ( 1R 8,10 , ) 40,35 Moïse ne pouvait pas entrer dans la tente d'assignation, parce que la nuée restait dessus, et que la gloire de l'Éternel remplissait le tabernacle. ( ) 40,36 Aussi longtemps que durèrent leurs marches, les enfants d'Israël partaient, quand la nuée s'élevait de dessus le tabernacle. ( ) 40,37 Et quand la nuée ne s'élevait pas, ils ne partaient pas, jusqu'à ce qu'elle s'élevât. ( ) 40,38 La nuée de l'Éternel était de jour sur le tabernacle; et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d'Israël, pendant toutes leurs marches. ( )
Livre du Lévitique

1,1 L'Éternel appela Moïse; de la tente d'assignation, il lui parla et dit:


19373 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: "Les sacrifices : l'""holocauste"""

19372 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: I - LE RITUEL DES SACRIFICES

18994 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LES RÉVÉLATIONS DANS LE TABERNACLE
»L'honneur poursuit celui qui tente de s'y soustraire. Moïse, dans son humilité, estimait que sa mission de chef du peuple prenait fin avec l'érection du Tabernacle, Israël pouvant désormais satisfaire tous ses besoins spirituels sans son aide. Mais Dieu lui dit: «Aussi vrai que tu vis, j'ai pour toi une tâche bien plus grande que toutes celles que tu as accomplies jusqu'à présent: tu instruiras mes enfants sur ce qui est pur et impur, et tu leur apprendras à me présenter des offrandes.» Dieu appela alors Moïse au Tabernacle, pour lui en révéler les lois et les enseignements. Moïse, dans son humilité, n'osa pas entrer dans le Tabernacle, si bien que Dieu dut le sommer d'y entrer. Moïse ne pouvait cependant pas entrer dans le sanctuaire tant qu'il y avait une nuée dessus, signe «que les démons dominaient», mais il attendit que la nuée se soit éloignée. La voix qui appela Moïse vint du ciel sous la forme d'un tube de feu et se posa sur les deux Chérubins, d'où Moïse en perçut le son. Cette voix était aussi puissante que lors de la révélation au Sinaï, lorsque les âmes de tout Israël s'étaient enfuies dans la terreur, mais elle n'était audible que pour Moïse. Même les anges ne l'entendirent pas, car les paroles de Dieu étaient destinées exclusivement à Moïse. Aaron, lui aussi, à l'exception de trois cas où Dieu s'est révélé à lui, n'a jamais reçu ses ordres que par l'intermédiaire de Moïse. Dieu appelait Moïse deux fois par son nom, avec des mots caressants, et lorsqu'il avait répondu: «Me voici», les paroles de Dieu lui étaient révélées, et chaque commandement était une révélation spéciale. Dieu laissait toujours une pause entre les différentes lois à transmettre, afin que Moïse ait le temps de bien saisir ce qui lui était dit. (405)
Le premier jour de la dédicace du Tabernacle, pas moins de huit sections importantes de lois furent communiquées à Moïse par Dieu (406). En récompense de sa piété, Aaron et ses descendants pour l'éternité ont reçu les lois de sainteté, qui sont une distinction spéciale des prêtres, (407) et ces lois ont été révélées en ce jour. C'est aussi en ce jour qu'Aaron et ses fils ont reçu les dons des prêtres, car même si, lors de la révélation au Sinaï, Israël les avait mis de côté, ils n'ont été donnés à Aaron et à ses fils qu'en ce jour où le sanctuaire a été oint (408).
La deuxième loi révélée en ce jour est la séparation des Lévites d'avec les enfants d'Israël, afin qu'ils soient consacrés au sanctuaire. «Car Dieu n'élève personne à une fonction sans l'avoir éprouvé et trouvé digne de sa vocation. Il n'a pas dit: «Les Lévites seront à moi» avant d'avoir éprouvé cette tribu et de l'avoir trouvée digne. En Égypte, seule la tribu de Lévi observait la Torah et s'accrochait au symbole de l'alliance abrahamique, tandis que les autres tribus, abandonnant à la fois la Torah et le symbole de l'alliance, comme les Égyptiens, pratiquaient l'idolâtrie. Dans le désert, c'est cette tribu seule qui n'a pas participé à l'adoration du veau d'or. C'est donc à juste titre que le choix de Dieu s'est porté sur cette tribu pieuse, consacrée en ce jour comme servante de Dieu et de son sanctuaire. (409)
Les cérémonies liées à la consécration des lévites ont beaucoup de points communs avec les règles de purification des lépreux. A l'origine, les premiers-nés étaient les serviteurs du sanctuaire, mais à cause de l'adoration du veau d'or, ils ont perdu cette prérogative et les lévites les ont remplacés. C'est pour cette raison que les lévites étaient obligés d'observer des règles semblables à celles de la purification des lépreux, car ils prenaient la place des hommes qui, par leurs péchés, s'étaient souillés eux-mêmes. Les offrandes que les lévites apportèrent à cette occasion consistaient en deux taureaux, destinés à l'holocauste chaque fois que l'assemblée, séduite par d'autres, commet une idolâtrie ; et Israël n'aurait pas adoré le veau d'or si la foule mélangée ne l'avait pas induite en erreur. Les Lévites devaient donc offrir un autre taureau en sacrifice pour le péché, conformément à la loi qui stipule que «si toute l'assemblée d'Israël a commis un acte contraire à l'un des commandements du Seigneur concernant les choses qui ne doivent pas être faites, et si elle s'est rendue coupable, elle offrira un jeune taureau pour le péché». Les lévites ayant été choisis «pour faire le service des enfants d'Israël dans le tabernacle de la communauté et pour faire l'expiation pour les enfants d'Israël», Dieu ordonna à toute la communauté d'Israël d'assister à la consécration des lévites, car quiconque avait une offrande pour le péché devait l'apporter en personne au tabernacle. C'est pourquoi les anciens d'Israël devaient eux aussi poser leurs mains sur les lévites, conformément à la prescription selon laquelle les anciens doivent poser leurs mains sur le péché de l'assemblée. Aaron, comme les anciens, participait à la cérémonie de la consécration, en élevant chaque lévite pour montrer qu'il était désormais consacré au sanctuaire. La force extraordinaire d'Aaron est prouvée par le fait qu'il a pu soulever vingt-deux mille hommes en un jour. (411)

