Livre de Ben Sirac le Sage
51,26 placez votre cou sous le joug, et recevez l’instruction. » On la trouve tout près de soi. ( ) 51,27 Constatez-le de vos yeux : en prenant peu de peine, j’ai trouvé beaucoup de repos. ( ) 51,28 Accédez à l’instruction à grand prix d’argent : vous en retirerez beaucoup d’or. ( ) 51,29 Que votre âme trouve sa joie dans la miséricorde du Seigneur, n’ayez pas de honte à le louer. ( ) 51,30 Accomplissez votre œuvre avant le temps fixé, et il vous donnera la récompense en son temps. ( )
Livre d'Isaïe

1,1 VISION D’ISAÏE, fils d’Amots, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem, au temps d’Ozias, de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda.


3527 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Vision. Une petite remarque du livre de Samuel (1Samuel 9.9) nous renseigne sur le remplacement de voyant par prophète dans le vocabulaire courant. Le premier terme montre que le prophète d’alors prédisait l’avenir à partir de visions et de songes ; le second montre que l’on voyait en cet homme un porte-parole de Dieu. Mais le temps a passé ; ici comme en Ab 1.1 et Habaquq 2.2, la vision désigne l’ensemble de la prophétie : le prophète est celui à qui Dieu découvre ce que le commun des mortels ne peut voir. Fils d’Amos : il ne s’agit pas du prophète Amos. Dieu convoque Ciel et terre à son tribunal comme témoins de son réquisitoire. Voir de même Deutéronome 32.1 et Psaume 50(49).4. La création entière participe de l’aventure humaine, elle se réjouit lorsque apparaît le salut de Dieu et s’indigne devant les désordres de l’humanité : Isaïe 44.23 ; Jérémie 4.28.

3525 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Le premier verset introduit les prophéties des douze premiers chapitres : on y trouve des messages proclamés dans des occasions différentes et au cours d’une assez longue période, mais ils ne sont pas présentés dans l’ordre. J’ai fait grandir des fils et ils se sont révoltés contre moi. Nous pensons souvent que Dieu exige ce qui lui est dû, mais il n’en est pas ainsi : le Seigneur se présente comme un Père, un Père méconnu. Il se sent blessé dans son amour, non pas à cause de tel ou tel péché, mais parce que ses enfants vivent d’une façon stupide et irresponsable : mon peuple ne comprend pas. Des fils égarés. Les hommes attendent le prophète qui leur dira la vérité avec des paroles sévères. Ils vont se rendre compte que, poussés par leurs intérêts, leurs passions et la propagande, ils ont pris l’habitude de tout accepter excepté la vérité et le sens de la vocation de l’homme : être, agir et penser comme un fils de Dieu.

3523 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: QUELQUES DONNÉES D’HISTOIRE
À partir de 740, au nord l’Assyrie s’éveille et commence ses conquêtes. Tous les peuples du Moyen-Orient s’efforcent de résister, encouragés par l’Égypte, l’autre grande puissance. Dans ce conflit, le royaume d’Israël, celui du nord, va disparaître. Sa capitale, Samarie sera prise et ses habitants déportés en 720. En 736, Israël et ses voisins d’Aram essaient d’obliger le royaume de Juda à se joindre à eux contre Assour. Alors, le roi de Jérusalem, Achaz, appelle les armées assyriennes au secours, malgré les avertissements d’Isaïe. Les Assyriens vont détruire Israël et Aram, mais ils pilleront aussi le pays de Juda. Au cours des années 701-691 Sennakérib, roi d’Assyrie vient soumettre Juda. Encouragé par Isaïe, le roi Ézékias résiste à l’ennemi et nous assistons à la célèbre libération miraculeuse de Jérusalem.

