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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
361 "Cette loi de solidarité humaine et de charité" (Ibid.), sans exclure la riche variété des personnes, des cultures et des peuples, nous assure que tous les hommes sont vraiment frères.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
II. "Un de corps et d'âme"
362 La personne humaine, créée à l'image de Dieu, est un être à la fois corporel et spirituel. Le récit biblique exprime cette réalité avec un langage symbolique, lorsqu'il affirme que "Dieu modela l'homme avec la glaise du sol; il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être vivant" (Gn 2, 7). L'homme tout entier est donc voulu par Dieu.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
363 Souvent, le terme âme désigne dans l'Écriture Sainte la vie humaine (cf. Mt 16, 25-26; Jn 15, 13) ou toute la personne humaine (cf. Ac 2, 41). Mais il désigne aussi ce qu'il y a de plus intime en l'homme (cf. Mt 26, 38; Jn 12, 27) et de plus grande valeur en lui (cf. Mt 10, 28; 2M 6, 30), ce par quoi il est plus particulièrement image de Dieu: "âme" signifie le principe spirituel en l'homme.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
364 Le corps de l'homme participe à la dignité de l'"image de Dieu": il est corps humain précisément parce qu'il est animé par l'âme spirituelle, et c'est la personne humaine toute entière qui est destinée à devenir, dans le Corps du Christ, le Temple de l'Esprit (cf. 1Co 6, 19-20; 15, 44-45):
Corps et âme, mais vraiment un, l'homme, dans sa condition corporelle, rassemble en lui-même les éléments du monde matériel qui trouvent ainsi, en lui, leur sommet, et peuvent librement louer leur Créateur. Il est donc interdit à l'homme de dédaigner la vie corporelle. Mais au contraire il doit estimer et respecter son corps qui a été créé par Dieu et qui doit ressusciter au dernier jour (GS 14, § 1).
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365 L'unité de l'âme et du corps est si profonde que l'on doit considérer l'âme comme la "forme" du corps (cf. Cc. Vienne en 1312: DS 902); c'est-à-dire, c'est grâce à l'âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant; l'esprit et la matière, dans l'homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature.
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366 L'Église enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu (cf. Pie XII, enc. "Humani generis", 1950: DS 3896; SPF 8) – elle n'est pas "produite" par les parents – ; elle nous apprend aussi qu'elle est immortelle (cf. Cc. Latran V en 1513: DS 1440): elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort, et s'unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
367 Parfois il se trouve que l'âme soit distinguée de l'esprit. Ainsi S. Paul prie pour que notre "être tout entier, l'esprit, l'âme et le corps" soit gardé sans reproche à l'Avènement du Seigneur (1Th 5, 23). L'Église enseigne que cette distinction n'introduit pas une dualité dans l'âme (Cc. Constantinople IV en 870: DS 657). "Esprit" signifie que l'homme est ordonné dès sa création à sa fin surnaturelle (Cc. Vatican I: DS 3005; cf. GS 22, § 5), et que son âme est capable d'être surélevée gratuitement à la communion avec Dieu (cf. Pie XII, Enc. "Humani generis", 1950: DS 3891).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
368 La tradition spirituelle de l'Église insiste aussi sur le cœur, au sens biblique de "fond de l'être" (Jr 31, 33) où la personne se décide ou non pour Dieu (cf. Dt 6, 5; 29, 3; Is 29, 13; Ez 36, 26; Mt 6, 21; Lc 8, 15; Rm 5, 5).
