Livre du Deutéronome
3,25 διαβὰς οὖν ὄψομαι τὴν γῆν τὴν ἀγαθὴν ταύτην τὴν οὖσαν πέραν τοῦ Ιορδάνου, τὸ ὄρος τοῦτο τὸ ἀγαθὸν καὶ τὸν Ἀντιλίβανον. ( ) 3,26 καὶ ὑπερεῖδεν κύριος ἐμὲ ἕνεκεν ὑμῶν καὶ οὐκ εἰσήκουσέν μου, καὶ εἶπεν κύριος πρός με Ἱκανούσθω σοι, μὴ προσθῇς ἔτι λαλῆσαι τὸν λόγον τοῦτον· ( ) 3,27 ἀνάβηθι ἐπὶ κορυφὴν Λελαξευμένου καὶ ἀναβλέψας τοῖς ὀφθαλμοῖς κατὰ θάλασσαν καὶ βορρᾶν καὶ λίβα καὶ ἀνατολὰς καὶ ἰδὲ τοῖς ὀφθαλμοῖς σου· ὅτι οὐ διαβήσῃ τὸν Ιορδάνην τοῦτον. ( ) 3,28 καὶ ἔντειλαι Ἰησοῖ καὶ κατίσχυσον αὐτὸν καὶ παρακάλεσον αὐτόν, ὅτι οὗτος διαβήσεται πρὸ προσώπου τοῦ λαοῦ τούτου, καὶ αὐτὸς κατακληρονομήσει αὐτοῖς τὴν γῆν, ἣν ἑώρακας. ( ) 3,29 καὶ ἐνεκαθήμεθα ἐν νάπῃ σύνεγγυς οἴκου Φογωρ. ( )

4,1 Καὶ νῦν, Ισραηλ, ἄκουε τῶν δικαιωμάτων καὶ τῶν κριμάτων, ὅσα ἐγὼ διδάσκω ὑμᾶς σήμερον ποιεῖν, ἵνα ζῆτε καὶ πολυπλασιασθῆτε καὶ εἰσελθόντες κληρονομήσητε τὴν γῆν, ἣν κύριος ὁ θεὸς τῶν πατέρων ὑμῶν δίδωσιν ὑμῖν.


19479 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Observez la Loi

1581 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Les paragraphes 4.1-40 sont comme une parenthèse dans le discours de Moïse. Au moment où le discours de Moïse va passer du rappel des derniers événements à la promulgation de la Loi, il fait usage de toute sa force de persuasion pour vaincre les doutes et l’indifférence d’Israël. Ordres et commandements. Tout au long du Deutéronome nous verrons s’aligner deux, trois ou quatre mots dont le sens général est commandement et qui peuvent nous sembler plus ou moins synonymes. Certains (ici nous traduisons par ordres) indiquaient au départ une loi précise et promulguée ; ailleurs ce sont des prescriptions liturgiques. D’autres (commandements) signifient plutôt une décision de justice et “jugements” serait plus précis. Dans bien des cas il est vain de vouloir donner à chacun d’eux un sens déterminé : le fait de les joindre relève un peu de la rhétorique, la répétition fait partie de l’art du prédicateur, ce qui est le cas dans le Deutéronome. Il est bon de se rappeler que lois et décisions de justice se complètent dans l’exercice du droit. Les commandements de Dieu étaient en partie consignés par écrit, ce pouvaient être des lois conservées oralement. Mais il y avait aussi des sentences prononcées par les prêtres face aux cas concrets. Par ailleurs la Bible tient à présenter ces commandements comme ayant été dictés par Dieu à Moïse, et souvent face à des cas précis : ils étaient donc à la fois lois et sentences prononcées par Dieu.

1575 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Moïse tire la leçon des expériences passées et, pour nous convaincre d’observer la loi de Dieu, il nous invite à ouvrir les yeux : vous qui êtes restés fidèles à Yahvé, vous êtes tous vivants aujourd’hui tandis que les autres sont morts. Au milieu de tant de “morts” qui s’agitent et se disputent en ce monde, les croyants sont des vivants. Et regardez encore, dit Moïse : Y a-t-il une nation dont les lois soient aussi justes que cette Loi ? Cependant, il y a des moments dans la vie où les tentations nous assaillent et il nous semble que, si nous abandonnions l’ordre divin, nous trouverions le bonheur.

