Second Livre des Rois
17,37 Vous observerez et vous mettrez en pratique tous les jours les préceptes, les ordonnances, la Loi et le commandement qu’il a écrits pour vous ; vous ne servirez pas d’autres dieux. ( ) 17,38 N’oubliez pas l’Alliance que j’ai conclue avec vous et ne servez pas d’autres dieux. ( ) 17,39 C’est Yahvé, votre Dieu, que vous servirez, lui vous délivrera de la main de tous vos ennemis.” ( ) 17,40 Mais ils n’ont pas entendu, ils continuent avec leurs anciennes coutumes. ( ) 17,41 Ainsi donc, ces nations craignaient Yahvé mais elles servaient aussi leurs idoles, et leurs fils et leurs petits-fils agissent jusqu'à ce jour comme faisaient leurs pères. ( )

18,1 Ézékias, fils d’Akaz, roi de Juda, devint roi en la troisième année d’Osée fils d’Éla, roi d’Israël.


19710 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Règne d'Ézékias en Juda

19709 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: LE DERNIER SIÈCLE DU ROYAUME DE JUDA

19182 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: HEZEKIAH
Alors que le royaume du Nord descendait rapidement dans le gouffre de la destruction, un puissant élan vers le haut était donné à Juda, à la fois spirituellement et matériellement, par son roi Ézéchias. Dès son enfance, le roi avait été destiné à être sacrifié à Moloch. Sa mère ne l'avait sauvé de la mort qu'en le frottant avec le sang d'une salamandre, ce qui l'avait protégé du feu. (47) A tous égards, il était le contraire de son père. Autant ce dernier est compté parmi les pires pécheurs, autant Ézéchias est compté parmi les plus pieux d'Israël. Son premier acte en tant que roi prouve qu'il tenait l'honneur de Dieu pour sa principale préoccupation et qu'il y attachait plus d'importance que tout le reste. Il refusa d'accorder à son père des obsèques royales ; ses restes furent enterrés comme s'il avait été pauvre et de rang plébéien. Tout impie qu'il était, Achaz ne méritait rien de plus digne. (48) Dieu avait lui-même fait savoir à Ézéchias, par un signe, que son père n'aurait aucun égard pour lui. Le jour des funérailles du roi défunt, la lumière du jour ne dura que deux heures, et il fallut enterrer son corps quand la terre fut enveloppée de ténèbres. (49)
Tout au long de son règne, Ezéchias se consacra principalement à la tâche de dissiper l'ignorance de la Torah que son père avait causée. Alors qu'Achaz avait interdit l'étude de la loi, les ordres d'Ézéchias étaient les suivants: «Celui qui ne s'occupe pas de la Torah s'expose à la peine de mort». Les académies fermées sous Achaz restèrent ouvertes jour et nuit sous Ezéchias. Le roi fournit lui-même l'huile nécessaire à l'éclairage. Peu à peu, grâce à ce système, une génération se forma, si bien que l'on pouvait parcourir le pays depuis Dan jusqu'à Beer-Sheba sans trouver un seul ignorant. Les femmes mêmes et les enfants, garçons et filles, connaissaient les lois du «pur et de l'impur». (50) Pour récompenser sa piété, Dieu accorda à Ézéchias une brillante victoire sur Sennachérib.
Ce roi assyrien, qui avait conquis le monde entier, (51) déploya contre Ézéchias une armée telle qu'il n'en existe aucune, si ce n'est l'armée des quatre rois qu'Abraham mit en déroute, ou l'armée que lèveront Dieu et Magog aux temps messianiques. L'armée de Sennachérib comprenait plus de deux millions et demi de cavaliers, dont quarante-cinq mille princes assis sur des chars et entourés de leurs épouses, quatre-vingt mille soldats en armure et soixante mille avec des sabres. Le camp s'étendait sur un espace de quatre cents parasanges, et les bêtes de selle, debout côte à côte, formaient une ligne longue de quarante parasanges. L'armée était divisée en quatre divisions. Après que la première d'entre elles eut passé le Jourdain, il était presque à sec, car les soldats avaient tous étanché leur soif avec l'eau du fleuve. La deuxième division ne trouva rien d'autre pour étancher sa soif que l'eau recueillie sous les sabots des chevaux. La troisième division fut obligée de creuser des puits, et quand la quatrième division traversa le Jourdain, elle souleva de grands nuages de poussière. (52)