4856 Chouraqui sur titre livre 2019-03-30: Il crie vers Moshè... Ainsi débute ce volume, avec ces mots dont la racine est voisine du mot arabe Qur’an qui donne en français: Coran, le Cri, proclamation publique de la parole d’Allah.
Ce troisième livre du Pentateuque constitue une entité indépendante, une sorte de manuel sacerdotal qui nous fait pénétrer à l’intérieur du sanctuaire dont l’Exode avait décrit la construction. L’accent est mis sur les lois régissant le culte rendu par les kohanîm, les desservants ou prêtres, le mot levitos ayant fini par désigner en grec les kohanîm, les desservants, plutôt que leurs acolytes, léviîm, les lévites.
La source sacerdotale (P) est évidente dans le Lévitique, dont le style est caractéristique de la manière des prêtres, soucieux de maintenir la pureté des traditions.
L’impact du Lévitique sur les Hébreux et, après la naissance du christianisme, sur l’Église, est d’autant plus grand que ce livre contient 247 des 613 commandements de la Bible, et certains des plus importants puisqu’ils concernent la tora des consécrations, les rites sacrificiels et la vie du sanctuaire. Les kohanîm ou desservants sont investis d’une double mission: enseigner à Israël à distinguer le sacré du profane, la pureté de la contamination, et à purger le sanctuaire, source de toute bénédiction, de ce qui aurait pu le contaminer, donc entraver ses fonctions divines et cosmiques. L’univers de la Bible vit grâce à l’économie d’oblation des rites sacrificiels, qui en permettent l’harmonieux fonctionnement: ‘ola (montée ou holocauste), mînha (offrande) et shelamîm (sacrifices de pacification) sont les trois types de sacrifices spontanément offerts par l’homme pour renouer ses relations avec la divinité (ch. 1-3 Lv 1,1-3,17).
Hatat (défauteur) et ashâm (coulpe) sont destinés à effacer une faute ou une culpabilité (ch. 4-5 Lv 4,1-5,26). Le sacrifice et l’offrande correspondent ainsi à un besoin de l’homme, soucieux d’être en règle avec la divinité: les prophètes, cependant, ne cessent de critiquer les rites sacrificiels lorsque ceux-ci se montrent impuissants à élever l’homme à une plus grande transparence spirituelle et morale. L’offrande faite à IHVH-Adonaï, donc à ses prêtres, consiste soit en animaux ¬ gros et petit bétail, oiseaux purs ¬, soit en céréales. Le rite solennise et souvent dramatise l’offrande dont il accuse l’efficacité mystique et parfois magique. La valeur suprême du sacrifice vient de ce qu’il exprime en toute circonstance la volonté de IHVH-Adonaï révélée à Moshè. D’où l’importance d’une législation fort détaillée n’omettant aucun des détails qui donneront son efficacité au rite. Les cérémonies ont pour but suprême d’assurer le bon fonctionnement du pacte, garant de toute paix et de toute bénédiction accordée par IHVH-Adonaï à Israël et au monde (ch. 6-7 Lv 6,1-7,38).
Les chapitres 8 à 10 (Lv 8,1-10,20), qui définissent les rites de consécration du sanctuaire et de ses desservants, constituent une suite logique et chronologique des chapitres 35 à 40 de l’Exode (Ex 35,1-40,38). Il est remarquable que le récit soit dominé par la haute figure de Moshè, qui n’était pas prêtre, et non par Aarôn: partout dans la Bible, l’inspiré a priorité sur le desservant, même dans ce code sacerdotal.
Mais davantage qu’un code, le volume du Lévitique est aussi un immense poème incantatoire d’une facture parfois étonnamment moderne. La phrase lapidaire épouse toujours des rythmes haletants pour décrire l’homme de la Bible confronté, sous le regard de son Dieu, aux exigences du sacrifice, de l’offrande ou de l’oblation, comme aux fatalités de la vie et de la mort.

