Première Lettre à Timothée de Paul
6,17 Aux riches de ce monde-ci, ordonne de ne pas s'enorgueillir et de ne pas mettre leur espoir dans une richesse incertaine, mais en Dieu, lui qui nous dispense tous les biens en abondance, pour que nous en jouissions. ( ) 6,18 Qu'ils fassent le bien, s'enrichissent de belles oeuvres, donnent avec largesse, partagent avec les autres. ( ) 6,19 Ainsi amasseront-ils pour eux-mêmes un bel et solide trésor pour l'avenir, afin d'obtenir la vie véritable. ( ) 6,20 O Timothée, garde le dépôt, évite les bavardages impies et les objections d'une pseudo-science. ( ) 6,21 Pour l'avoir professée, certains se sont écartés de la foi. La grâce soit avec vous ! ( )
Seconde Lettre à Timothée de Paul

1,1 Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie qui est dans le Christ Jésus,


4911 Chouraqui sur verset 2019-04-19: La deuxième lettre à Timothée reprend et développe des thèmes voisins:
I. Salutations (2Tm 1,1-5).
II. Souffrir pour l’Annonce (2Tm 1,6-2,13).
III. Éviter le verbiage profane (2Tm 2,14-4,5).
IV. Le testament de Paul (2Tm 4,6-18).
V. Salutations finales (2Tm 4,19-22).

1619 Bible des peuples sur verset 2018-09-14: Lire au sujet de cette lettre l’Introduction aux Lettres Pastorales, au début de 1Timothée. Alors que la Première à Timothée nous montrait Paul encore libre de ses mouvements, celle-ci est écrite de l’une de ses prisons. Laquelle ? Une réflexion de Paul à propos d’un ami décédé ( 2Timothée 1.17) semblait indiquer Rome. On serait alors dans les années 60-62, ou plus tard encore, lors d’une seconde et douteuse captivité de Paul. En fait cette interprétation reposait sur une mauvaise traduction. Les thèmes de cette lettre montrent qu’elle doit avoir été écrite de Césarée où Paul était détenu près du gouverneur Félix (Actes 24). Elle ne serait postérieure à la première que de quelques mois. Paul parle de sa nouvelle condition de prisonnier qui maintenant risque de se prolonger. Il concentre alors son attention sur la place de l’échec et de la souffrance dans le plan de Dieu. Échec apparent de beaucoup de vies chrétiennes après une conversion et des débuts prometteurs ; souffrance de l’apôtre enchaîné pour la cause de l’Évangile. Par moments il envisage le pire et se montre disposé à sacrifier sa vie, comme en Philippiens 1.20. Mais à d’autres moments il revient à la certitude qu’on lisait également en Philippiens 1.19 : cette captivité fait partie de sa mission et elle lui permettra de rendre témoignage à l’Évangile face aux plus hautes autorités de l’empire romain. Certains ont considéré que le chapitre 3 ne pouvait pas avoir été écrit par Paul : il serait étranger à son style et à ses préoccupations ! On pourra sans peine comparer 2Timothée 3.1-5 à deux paragraphes de Romains 1.29-32 et 3.10-19 et l’on verra que rien ici n’est nouveau. Et la suite de ce chapitre reprend ce que nous lisons en Romains 15.5 et 13. Le style de ce chapitre pourrait étonner s’il s’agissait d’une lettre destinée à rester privée, mais ce n’est sûrement pas le cas : même s’il s’adresse à Timothée, Paul sait que la lettre sera lue et la rhétorique n’en est pas absente. Nous n’oublierons pas que dès le départ de Milet, plus encore après l’arrestation au Temple ( Actes 21.27), Paul a tourné la page : il a fait ses adieux aussi bien au monde juif qu’au monde grec d’orient qu’il connaissait et qu’il aimait. Il ne se trompe pas lorsqu’il voit l’avenir assez sombre. Timothée était le premier en date des assistants de Paul, et le mieux aimé. Paul voudrait lui transmettre sa force et sa conviction apostolique. Et il lui rappellera que la base de la vie de foi comme de l’activité apostolique est la méditation et la connaissance de la Parole de Dieu.

( )
1,2 à Timothée, mon enfant bien-aimé: grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur. ( ) 1,3 Je suis plein de reconnaissance envers Dieu, que je sers à la suite de mes ancêtres avec une conscience pure, lorsque sans cesse, nuit et jour, je fais mention de toi dans mes prières. ( ) 1,4 En me rappelant tes larmes, j'ai un très vif désir de te revoir, afin d'être rempli de joie. ( ) 1,5 J'évoque le souvenir de la foi sincère qui est en toi, foi qui habita d'abord en Loïs ta grand-mère et en Eunice ta mère, et qui, j'en suis convaincu, réside aussi en toi. ( ) 1,6 C'est pourquoi je te rappelle d'avoir à raviver le don de Dieu qui est en toi depuis que je t'ai imposé les mains. ( 1Tm 4,14 , )



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