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III. "Homme et femme il les créa"
Égalité et différence voulues par Dieu
369 L'homme et la femme sont créés, c'est-à-dire ils sont voulus par Dieu: dans une parfaite égalité en tant que personnes humaines, d'une part, et d'autre part dans leur être respectif d'homme et de femme. "Être homme", "être femme" est une réalité bonne et voulue par Dieu: l'homme et la femme ont une dignité inamissible qui leur vient immédiatement de Dieu leur créateur (cf. Gn 2, 7. 22). L'homme et la femme sont, avec une même dignité, "à l'image de Dieu". Dans leur "être-homme" et leur "être-femme", ils reflètent la sagesse et la bonté du Créateur.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
370 Dieu n'est aucunement à l'image de l'homme. Il n'est ni homme ni femme. Dieu est pur esprit en lequel il n'y a pas place pour la différence des sexes. Mais les "perfections" de l'homme et de la femme reflètent quelque chose de l'infinie perfection de Dieu: celles d'une mère (cf. Is 49, 14-15; 66, 13; Ps 130, 2-3) et celles d'un père et époux (cf. Os 11, 1-4; Jr 3, 4-19).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
L'un pour l'autre – "une unité à deux"
371 Créés ensemble, l'homme et la femme sont voulus par Dieu l'un pour l'autre. La Parole de Dieu nous le fait entendre par divers traits du texte sacré. "Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie" (Gn 2, 18). Aucun des animaux ne peut être ce "vis-à-vis" de l'homme (Gn 2, 19-20). La femme que Dieu "façonne" de la côte tirée de l'homme et qu'il amène à l'homme, provoque de la part de l'homme un cri d'admiration, une exclamation d'amour et de communion: "C'est l'os de mes os et la chair de ma chair" (Gn 2, 23). L'homme découvre la femme comme un autre "moi", de la même humanité.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
372 L'homme et la femme sont faits "l'un pour l'autre": non pas que Dieu ne les aurait faits qu'"à moitié" et "incomplets"; Il les a créés pour une communion de personnes, en laquelle chacun peut être "aide" pour l'autre parce qu'ils sont à la fois égaux en tant que personnes ("os de mes os...") et complémentaires en tant que masculin et féminin (MD 7). Dans le mariage, Dieu les unit de manière que, en formant "une seule chair" (Gn 2, 24), ils puissent transmettre la vie humaine: "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre" (Gn 1, 28). En transmettant à leur descendants la vie humaine, l'homme et la femme comme époux et parents, coopèrent d'une façon unique à l'œuvre du Créateur (cf. GS 50, § 1).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
373 Dans le dessein de Dieu, l'homme et la femme ont la vocation de "soumettre" la terre (cf. Gn 1, 28) comme "intendants" de Dieu. Cette souveraineté ne doit pas être une domination arbitraire et destructrice. A l'image du Créateur "qui aime tout ce qui existe" (Sg 11, 24), l'homme et la femme sont appelés à participer à la Providence divine envers les autres créatures. De là, leur responsabilité pour le monde que Dieu leur a confié.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
IV. L'homme au Paradis
374 Le premier homme n'a pas seulement été créé bon, mais il a été constitué dans une amitié avec son Créateur et une harmonie avec lui-même et avec la création autour de lui telles qu'elles ne seront dépassées que par la gloire de la nouvelle création dans le Christ.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
375 L'Église, en interprétant de manière authentique le symbolisme du langage biblique à la lumière du Nouveau Testament et de la Tradition, enseigne que nos premiers parents Adam et Eve ont été constitué dans un état "de sainteté et de justice originelle" (Cc. Trente: DS 1511). Cette grâce de la sainteté originelle était une "participation à la vie divine" (LG 2).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
376 Par le rayonnement de cette grâce toutes les dimensions de la vie de l'homme étaient confortées. Tant qu'il demeurait dans l'intimité divine, l'homme ne devait ni mourir (cf. Gn 2, 17; 3, 19), ni souffrir (cf. Gn 3, 16). L'harmonie intérieure de la personne humaine, l'harmonie entre l'homme et la femme (cf. Gn 2, 25), enfin l'harmonie entre le premier couple et toute la création constituait l'état appelé "justice originelle".
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
377 La "maîtrise" du monde que Dieu avait accordée à l'homme dès le début, se réalisait avant tout chez l'homme lui-même comme maîtrise de soi. L'homme était intact et ordonné dans tout son être, parce que libre de la triple concupiscence (cf. 1Jn 2, 16) qui le soumet aux plaisirs des sens, à la convoitise des biens terrestres et à l'affirmation de soi contre les impératifs de la raison.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
378 Le signe de la familiarité avec Dieu, c'est que Dieu le place dans le jardin (cf. Gn 2, 8). Il y vit "pour cultiver le sol et le garder" (Gn 2, 15): le travail n'est pas une peine (cf. Gn 3, 17-19), mais la collaboration de l'homme et de la femme avec Dieu dans le perfectionnement de la création visible.