4237 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: Cette première section (1-71) édicte des prescriptions concernant les sacrifices qu’on offre dans le temple unique de Jérusalem. Elle précise les rites qui correspondent aux diverses classes de sacrifices : holocaustes, offrandes, sacrifices d’expiation, de communion et de réparation.

4238 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: La foi d’Israël en Yahvé n’a pas varié, mais elle a inspiré ou accompagné une évolution constante des formes religieuses. Les Hébreux n’avaient que les coutumes et croyances de leurs ancêtres : ni prêtres, ni sanctuaires, ni livres sacrés. Moïse a-t-il établi quelques prescriptions religieuses ? C’est probable, mais certainement pas tout ce que ce livre lui attribue. Arrivées en Canaan, les tribus ont eu un culte de Yahvé centré sur divers sanctuaires, prenant un peu modèle sur ce que faisaient les Cananéens dans leurs temples. Puis au temps des rois les descendants de David organisent le clergé autour du Temple de Jérusalem, veillent à la pureté du culte, codifient la liturgie. La révélation faite à Moïse au Sinaï leur donnait quelques critères solides pour adopter et adapter des formes de culte nouvelles tout en restant fidèles à l’Alliance : — Dieu est le Dieu unique, l’invisible qui n’a besoin de rien, mais qui demande que ses fidèles le servent. — Yahvé est le Dieu Saint, tout à fait différent de toutes les créatures, et de même Israël, consacré à Dieu, doit rester “saint”, c’est-à-dire séparé de toutes les autres nations. — Yahvé exige la justice : donc, la “pureté” rituelle doit être le reflet de la sainteté intérieure. Le peuple juif n’avait plus qu’un seul sanctuaire, le Temple de Jérusalem, lorsque le Lévitique fut rédigé. Le peuple y venait de partout pour y offrir des sacrifices. Le Temple bâti par le roi Salomon (Voir 1Rois 6) était un édifice de taille modeste (25 mètres de long sur 15 de large), et seuls les prêtres y pénétraient. Le peuple se rassemblait dans les cours pavées. Dans la cour principale se trouvait un grand autel, en blocs de pierre : l’autel des holocaustes, c’est-à-dire des victimes entièrement brûlées. À certaines occasions, une partie du sang de la victime se répandait sur un autre autel, beaucoup plus petit, à l’intérieur du Temple. Il y avait plusieurs sortes de sacrifices et, dans la plupart des cas, les prêtres recevaient une partie de la victime comme paiement, tandis que ceux qui avaient offert le sacrifice mangeaient l’autre partie au banquet de communion. Mais, pour les holocaustes, rien ne se mangeait puisque tout était offert à Dieu. Comme d’autres peuples, les Israélites croyaient que la vie de tout être se trouve dans le sang (Voir Genèse 9.5). C’est pourquoi le sang appartenait à Dieu et personne ne pouvait le consommer. La vie et le sang de l’animal immolé, valaient pour celui qui l’offrait : il était libéré de tout ce qui en lui déplaisait à Dieu et pouvait le conduire à la mort (Lévitique 17.11). Ce n’est pas sans raison que Jésus a voulu mourir en versant son sang pour exprimer qu’il donnait sa vie pour laver son peuple de ses fautes. La lettre aux Hébreux tire des sacrifices juifs un enseignement qu’a confirmé la passion de Jésus : “Il n’y a pas de pardon des péchés sans effusion de sang” (Hébreux 9.22). Observons l’usage fréquent de l’expression “sans tache”. Les prophètes reprocheront aux gens de ne pas observer ce commandement (Malachie 1.13). Nous offrons n’importe quoi à Dieu : ce que nous avons en trop, au lieu de lui donner ce que nous avons de meilleur.