3524 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: LE LIVRE D’ISAÏE
Le livre d’Isaïe et de ses disciples (voir le paragraphe suivant) est le plus important de tous les livres prophétiques. Jésus et ses apôtres le citent souvent. Les paroles d’Isaïe sont contenues dans les chapitres 1—39 du livre portant son nom. La seconde partie du livre (chapitres 40—66) rassemble les paroles d’autres prophètes qui écrivent cent cinquante ans plus tard.
LE LIVRE DE LA CONSOLATION
Le livre d’Isaïe s’est terminé sur la délivrance de Jérusalem. Durant les premiers siècles de la monarchie la Providence de Dieu s’était manifestée si souvent qu’elle semblait infaillible, et cette fois encore, c’était un miracle spectaculaire. Sennakérib s’était permis d’investir la Ville Sainte et de narguer le Dieu d’Israël, mais le lendemain il décampait de Judée pour gagner en toute hâte l’Égypte soulevée par un vent de révolte. Revenu chez lui, il se faisait poignarder par ses fils. Et pourtant, un siècle plus tard, Nabukodonozor s’emparait de Jérusalem, laissait le Temple en flammes et repartait à Babylone traînant derrière lui un troupeau lamentable de captifs. Tout avait basculé, et la foi était questionnée jusqu’en ses racines, car si Yahvé, le Dieu Sauveur, était resté impuissant, il n’était plus rien. Parmi les exilés de Babylone se trouve le prophète Ézékiel. Il affirme que les captifs, convertis par l’épreuve, reviendront au pays et reconstruiront la nation dans la justice. Mais fallait-il espérer, au terme de l’exil, le retour pur et simple des choses telles qu’on les avait connues sous le règne de David (ou plutôt : telles qu’on les imaginait avec l’auréole des temps passés) ? Qu’est ce que Dieu, si mystérieux, réservait à Israël ? C’est alors que se lève un prophète demeuré anonyme, non pas un de ceux qui prêchent et disputent, comme les grands prophètes antérieurs dont on écrivait après coup les oracles, mais un homme qui écrit ses poèmes et ses apostrophes. Il est demeuré anonyme, mais la tradition a glissé son livre dans les plis du manteau d’Isaïe où il forme les chapitres 40 à 55. Quatre pièces de ces poèmes ont attiré davantage l’attention, celles qu’on a appelées les “poèmes du serviteur”. Nous les trouverons en 42.1-9 ; 49.1-7 ; 50.4-11 ; 52.13-53.12. Mais ce ne sont pas des pièces détachées, noyées dans un ensemble qui leur serait étranger. Ce sont les moments forts d’une vision — ou d’une méditation, qui développe tout au long du livre le mystère des relations de Dieu avec son peuple. Le serviteur de Dieu, c’est Israël, sans aucun doute, mais Dieu a là un bien pauvre serviteur, un peuple qui, dans son ensemble, est bien incapable de voir et de comprendre. Pourtant il y a bien, dans ce peuple, de vrais fidèles, de vrais disciples à qui Dieu ouvre l’oreille pour qu’ils captent ce que lui voudrait qu’ils comprennent. Et puis Dieu sait se choisir parmi eux ses serviteurs, les prophètes, ceux qui marcheront devant et dont l’exemple fera avancer les autres. Le prophète a pris et repris cette image du “serviteur” ; au début, c’est sans aucun doute Israël tout entier, mais à la fin il est pris par son image, elle prend corps et elle devient le portrait du Christ, le Rédempteur C’est fini des images de la divinité que l’homme religieux s’est brossées depuis le début de son histoire, reportant sur Dieu tout ce qui en ce monde respire la force, la grandeur et la majesté. L’or, le marbre et le cèdre des temples… Les taureaux et les boucs consumés sur les brasiers des autels… Les tuniques brodées, les pectoraux rehaussés de pierres précieuses, les turbans et les tiares pour revêtir les prêtres… Dans le creuset de l’Exil le prophète reçoit de l’Esprit une révélation étrange. Le Dieu qui sauve est un Dieu qui aime, et il aime les humbles. Dieu fidèle, présent au milieu des déportés, préparant avec eux le salut du monde. Toute la souffrance du peuple de Dieu, toutes ses humiliations, c’était bien le prix de ses fautes, mais c’est encore plus le chemin que Dieu a choisi pour manifester sa tendresse et sa toute-puissance. Car, et c’est une des nouveautés de cette prophétie, le Dieu d’Israël est le sauveur de toutes les nations, mais il a voulu qu’Israël soit son serviteur pour mener à bien ce salut, et prenne sur lui le fardeau du monde. Cette révélation va à l’encontre de tout ce à quoi nous aspirons naturellement. Elle est si étrange que la plupart des Juifs revenus de Chaldée oublieront vite le message et n’auront d’autre projet que de restaurer l’ancien royaume de David. Lorsque Jésus proclamera le Royaume dans le droit fil du prophète de l’Exil, les Juifs dans leur majorité lui opposeront la Loi et le rituel du Temple. C’est une tentation permanente de confondre cité des hommes et Cité de Dieu, et les disciples de Jésus, quelques siècles plus tard, montreront le même aveuglement quand ils entretiendront le vieux rêve de la Chrétienté. Pourtant, avec le “deuxième Isaïe, comme on l’appelle habituellement, une voie nouvelle est ouverte sur laquelle s’engagera le Petit Reste annoncé par Amos et Isaïe. Cette voie sera celle des “Pauvres de Yahvé”qui, comme Marie, les apôtres et les disciples, sauront reconnaître en Jésus de Nazareth l’Envoyé de Dieu promis par les prophètes.