1579 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Religion et Foi Ces deux termes reviennent constamment lorsque nous parlons de notre relation à Dieu. Encore faut-il savoir ce que nous entendons par “religion” et ce que nous disons quand nous parlons de la foi. Les peuples de l’antiquité et beaucoup d’hommes aujourd’hui sont “religieux” : ils croient que le monde dans lequel ils vivent est l’œuvre d’un Dieu créateur “qui a fait le ciel et la terre et tout ce qu’ils contiennent”. C’est pourquoi nous trouvons dans toutes les religions de l’antiquité, comme aux premières pages de la Bible, des récits de création, des récits qui expliquent l’origine du monde et de l’homme. Puisque le Créateur est ainsi l’auteur de la Création, lui seul peut en donner les règles de fonctionnement : toutes les religions ont donc associé tout naturellement à leurs récits des origines des prescriptions d’ordre moral. Le Dieu de la religion (ou les dieux, car le polythéisme est très répandu), est servi par un clergé qui, au nom du peuple, le remercie des biens qu’il donne aux hommes et le prie pour qu’il renouvelle ses bienfaits au cours de l’année qui vient. Ainsi les fêtes religieuses sont-elles d’abord et avant tout faites d’actions de grâces et de prémices, comme nous le voyons encore à travers les textes rituels de l’Ancien Testament. La religion est par nature conservatrice, puisqu’elle assure la bonne marche du monde ; elle est sans “espérance” puisque l’homme n’a rien de nouveau à espérer, mais seulement à attendre que demain lui donne comme aujourd’hui ce dont il a besoin en ce monde. En ouvrant la Bible, en faisant notre “profession de foi”, nous reconnaissons que nous sommes, nous aussi, un peuple religieux ; ne disons-nous pas : “Je crois en Dieu Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre” ? Mais cette religion que nous confessons a été totalement transfigurée par la foi : le Dieu créateur s’est “révélé”, s’est manifesté au peuple d’Israël qu’il a choisi de toute éternité pour être son “témoin au milieu des nations”. Au long des siècles, Dieu s’est “révélé” dans l’histoire même d’Israël : il conduit son peuple, comme un père guide son enfant ( Deutéronome 1.31), vers une plénitude que l’homme ne peut concevoir ni même imaginer ( Éphésiens 1.15-23 ; 3.14-21 ; Colossiens 1.9-14 ; 1.25-27). Dieu s’est fait connaître tel qu’il est et il entraîne l’homme vers une communion d’amour éternel avec lui ( Jean 17.21). C’est pourquoi l’espérance, du moins telle que Paul nous l’a définie ( Romains 8.24-25) est au cœur même de notre foi, et si notre action de grâces s’élève toujours vers Dieu pour les biens reçus de lui, elle s’élève plus encore, infiniment plus, vers ce Père “qui vous a autorisés à partager l’héritage avec les saints dans la lumière”, vers celui “qui nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a fait passer dans le Royaume du Fils bien-aimé” ( Colossiens 1.12-13).

( Mc 2,18 , )
4,2 οὐ προσθήσετε πρὸς τὸ ῥῆμα, ὃ ἐγὼ ἐντέλλομαι ὑμῖν, καὶ οὐκ ἀφελεῖτε ἀπ αὐτοῦ· φυλάσσεσθε τὰς ἐντολὰς κυρίου τοῦ θεοῦ ὑμῶν, ὅσα ἐγὼ ἐντέλλομαι ὑμῖν σήμερον. ( ) 4,3 οἱ ὀφθαλμοὶ ὑμῶν ἑωράκασιν πάντα, ὅσα ἐποίησεν κύριος ὁ θεὸς ἡμῶν τῷ Βεελφεγωρ, ὅτι πᾶς ἄνθρωπος, ὅστις ἐπορεύθη ὀπίσω Βεελφεγωρ, ἐξέτριψεν αὐτὸν κύριος ὁ θεὸς ὑμῶν ἐξ ὑμῶν· ( ) 4,4 ὑμεῖς δὲ οἱ προσκείμενοι κυρίῳ τῷ θεῷ ὑμῶν ζῆτε πάντες ἐν τῇ σήμερον. ( Ml 3,6 , ) 4,5 ἴδετε δέδειχα ὑμῖν δικαιώματα καὶ κρίσεις, καθὰ ἐνετείλατό μοι κύριος, ποιῆσαι οὕτως ἐν τῇ γῇ, εἰς ἣν ὑμεῖς εἰσπορεύεσθε ἐκεῖ κληρονομεῖν αὐτήν· ( ) 4,6 καὶ φυλάξεσθε καὶ ποιήσετε, ὅτι αὕτη ἡ σοφία ὑμῶν καὶ ἡ σύνεσις ἐναντίον πάντων τῶν ἐθνῶν, ὅσοι ἐὰν ἀκούσωσιν πάντα τὰ δικαιώματα ταῦτα καὶ ἐροῦσιν Ἰδοὺ λαὸς σοφὸς καὶ ἐπιστήμων τὸ ἔθνος τὸ μέγα τοῦτο. ( )



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