4236 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: LE LÉVITIQUE — INTRODUCTION
Le Lévitique est au centre des cinq livres qui forment “la Loi”, le cœur de l’Ancien Testament. Son nom lui vient de ce qu’il s’étend tout spécialement sur le ministère des prêtres Lévites, et le centre du livre est la Loi de Sainteté. Elle nous dit ce que le Dieu Saint exige du peuple qui a l’honneur de lui appartenir, aussi bien pour le culte que dans sa vie journalière. C’en est assez pour le situer. Nous montrerons plus de compréhension pour ces lois et règles liturgiques, propres de temps passés, si nous voulons bien nous rappeler que la sainteté — au sens où la Bible l’entend, est toujours aussi actuelle pour nous. Elle est une des clés de la connaissance de Dieu, et nous aide à comprendre notre vocation spéciale comme peuple saint. On ne dira jamais trop que Dieu embrasse de son amour tout l’ensemble de sa création, qu’il y est présent comme il l’est dans la vie des peuples, et qu’il est tout proche de nous “dans le secret” (Matthieu 6.6). Mais il ne faudra pas oublier non plus qu’il est “saint”, c’est-à-dire totalement distinct de sa création, et que sa personnalité mystérieuse est terriblement au-dessus de tout ce que nous pouvons imaginer. Et notre mission, s’il nous a appelés à croire en son Fils Unique, ne peut se confondre avec aucun des chemins de sagesse que les hommes ont connus : Dieu nous a choisis pour son œuvre à lui, “très étonnante et mystérieuse”. Même si, aujourd’hui, nous ne sommes plus liés aux mille préceptes liturgiques ou sociologiques de la Loi, ces pages nous rediront que nous avons été séparés afin d’être un ferment. L’esprit de la Loi n’a jamais changé après la révélation faite à Moïse qui en a été le fondement. Mais il y a eu bien des développements et des adaptations. Les “livres de Moïse”, comme on les appelle, nous arrivent dans l’état où ils ont été fixés par les prêtres juifs du cinquième siècle avant Jésus, lors du retour de l’Exil. Dans une période antérieure l’influence des prophètes s’était fait sentir. Ils demandaient une foi plus dynamique, une prise de conscience des exigences de justice inscrites dans l’Alliance, une lutte contre les influences étrangères. Ils parlaient aussi de préparer un avenir. Mais après la captivité à Babylone, le besoin d’affirmer son identité pour faire face aux épreuves nationales, donne naissance en Israël à un courant conservateur qui va s’affirmer de plus en plus au cours des siècles. Beaucoup de Juifs se replient alors sur un conservatisme religieux fait de rites et de traditions que Jésus va condamner sévèrement (Matthieu 23). Ces lois forment partie des Écritures et sont donc parole de Dieu. Mais ce sont des paroles de Dieu adressées à un peuple qui n’avait pas encore reçu le Christ. Si nous les recevons, cela ne signifie pas que nous allons les mettre en pratique telles quelles, puisque nous avons passé cette première étape de formation humaine et religieuse qu’était l’Ancien Testament. Paul dans ses lettres s’en prend à ceux qui voulaient en rester aux coutumes et fêtes des Juifs (Colossiens 2.16), et tout autant à ceux qui voient d’abord dans la parole de Dieu des lois à observer (Galates 3.1-7). Mais Jésus nous invite à ne rien perdre de l’esprit qui inspirait ces lois (Matthieu 5.17-19).
Le Lévitique comprend trois parties :
— Les lois des sacrifices : chapitres 1—8.
— Les lois concernant ce qui est pur et impur : chapitres 11—15.
— Les lois sur la sainteté : chapitres 17—26

( )
1,2 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail. ( ) 1,3 Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur. ( ) 1,4 Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation. ( ) 1,5 Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation. ( ) 1,6 Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux. ( )



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