Epître aux Galates de Paul
4,16 Suis-je donc devenu votre ennemi pour vous avoir dit la vérité ? ( ) 4,17 Certains ont pour vous un attachement qui n’est pas bon ; en fait, ils voudraient vous isoler pour que vous vous attachiez à eux. ( ) 4,18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous. ( ) 4,19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous, ( ) 4,20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous. ( )

4,21 Dites-moi, vous qui voulez être soumis à la Loi, n’entendez-vous pas ce que dit la Loi ?


21126 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Agar la servante et Sara la femme libre

2207 Bible des peuples sur verset 2018-11-11: Dans l’histoire de l’ancêtre Abraham, Paul découvre l’image du conflit qui oppose le vrai croyant aux “Judaïsants”, c’est-à-dire à ceux qui disent qu’on se sauve en observant religieusement des pratiques. Au début de l’histoire sainte, nous avons la foi d’Abraham et la promesse que Dieu lui a faite. Mais cette promesse ne devait pas se transmettre comme un bien de famille qui se répartit entre tous les enfants. La promesse n’ira pas à Ismaël, né par le jeu de la chair, c’est-à-dire, selon les lois naturelles. Elle sera pour le fils de la promesse, Isaac, celui qui est né grâce à une intervention libre et miraculeuse de Dieu. Nous voyons donc dès le commencement de la Bible qu’on ne reçoit pas l’héritage de Dieu par droit mais par grâce. En s’accrochant à leurs pratiques religieuses, les Juifs oubliaient qu’ils étaient avant tout le peuple de la promesse. Choisis par Dieu de préférence à tous les autres peuples, ils avaient pour mission d’annoncer les promesses de Dieu qui finalement étaient pour tous les hommes. Leur tort était de penser : puisque nous sommes le peuple de Dieu, que tout le monde fasse comme nous et observe nos pratiques. Paul explique la Bible ( Genèse 16.5) de façon figurée comme on aimait le faire en son temps. Agar, l’esclave qui donne naissance à Ismaël, l’ancêtre des Arabes, devient ici l’image des Juifs, parce qu’ils ont reçu la Loi au mont Sinaï en Arabie (c’est là qu’une tradition juive situait le Sinaï) : ils ne parviennent pas à la vraie liberté, et ils ont pour capitale la Jérusalem terrestre. En revanche, Sara, la femme libre avec son fils Isaac, né selon la promesse, représente la nouvelle alliance de Dieu avec ceux qui croient en ses promesses. Ce sont les croyants libérés, les chrétiens, qui attendent la Jérusalem céleste. Ismaël persécutait Isaac et Abraham le chassa. Cela veut dire : si des Juifs mal convertis perturbent les Galates, que l’Église sache les rejeter.

( )
4,22 Il y est écrit en effet qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre. ( ) 4,23 Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu. ( ) 4,24 Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante. ( ) 4,25 Agar est le mont Sinaï en Arabie, elle correspond à la Jérusalem actuelle, elle qui est esclave ainsi que ses enfants, ( ) 4,26 tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: