Evangile de Luc
24,40 En disant cela il leur montra ses mains et ses pieds. ( ) 24,41 Et comme, dans leur joie et leur étonnement, ils hésitaient encore à croire, il leur dit : “Avez-vous ici quelque chose à manger ?” ( ) 24,42 Alors ils lui donnent une part de poisson grillé (et une portion de miel), ( ) 24,43 il le prend et le mange devant eux. ( ) 24,44 Jésus leur dit : “Rappelez-vous mes paroles lorsque j’étais encore avec vous pour vous parler : il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” ( )

24,45 Alors il leur ouvrit l’intelligence pour qu’ils comprennent les Écritures.


14992 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Jésus-Christ aurait perdu tout le fruit de sa résurrection, s'il ne fût véritablement ressuscité. Aussi ajoute-t-il: «Et qu'il ressuscitât d'entre les morts le troisième jour». Après avoir établi la vérité de son corps, il veut aussi établir l'unité de son Église: «Et qu'on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés dans toutes les nations».

14991 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais comment, pouvaient se demander les Apôtres, dans le trouble de leur âme, comment, nous qui sommes des hommes ignorants, pourrons-nous rendre ce témoignage devant les Gentils et devant les Juifs qui vous ont mis à mort. Notre-Seigneur prévient cette difficulté: «Je vous enverrai, leur dit-il, le don promis par mon Père», etc; celui que Dieu avait promis en ces termes par le prophète Joël: «Je répandrai mon esprit sur toute chair», etc. ( Jl 2, 18).

14990 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Notre-Seigneur s'est fait voir aux yeux et toucher par les mains de ses disciples, il vient de leur rappeler les témoignages des saintes Écritures, il ne lui restait plus que de leur en découvrir le véritable sens: «Alors il leur ouvrit l'esprit pour leur faire comprendre les Écritures».

14989 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Autrement, comment leur âme troublée et chancelante aurait-elle pu s'appliquer à l'étude des mystères de Jésus-Christ? il y ajoute encore l'enseignement de sa divine parole: «Il leur dit: Il est ainsi écrit, et c'est ainsi qu'il fallait que le Christ souffrît», c'est-à-dire, le supplice de la croix.

14988 Eusèbe (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Dieu lui avait en effet: «Demandez-moi, et je vous donnerai les nations pour héritage» ( Ps 2). Il était nécessaire, en effet, que ceux des Gentils qui se convertiraient à lui, fussent purifiés par sa vertu de toutes les taches et de toutes les souillures contractées au milieu des erreurs diaboliques de l'idolâtrie et des abominations d'une vie d'impudicité. Voilà pourquoi il ajoute: «Il fallait qu'on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés dans toutes les nations»; car tous ceux qui témoignent un véritable repentir, reçoivent de sa grâce et de sa miséricorde le pardon des iniquités pour l'expiation desquelles il a voulu souffrir la mort.

14987 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: L'idée du baptême dans lequel on obtient le pardon de ses péchés en renonçant aux crimes de la vie passée se trouve renfermée dans ces paroles: «Qu'on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés». Mais comment entendre que le baptême doit être donné au seul nom de Jésus-Christ, lorsque lui-même commande ailleurs de baptiser au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit? Nous répondons premièrement que ces paroles ne veulent point dire que le baptême ne doive être donné qu'au nom de Jésus-Christ, mais qu'il faut recevoir le baptême de Jésus-Christ, c'est-à-dire un baptême spirituel tout différent du baptême des Juifs, un baptême qui ne soit plus comme celui de Jean, un baptême de simple pénitence, mais une véritable participation de l'Esprit saint, comme il arriva au baptême de Jésus-Christ dans le Jourdain, alors qu'on vit l'Esprit saint descendre sur sa tête sous la forme d'une colombe. Etre baptisé au nom de Jésus-Christ, c'est donc être baptisé en la mort de Jésus-Christ. En e ffet, de même qu'il est ressuscité trois jours après sa mort, de même nous sommes plongés trois fois dans l'eau, et nous en sortons en recevant les arrhes de l'esprit d'incorruptibilité. Ajoutons que le nom de Jésus-Christ comprend en lui-même, et le Père qui donne l'onction, et le Saint-Esprit qui est l'onction même, et le Fils qui a reçu cette onction dans sa nature humaine). Le genre humain ne devait plus être divisé en deux peuples, les Juifs et les Gentils, et c'est pour réunir tous les hommes en un seul peuple, qu'il ordonne à ses Apôtres de commencer la prédication par Jérusalem, et de la terminer par les nations: «Dans toutes les nations, en commençant par Jérusalem».

