Epître aux Ephésiens de Paul
2,5 nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. ( ) 2,6 Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. ( ) 2,7 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. ( ) 2,8 C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ( ) 2,9 Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. ( )

2,10 C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions.


911 Bible des peuples sur verset 2018-01-24: Certains seront ici gênés, non par ce que Paul dit, mais par ce qu’il ne dit pas. Cet éloge du salut chrétien semble établir une distinction radicale entre ceux qui ont été appelés à la foi et ceux qui n’ont pas été appelés. Est-il certain que les autres sont plus que nous menés par leurs passions humaines, qu’ils vont droit au châtiment, qu’ils sont morts par leurs péchés ? En réalité, même avant de croire nous étions sauvés, ou au moins, sur un chemin de salut où ne manquait pas la grâce de Dieu. Mais le regard que l’on jette sur cette vie au rythme du monde (2.2) n’est plus le même lorsque la découverte de Dieu a été suivie de la découverte du péché. Même si auparavant on vivait de Dieu sans le connaître, maintenant on voit ce qu’on ignorait. On n’a pas à renier son existence ancienne ni les valeurs qu’on a reçues de ses pères et des traditions morales non chrétiennes. Mais on ne peut pas davantage nier les richesses uniques du salut chrétien. Ce n’est pas en les rabaissant qu’on comprendra mieux l’amour de Dieu et sa générosité pour ceux qu’il mène par un autre chemin. La grâce propre de la vocation chrétienne, c’est de jouir dès à présent de ce qui est au cœur de l’éternité : il nous a fait siéger avec le Christ dans le monde d’en haut (2.6). Il est possible que les mots manquent pour l’expliquer, l’expérience chrétienne le confirme et l’Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ( Romains 8.16).

( Rm 8,16 , )
2,11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc ( Mc 7,24 , Ac 10,1 Mc 7,31 Mc 15,34 ) 2,12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu. ( ) 2,13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. ( ) 2,14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; ( ) 2,15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, ( )



trouve dans 1 passage(s): A définir,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-4-Carême annee B,
trouve dans 1 document(s) de référence: Doctrine Sociale de l'Eglise Catholique § 258,