378

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
379 C'est toute cette harmonie de la justice originelle, prévue pour l'homme par le dessein de Dieu, qui sera perdu par le péché de nos premiers parents.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
En bref
380 "Dieu, Tu as fait l'homme à ton image et tu lui as confié l'univers, afin qu'en Te servant, toi, son Créateur, il règne sur la création" (MR, prière eucharistique IV, 118).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
381 L'homme est prédestiné à reproduire l'image du Fils de Dieu fait homme – "image du Dieu invisible" (Col 1, 15) – afin que le Christ soit le premier-né d'une multitude de frères et de sœurs (cf. Ep 1, 3-6; Rm 8, 29).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
382 L'homme est "un de corps et d'âme" (GS 14, § 1). La doctrine de la foi affirme que l'âme spirituelle et immortelle est créée immédiatement par Dieu.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
383 "Dieu n'a pas créé l'homme solitaire: dès l'origine, ‘il les créa homme et femme' (Gn 1, 27); leur société réalise la première forme de communion entre personnes" (GS 12, § 4).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
384 La révélation nous fait connaître l'état de sainteté et de justice originelles de l'homme et de la femme avant le péché: de leur amitié avec Dieu découlait la félicité de leur existence au paradis.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Paragraphe 7 La Chute
385 Dieu est infiniment bon et toutes ses œuvres sont bonnes. Cependant, personne n'échappe à l'expérience de la souffrance, des maux dans la nature – qui apparaissent comme liés aux limites propres des créatures –, et surtout à la question du mal moral. D'où vient le mal? "Je cherchais d'où vient le mal et je ne trouvais pas de solution" dit S. Augustin (conf. 7, 7, 11), et sa propre quête douloureuse ne trouvera d'issue que dans sa conversion au Dieu vivant. Car "le mystère de l'iniquité" (2Th 2, 7) ne s'éclaire qu'à la lumière du mystère de la piété (cf. 1Tm 3, 16). La révélation de l'amour divin dans le Christ a manifesté à la fois l'étendue du mal et la surabondance de la grâce (cf. Rm 5, 20). Nous devons donc considérer la question de l'origine du mal en fixant le regard de notre foi sur Celui qui, seul, en est le Vainqueur (cf. Lc 11, 21-22; Jn 16, 11; 1Jn 3, 8).
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
I. La où le péché a abondé, la grâce a surabondé
La réalité du péché
386 Le péché est présent dans l'histoire de l'homme: il serait vain de tenter de l'ignorer ou de donner à cette obscure réalité d'autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu'est le péché, il faut d'abord reconnaître le lien profond de l'homme avec Dieu, car en dehors de ce rapport, le mal du péché n'est pas démasqué dans sa véritable identité de refus et d'opposition face à Dieu, tout en continuant à peser sur la vie de l'homme et sur l'histoire.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
387 La réalité du péché, et plus particulièrement du péché des origines, ne s'éclaire qu'à la lumière de la Révélation divine. Sans la connaissance qu'elle nous donne de Dieu on ne peut clairement reconnaître le péché, et on est tenté de l'expliquer uniquement comme un défaut de croissance, comme une faiblesse psychologique, une erreur, la conséquence nécessaire d'une structure sociale inadéquate, etc. C'est seulement dans la connaissance du dessein de Dieu sur l'homme que l'on comprend que le péché est un abus de la liberté que Dieu donne aux personnes créées pour qu'elles puissent l'aimer et s'aimer mutuellement.
387

Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Le péché originel – une vérité essentielle de la foi
388 Avec la progression de la Révélation est éclairée aussi la réalité du péché. Bien que le Peuple de Dieu de l'Ancien Testament ait connu d'une certaine manière la condition humaine à la lumière de l'histoire de la chute narrée dans la Genèse, il ne pouvait pas atteindre la signification ultime de cette histoire, qui se manifeste seulement à la lumière de la Mort et de la Résurrection de Jésus-Christ (cf. Rm 5, 12-21). Il faut connaître le Christ comme source de la grâce pour connaître Adam comme source du péché. C'est l'Esprit-Paraclet, envoyé par le Christ ressuscité, qui est venu "confondre le monde en matière de péché" (Jn 16, 8) en révélant Celui qui en est le Rédempteur.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
389 La doctrine du péché originel est pour ainsi dire "le revers" de la Bonne Nouvelle que Jésus est le Sauveur de tous les hommes, que tous ont besoin du salut et que le salut est offert à tous grâce au Christ. L'Église qui a le sens du Christ (cf. 1Co 2, 16) sait bien qu'on ne peut pas toucher à la révélation du péché originel sans porter atteinte au mystère du Christ.
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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
Pour lire le récit de la chute
390 Le récit de la chute (Gn 3) utilise un langage imagé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l'histoire de l'homme (cf. GS 13, § 1). La Révélation nous donne la certitude de foi que toute l'histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents (cf. Cc. Trente: DS 1513; Pie XII: DS 3897; Paul VI, discours 11 juillet 1966).
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