14986 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: La raison de ce précepte n'est pas seulement parce que c'est aux Juifs que les oracles de Dieu ont été confiés ( Rm 3, 2); et qu'à eux appartient adoption des enfants, et gloire et alliance ( Rm 9,4 ); mais parce que Dieu veut que les Gentils, plongés dans tant d'erreurs différentes, conçoivent une vive espérance d'obtenir leur pardon, en voyant la divine miséricorde l'accorder à ceux mêmes qui ont crucifié le Fils de Dieu.

14985 Eusèbe (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Or, si les prédictions que Jésus-Christ a faites, ont déjà leur accomplissement, et si la foi du monde entier reconnaît la puissance et l'efficacité de sa parole, il est temps désormais de croire à l'auteur de cette parole, et de reconnaître aussi qu'il doit nécessairement être Dieu, puisque les oeuvres divines qu'il opère sont conformes à ses divins enseignements. C'est ce qui s'est accompli par le ministère des Apôtres: «Pour vous, vous êtes témoins de ces choses» etc; c'est-à-dire, de ma mort et de ma résurrection.

14984 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: De même qu'un général ne laisse point ses soldats marcher contre de nombreux ennemis, qu'ils ne soient parfaitement armés; ainsi le Sauveur ne permet pas à ses disciples d'affronter les combats avant la descente de l'Esprit saint: «Vous, tenez-vous eu repos dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut».

14983 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est-à-dire, d'une force qui n'a rien d'humain et qui est toute céleste. Et il ne dit pas: Jusqu'à ce que vous receviez, mais: «Jusqu'à ce que vous soyez revêtus», pour signifier la protection toute-puissante dont les couvrira l'Esprit saint.

14982 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est de cette vertu céleste, c'est-à-dire, de l'Esprit saint, que l'ange dit à Marie: «La vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre»; ( Lc 1) et que Seigneur lui-même dit ailurs: «J'ai senti qu'une vertu était sortie de moi» ( Lc 8).

14981 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais pourquoi l'Esprit saint ne descendit-il pas sur les Apôtres pendant que le Sauveur était encore sur la terre ou aussitôt qu'il l'eût quittée? Il voulait leur faire désirer ardemment cette grâce, avant de la leur accorder, car c'est lorsque la nécessité nous presse que nous nous empressons de recourir à Dieu. Il fallait auparavant que notre nature fit son entrée dans le ciel, et que notre alliance avec Dieu fût consommée. C'est alors que l'Esprit saint devait descendre et répandre dans notre âme une joie pure et sans mélange. Remarquez aussi l'obligation expresse qu'il leur impose de demeurer à Jérusalem, parce que c'est là qu'ils recevront l'Esprit saint qu'il leur a promis, et comment il les enchaîne par cette bienheureuse attente, qui les empêche de prendre de nouveau la fuite après sa résurrection. Il leur dit: «Jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut». Il ne précise pas le moment pour les tenir dans une constante vigilance. Qu'y a-t-il donc d'étonnant qu'il ne nous ait pas fait connaître le dernier jour, puisqu'il n'a pas voulu indiquer à ses Apôtres le jour qui était si proche ?

14980 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou encore, le Seigneur adonné deux fois l'Esprit saint à ses Apôtres après sa résurrection, la première fois sur la terre pour leur inspirer l'amour du prochain, et la seconde du haut du ciel pour allumer dans leurs coeurs l'amour de Dieu.

14979 Saint Grégoire le Grand (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il faut donner de sévères avertissements à ceux que leur âge ou leurs imperfections devraient éloigner du ministère de la prédication, et qui s'y jettent cependant avec présomption; car en usurpant avec autant de témérité un ministère aussi sublime et aussi redoutable, ils se ferment la voie à tout progrès dans la vertu. Voyez la Vérité elle-même qui pouvait en un instant donner à ses Apôtres la force qui leur manquait, qui leur avait donné les instructions les plus complètes sur l'objet de leurs prédications, leur commande cependant de se tenir en repos dans la ville, jusqu'à ce qu'ils soient revêtus de la force d'en haut, exemple qu'elle voulait donner à tous les siècles suivants, et qui devait détourner les âmes imparfaites de se charger témérairement du ministère de la prédication. Or, nous nous tenons en repos dans la ville, lorsque nous nous renfermons dans l'intérieur de notre âme, évitant de nous répandre dans les conversations extérieures, et attendant que nous soyons pleinement revêtus de la force divine, avant de sortir de nous-mêmes pour instruire les autres.

14978 Saint Ambroise (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais comment se fait-il que d'après saint Jean ( Jn 20,23 ), s Apôtres avaient déjà reçu alors Esprit saint, tandis qu'ici nous voyons Sauveur ur commander de demeurer dans vil, jusqu'à ce qu'ils soient revêtus de force d'en haut? Peut-être souffit-il d'abord sur s onze Apôtres pour ur donner Esprit Saint, comme étant plus parfaits, et promet-il ici de donner ensuite aux autres. Ou bien, c'est aux mêmes qu'il donne d'un côté et qu'il promet de autre. Et il n'y a en ce aucune contradiction, puisque s grâces sont différentes; ainsi Sauveur donne, d'après saint Jn, grâce d'une opération divine, et en promet une autre d'après saint Lc. En effet, première fois il donne à ses Apôtres pouvoir de remettre s. péchés (pouvoir qui est moins étendu), et Jésus-Christ le leur donne en soufflant sur eux, afin que vous croyiez que l'Esprit saint est l'esprit de Jésus-Christ, et que c'est le même que l'esprit de Dieu, car Dieu seul peut remettre les péchés. Saint Luc, au contraire, veut parler du don des langues que l'Esprit saint communiqua aux Apôtres.

14977 Saint Cyrille de Jérusalem (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou encore, il leur dit d'abord: «Recevez l'Esprit saint, afin de les préparer à le recevoir; ou il parle au présent de ce qui ne devait arriver que plus tard.

14976 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il voulait aussi prévenir le reproche que l'on pourrait faire aux Apôtres, d'avoir négligé leurs concitoyens pour aller se produire avec ostentation chez les étrangers; c'est donc devant les bourreaux eux-mêmes du Sauveur, qu'ils exposent les preuves de la résurrection, et dans cette même ville où s'est accompli cet audacieux forfait; or quelle preuve plus éclatante de la résurrection de Jésus-Christ, que la conversion et la foi de ceux mêmes qui l'ont crucifié ?

3141 Bible des peuples sur verset 2018-12-08:

Accomplissement des Écritures

Il est plus que probable que Luc a voulu faire de cette rencontre des “Pèlerins d’Emmaüs” avec Jésus ressuscité une première célébration eucharistique. Il y a là ce qu’on appelle traditionnellement les deux tables de l’Eucharistie, celle de la parole et celle du corps du Christ. Luc nous montre Jésus ressuscité donnant aux apôtres et à l’Église les bases d’une interprétation chrétienne des Écritures (24.27 et 46-47). Le dialogue de Jésus avec eux montre comment on passe d’une lecture matérielle de l’évangile à sa compréhension chrétienne, et cela grâce à l’Ancien Testament. C’est un point qu’il est bon de souligner car aujourd’hui, dans une ambiance rationaliste, on entend nier jusque dans l’Église qu’il y ait une interprétation chrétienne de l’Ancien Testament. Or c’est le contraire qui est vrai : on ne peut pas croire à l’Évangile si l’on n’a pas compris les Écritures comme l’annonce de ce qui attendait le Verbe incarné. Ici, dès le départ, les deux disciples donnent un résumé de l’évangile ; ils connaissent les faits et gestes de Jésus comme nous les lisons nous-mêmes aujourd’hui. Mais ils restent sous le coup de l’échec. Que fait Jésus pour les éclairer ? Il fait appel aux Écritures. Il va reprendre l’histoire biblique et ses mille témoignages pour montrer comment tous les pas d’une histoire habitée par Dieu ont connu une mort d’où Dieu a fait renaître la vie. Luc ne peut pas redire toute cette catéchèse de Jésus, il n’en garde que la conclusion. Le Messie devait souffrir et ressusciter. Il serait difficile de trouver un seul texte qui le dise explicitement. Mais toute l’histoire biblique est faite de morts et de résurrections. Le fameux poème du Serviteur qu’on lit en Isaïe 53 parle sans aucun doute, dans l’intention de l’auteur, de la minorité fidèle qui fera renaître Israël. Mais Dieu a voulu que, pour exprimer le destin de ce peuple fidèle, il parle d’un serviteur, de sa mort injuste et de sa résurrection, de pardon des péchés et d’une postérité de justes. Le prophète est mort et le livre reste, estampillé par Dieu : et il annonce le Christ, celui qui résume en sa personne la “descendance d’Abraham” et le destin du peuple élu. Jésus, maître en Écritures, n’épingle donc pas des phrases isolées qu’il tirerait de leur contexte pour se les appliquer : en cela il n’est pas fondamentaliste. S’il s’appuie sur des textes, c’est parce que ces textes expriment à leur manière ce qu’enseigne toute l’histoire. Il fallait que le Messie souffre, parce que tout s’était fait dans la souffrance et qu’à chaque génération l’on avait cru rester sur un échec. Au centre de l’interprétation de Jésus on retrouve le principe que lui-même avait posé en s’appelant le Fils de l’Homme. Le Fils de l’Homme, dans le livre de Daniel, c’était le peuple, et Jésus avait repris : le Fils de l’Homme, c’est moi. Jésus va donc sans crainte aux textes anciens qui ne parlent pas d’un Messie ni de la résurrection des morts. Se laissant guider par son inspiration, tout autant poétique que prophétique, Jésus tombe sur des paroles qu’on n’aurait pas pensé interpréter de cette façon, mais ce n’est pas du fondamentalisme, car le mot ou l’image qu’il a mise en relief (comme pour le serpent de bronze) répond à une intuition juste, fruit d’une longue familiarité avec l’histoire. Le chemin de Jésus peut sembler démodé et l’on pensera qu’il ne prouve rien. C’est vrai qu’on ne tirera pas des textes de l’Ancien Testament une preuve rationnelle de la résurrection. Mais ce n’est pas avec de telles preuves que Dieu nous ouvre à sa vérité : il s’adresse en nous à l’esprit, lequel est bien au-delà de la raison. Jésus a donc montré comment toutes les découvertes de la Bible sur le sens de la vie et de la souffrance, toute son expérience de Dieu, proche et caché, son expérience d’une histoire où rien ne naît sans qu’il y ait eu mort, rien ne s’écroule sans que Dieu ouvre des perspectives nouvelles… tout cela était une première révélation du Verbe de Dieu. Les disciples pouvaient le suivre ou refuser de le suivre, et c’est dans ce choix qu’était la foi. Comme le dit Jean 2.22, il leur fallait croire d’un même coup les paroles de Jésus et le sens du vieux testament : Jésus était au centre de l’Écriture. L’interprétation chrétienne de l’Écriture ne se limite donc pas à remettre les textes dans leur contexte pour ne rien dire de plus que ce que l’auteur sacré a voulu dire. Lorsque Jésus dit : “C’était dans l’Écriture”, il faut comprendre que la résurrection de Jésus donne à l’Écriture une dimension qui lui échappait auparavant. En étudiant la Bible on voit que tout au long des temps antérieurs à Jésus la tradition juive brodait sur les textes anciens à mesure que s’élargissait l’expérience du peuple de Dieu. Mais maintenant un fait nouveau, plus décisif que tous ceux qui l’avaient précédé obligeaient à une relecture des textes. En Matthieu 13.52, n’est-il pas question d’un maître de la Loi qui, ayant découvert le Royaume de Dieu, découvre des trésors nouveaux dans le texte ancien ? Dans les deux passages de Luc que nous avons cités, Jésus s’en tient à ce qui sera la base de la prédication apostolique, et c’est à ces premières leçons que Luc se réfère quand il nous dit que Jésus a instruit ses apôtres par l’Esprit Saint après la Résurrection ( Actes 1.2).

( )
24,46 Il leur dit : “Vous voyez, c’était dans l’Écriture : le Messie devait souffrir et ressusciter d’entre les morts le troisième jour. ( Jon 2,1 , ) 24,47 Et il faut ensuite que la conversion et le pardon des péchés soient proclamés en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. ( Ac 28,28 , 1Jn 2,12 ) 24,48 De cela vous êtes témoins. ( ) 24,49 De mon côté je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis ; restez en ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.” ( ) 24,50 Jésus les conduisit jusque vers Béthanie. Là il éleva les mains et les bénit ; ( )



trouve dans 1 passage(s): Apparition de Jésus ressuscité,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-3-Dimanche de Pâques annee B,
trouve dans 1 document(s) de référence: Catéchisme de l'Eglise Catholique § 108,
Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 43