Evangile de Jean
20,12 Elle contemple deux messagers en blanc, assis, l'un à la tête, l'autre aux pieds, là où gisait le corps de Iéshoua‘. ( Ex 25,8 , Ex 25,18 ) 20,13 Ils lui disent: « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit: « Ils ont enlevé mon Adôn, et je ne sais où ils l'ont déposé. » ( ) 20,14 Disant cela, elle se tourne en arrière et contemple Iéshoua‘ debout, ne sachant pas que c'était Iéshoua‘. ( ) 20,15 Iéshoua‘ lui dit: « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle, croyant que c'était le jardinier, lui dit: « Adôn, si c'est toi qui l'as retiré de là, dis-moi où tu l'as déposé: je l'enlèverai. » ( ) 20,16 Iéshoua‘ lui dit: « Miriâm ! » Elle, se tournant, lui dit en hébreu: « Rabbouni ! » ­ c'est-à-dire: « Mon Rabbi ! » ( )

20,17 Iéshoua‘ lui dit: « Ne me touche pas ! Non, je ne suis pas encore monté chez le père. Va vers mes frères et dis-leur: ‹ Je monte chez mon père et votre père, mon Elohîms et votre Elohîms ›. »


2858 Bible des peuples sur verset 2018-12-02: "Ne me retiens pas, je ne suis pas encore remonté vers le Père". Avant sa mort, Jésus ne désapprouvait pas les sentiments et les actions passionnées de Marie Madeleine. Mais ce geste familier de la femme qui voudrait s’emparer de son Maître bien-aimé ne convient plus. Ses disciples doivent renoncer à cette présence physique de Jésus qui jusque là était la source de leur force. Désormais les croyants, ceux qui aiment Jésus, devront l’étreindre d’une manière secrète et merveilleuse à mesure qu’ils entreront dans l’épaisseur de la prière et de la foi. C’est alors que l’âme contemplative dont Marie Madeleine est ici la figure, aura le Christ entier pour elle seule (voir Cantique 3.4). Je ne suis pas encore remonté vers le Père. Jésus révèle le grand désir qui a rempli toute sa vie. Il est venu de Dieu et il doit retourner vers le Père. C’est “le plus grand amour du monde”. Tout l’amour que Jésus a pour nous n’est que le rayonnement de cet autre amour, car Dieu le Père est la source et le but de tout amour. Ce n’est pas par hasard que le mot Seigneur revient encore sept fois ici, Thomas le répétant la dernière fois : “Tu es mon Seigneur et mon Dieu”. Telle est la foi de l’Église. Peut-être ne voyons-nous pas maintenant tout ce que signifiait pour les premiers chrétiens ce terme de Seigneur appliqué au Christ. La Bible hébraïque utilisait presque toujours pour Dieu l’un de ces deux noms : Dieu ou Yahvé. Dans la Bible grecque qu’utilisaient Juifs et chrétiens du monde romain, Dieu se traduisait en grec ; quant à Yahvé, qui était comme le nom propre de Dieu, il était remplacé en grec par : Seigneur. Les apôtres prirent très vite l’habitude de réserver le nom Dieu pour le Père, et ils gardèrent le nom Seigneur pour Jésus. Ce faisant, ils montraient clairement leur foi en la divinité de Jésus.

( Gn 3,3 , )
20,18 Miriâm de Magdala vient et annonce aux adeptes: « J'ai vu l'Adôn ! », et ce qu'il lui avait dit. ( ) 20,19 C'est donc le soir, ce premier jour après le shabat. Les portes de la maison où les adeptes étaient rassemblés sont fermées, parce qu'ils frémissent des Iehoudîm. Iéshoua‘ vient, se tient au milieu et leur dit: « Shalôm à vous ! » ( Mt 10,34 , ) 20,20 Après ces paroles, il leur montre ses mains et son flanc. Les adeptes se chérissent donc de voir l'Adôn. ( ) 20,21 Iéshoua‘, donc, leur dit à nouveau: « Shalôm ! Comme le père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. » ( ) 20,22 En disant cela, il souffle sur eux et leur dit: « Recevez le souffle sacré. ( Ps 129,8 , )



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