Avec cette vaste armée, Sennachérib se hâta d'avancer, conformément aux indications des astrologues qui l'avaient averti qu'il échouerait dans son entreprise de prise de Jérusalem s'il y arrivait plus tard que le jour fixé par eux. Son voyage n'ayant duré qu'un jour au lieu de dix, comme il l'avait prévu, il se reposa à Nob. Une plate-forme surélevée avait été érigée pour Sennachérib, d'où il pouvait voir Jérusalem. Dès qu'il aperçut la capitale de la Judée, le roi assyrien s'exclama: «Qu'est-ce que c'est que cette Jérusalem, la ville pour laquelle j'ai rassemblé toute mon armée, pour laquelle j'ai d'abord conquis tous les autres pays ? N'est-elle pas plus petite et plus faible que toutes les villes des nations que j'ai soumises de ma main puissante ?» Il s'étira, secoua la tête et agita la main avec mépris en direction du mont du Temple et du sanctuaire qui le couronnait. Lorsque ses guerriers le pressèrent d'attaquer Jérusalem, il leur demanda de prendre leurs aises pour une nuit et de se préparer à prendre la ville d'assaut le lendemain. L'entreprise ne paraissait pas très importante. Chaque guerrier n'aurait qu'à ramasser sur la muraille autant de mortier qu'il en faut pour cacheter une lettre, et la ville entière disparaîtrait. Mais Sennachérib commit l'erreur de ne pas passer directement à l'attaque de la ville. S'il avait donné l'assaut tout de suite, il aurait réussi, car le péché de Saül contre le prêtre de Nob n'avait pas encore été entièrement expié ; le jour même, il l'a été. (53) Dans la nuit suivante, qui était la nuit de la Pâque, quand Ézéchias et le peuple commencèrent à chanter les psaumes du Hallel, (54) l'armée géante fut anéantie. L'archange Gabriel (55), envoyé par Dieu pour faire mûrir les fruits des champs, fut chargé de s'occuper de faire disparaître les Assyriens, et il s'acquitta si bien de sa mission que, de tous les millions de l'armée, Sennachérib seul fut sauvé avec ses deux fils, son gendre (56) Nabuchodonosor, et Nabuzaradan. (57) La mort des Assyriens se produisit lorsque l'ange leur permit d'entendre le «chant des célestes». (58) Leurs âmes furent brûlées, mais leurs vêtements restèrent intacts. (59) Une telle fin était trop belle pour Sennachérib. On lui réserva une mort infamante. Dans sa fuite de Jérusalem, il rencontra une apparition divine sous l'aspect d'un vieillard. Il interrogea Sennachérib sur ce qu'il dirait aux rois alliés, en réponse à leur demande sur le sort de leurs fils à Jérusalem. Sennachérib avoua sa crainte d'une rencontre avec ces rois. Le vieillard lui conseilla de se faire couper les cheveux, ce qui changerait son apparence à l'extrême. Sennachérib accepta et son conseiller l'envoya chercher une paire de ciseaux dans une maison des environs. Il y trouva des anges déguisés qui s'occupaient d'un moulin à bras. Ils lui promirent de lui donner les ciseaux à condition qu'il moudrait une mesure de grain pour eux. Lorsque Sennachérib revint auprès du vieillard, il était tard et il faisait nuit, et il dut se procurer du feu avant de pouvoir couper ses cheveux. Comme il attisait le feu, une étincelle vola dans sa barbe et la brûla, et il dut sacrifier sa barbe en même temps que ses cheveux. De retour en Assyrie, Sennachérib trouva une planche qu'il vénéra comme une idole, car elle faisait partie de l'arche qui avait sauvé Noé du déluge. Il fit le vœu de sacrifier ses fils à cette idole s'il réussissait dans ses prochaines entreprises. Mais ses fils entendirent ses vœux, tuèrent leur père (60) et s'enfuirent à Kardu où ils libérèrent les captifs juifs qui y étaient enfermés en grand nombre. Avec eux, ils Mchèrent vers Jérusalem et y devinrent prosélytes. Les célèbres savants Shemaiah et Abtalion étaient les descendants de ces deux fils de Sennachérib. (61)

1541 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Les deux chapitres qui suivent et dont on retrouve l’équivalent en Isaïe 37-38 soulèvent bien des questions. Dans les annales assyriennes Sennakérib se vante d’avoir assiégé Jérusalem en 701 après avoir pillé les villes de Juda ; il a imposé un fort tribut à Ézékias. Par ailleurs il a été assassiné en 681. Dans notre texte il y a bien des confusions et l’on donne deux récits différents de son départ. On parle d’un départ du roi d’Assyrie ( 19.36) après qu’il a été averti de la menace du pharaon Tirhaka ( 19.9) ; or celui-ci n’a commencé à régner qu’en 690. Il y a aussi l’intervention de l’ange de Yahvé ( 19.35) faisant suite à la prophétie d’Isaïe, laquelle affirme en 19.32 que le roi d’Assyrie n’assiégera pas la ville. D’ailleurs la rencontre du grand échanson du roi d’Assyrie avec les ministres d’Ézékias n’est pas dans le cadre d’une ville assiégée, et il se trouve que ces ministres sont les deux impliqués dans la prophétie d’ Isaïe 22.19. Les paragraphes qui précèdent cette prophétie (Isaïe 22.8-14) semblent bien faire partie du même contexte, et on y voit la ville, déjà éprouvée, se préparant à un siège : il y aurait donc eu deux campagnes. On peut donc penser que le présent récit de 18.13-16 correspond à la campagne de 701 au cours de laquelle Ézékias assiégé a payé l’impôt. C’est dans le cadre d’une deuxième campagne, autour de 689, qu’a lieu le départ inespéré du roi d’Assyrie. Il n’est pas étonnant que cette seconde campagne ait été volontairement ignorée par les annales officielles de Sennakérib. Il n’y a pas de raison d’écarter la version de l’armée assyrienne décimée par la peste, version que retiendra Hérodote, l’ayant reçue des prêtres égyptiens. Quant au départ de Sennakérib conté en 19.36, ce n’était sans doute en un premier temps que l’un des épisodes de l’une ou de l’autre des deux campagnes.

1539 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Le dernier siècle du royaume de Juda. La chute de Samarie n’a pas été suffisante pour que Juda se convertisse. Après la réforme de Josias, Jérusalem rechute. La ville est prise, le temple détruit et la population déportée : 18.1—25.29. Ici commence la dernière partie du livre des Rois : l’histoire du royaume de Juda. La chute de Samarie et la disparition du royaume du nord amènent un renouveau religieux dans le sud. u 3 Ézékias fit ce qui est juste au regard de Yahvé. C’est l’époque où le prophète Isaïe est près du jeune roi Ézékias (716-687 av. J.C.) Ézékias se consacre à promouvoir la fidélité à Yahvé.

( )
18,2 Il avait 25 ans lorsqu’il monta sur le trône, et il régna 29 ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Abiya, elle était fille de Zékaryas. ( ) 18,3 Il fit ce qui est juste au regard de Yahvé, tout comme l’avait fait son ancêtre David. ( ) 18,4 Il fit disparaître les Hauts-Lieux, il brisa les pierres dressées, coupa les pieux sacrés et détruisit même le serpent d’airain que Moïse avait fait, car jusqu’à ce jour les Israélites lui offraient de l’encens ; on l’appelait Néhouchtan. ( Nb 21,3 , ) 18,5 Il mit sa confiance en Yahvé, le Dieu d’Israël, et parmi les rois de Juda qui le suivirent, pas un ne lui fut comparable. ( ) 18,6 Il resta attaché à Yahvé ; jamais il ne se détourna de lui, mais il observa les commandements que Yahvé avait ordonnés à Moïse. ( )



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