Epître aux Ephésiens de Paul
1,17 Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père à qui appartient la gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître; ( ) 1,18 qu'il ouvre votre coeur à sa lumière, pour que vous sachiez quelle espérance vous donne son appel, quelle est la richesse de sa gloire, de l'héritage qu'il vous fait partager avec les saints, ( ) 1,19 quelle immense puissance il a déployée en notre faveur à nous les croyants; son énergie, sa force toute-puissante, ( ) 1,20 il les a mises en oeuvre dans le Christ, lorsqu'il l'a ressuscité des morts et fait asseoir à sa droite dans les cieux, ( 1Tm 3,16 , ) 1,21 bien au-dessus de toute Autorité, Pouvoir, Puissance, Souveraineté et de tout autre nom qui puisse être nommé, non seulement dans ce monde, mais encore dans le monde à venir. ( )

1,22 Oui, il a tout mis sous ses pieds et il l'a donné, au sommet de tout, pour tête à l'Eglise


2525 Bible des peuples sur verset 2018-11-25: Dieu a tout mis sous ses pieds (22). Cela veut dire qu’en ressuscitant, l’Homme-Dieu est devenu le centre de l’univers. Notre Credo le dit avec des mots qui font plus ancien : “Jésus est assis à la droite de Dieu”. Tout sous ses pieds, mais non l’humanité. Paul ajoute aussitôt : il l’a constitué tête de l’Église. Le Christ agit différemment dans deux domaines : dans le monde où il est le centre invisible mais efficace de notre histoire ; dans l’Église dont il est la tête, et où il peut déployer toutes les richesses de Dieu dans l’Esprit.

2526 Bible des peuples sur verset 2018-11-25: LE MYSTÈRE DE L’ÉGLISE Cette lettre, plus qu’aucune autre de Paul, parle de l’Église. Dans le Nouveau Testament, l’Église est habituellement une Église, c’est-à-dire la communauté locale, mais dans les Actes, plusieurs fois, c’est l’Église. À mesure que s’étend l’Église, la signification du mot s’étend également. Au début, c’est la communauté de Jérusalem ( Actes 5.11), puis c’est l’ensemble des communautés de Palestine ( Actes 9.31), puis c’est l’Église universelle ( Actes 20.28). Beaucoup de spécialistes voudraient que cette lettre ne soit pas de Paul. C’est un fait pourtant qu’à chaque paragraphe ils retrouvent les idées et l’esprit de Paul. Un des points qu’ils retiennent pour dire que la théologie n’est plus la sienne est la place que tient l’Église dans cette lettre. Elle est ici le corps du Christ, une idée neuve ; c’est à travers elle que les puissances célestes découvrent la sagesse multiforme de Dieu, et par elle que Dieu est glorifié ( 3.10 et 21). Ensuite vient la comparaison du mariage et du mystère de l’Église, et comme dans ce paragraphe le mot Église est répété 6 fois, on en conclut de façon indue que l’Ecclésiologie tient une place énorme dans toute la lettre. Mais si l’on a saisi l’importance que les apôtres donnaient dès les débuts à la restauration d’Israël, et leur vision d’un peuple de Dieu à restaurer (voir les notes en Actes*15), cette importance de l’Église visible, faite de communautés unies n’a rien d’extraordinaire. S’il y a ici comme sur d’autres points que nous soulignerons (la morale familiale, la réconciliation des Juifs et des non-Juifs) des développements absents dans les lettres antérieures, l’explication la plus simple est que Paul n’est pas resté rivé à quelques idées qu’il n’aurait fait que répéter. La grande polémique des Galates, reprise dans les Romains et dans Philippiens n’est pas tout Paul. Ce serait une erreur de penser que Paul n’a parlé que du Christ et de la foi, et que l’importance donnée à l’Église en trois paragraphes de cette lettre trahit l’intervention d’une main étrangère. Il ne faut pas s’étonner si Paul, prisonnier deux ans à Césarée, et donc inactif, libéré des soucis continuels de la pastorale, ayant déjà tourné la page de son apostolat en Grèce, renouvelle ses idées et sa synthèse. Paul fait sienne une vision des dernières décades de l’Ancien Testament : déjà en Siracide 24 nous avions ce poème où la Sagesse incréée vient s’enraciner en Israël. Ce texte, comme le poème antérieur de Proverbes 8, a servi de point d’appui, aussi bien pour le prologue de Jean relatif au Verbe fait chair que pour l’idée, ici exprimée, d’une Église déjà présente dans l’éternité de Dieu. En 1.9 Paul nous parlait du mystère, ou plan mystérieux du salut (on le trouvait déjà dans la conclusion de Romains 16.25-27 écrite probablement au cours des deux années antérieures). Même si ce plan éternel concerne l’humanité entière, c’est-à-dire infiniment plus que les petites communautés chrétiennes du temps de Paul, une des données essentielles du salut de Dieu était l’intervention d’un peuple de Dieu, minoritaire sans doute, mais essentiel pour que la création arrive à son terme.

( )
1,23 qui est son corps, la plénitude de Celui que Dieu remplit lui-même totalement. ( ) 2,1 Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes et des péchés ( ) 2,2 où vous étiez autrefois engagés, quand vous suiviez le dieu de ce monde, le prince qui s'interpose entre ciel et terre, l'esprit qui agit maintenant parmi les rebelles... ( ) 2,3 Nous étions de ce nombre, nous tous aussi, qui nous abandonnions jadis aux désirs de notre chair: nous faisions ses volontés, suivions ses impulsions, et nous étions par nature, tout comme les autres, voués à la colère. ( Mc 4,21 , ) 2,4 Mais Dieu est riche en miséricorde; à cause du grand amour dont il nous a aimés, ( )



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