4863 Chouraqui sur titre livre 2019-03-30: Ici retentit la voix du premier des grands prophètes d’Israël, Iesha‘yahou, dont le nom signifie « Yah sauvera », ce qui résume bien son message prophétique. Il est cité vingt-cinq fois dans le Nouveau Testament sous sa forme grecque Esaïas, d’où vient notre Ésaïe ou Isaïe. Sa signification est proche de celle de Iehoshoua‘ (Josué), Hoshéa‘ (Osée), Èlisha‘ (Élie) et Iéshoua‘ (Jésus).
Depuis le commentaire que J. C. Doederlein publia en 1775, il est généralement admis que ce volume comprend deux oeuvres bien distinctes, celle de Iesha‘yahou lui-même (chapitres 1 à 39 Is 1,1-39,8) et celle du « Second Isaïe » (ou Deutéro-Isaïe), oeuvre anonyme écrite vers 550-540 (chapitres 40 à 66 Is 40,1-66,24). La présentation de ces deux auteurs en un seul volume existait déjà au IIe siècle avant l’ère chrétienne. La tradition juive concorde avec la chrétienne sur un point: toutes deux ont enseigné que le livre d’Isaïe est l’oeuvre d’un seul homme. Cependant l’hypothèse de Doederlein, reprise en 1780 par J. B. Koppe et avancée dès le XIIe siècle en Espagne par Abrahâm ibn ‘Ezra, a été confirmée par l’ordinateur auquel Y. T. Radday, en 1969 à Jérusalem, donna tous les éléments connus du problème. La réponse fut claire: il n’existe aucune possibilité raisonnable de penser que les deux parties du livre d’Isaïe sont l’oeuvre d’un seul auteur. Depuis la découverte des 66 chapitres d’Isaïe parmi les manuscrits de la mer Morte, W. H. Brownlee pousse la différenciation plus loin. Il pense que les 33 premiers chapitres de l’oeuvre forment un tout autonome nanti d’un appendice historique (chapitres 36 à 39 Is 36,1-39,8). D’autres critiques considèrent que les dix derniers chapitres du volume ont été écrits par un Troisième Isaïe (Trito-Isaïe), le chantre de la fin des temps (chapitres 56 à 66).
La première partie de la vie publique de Iesha‘yahou (vers 739-732) commence par l’illumination qui s’empare de lui au sanctuaire de Jérusalem (chapitre 6). À l’appel de IHVH-Adonaï il répond: Me voici, envoie-moi. Il accepte d’être le regard et la voix de IHVH-Adonaï parmi un peuple et une humanité en plein désarroi. Il joue un rôle public lorsque la Syrie et Israël envahissent le royaume de Juda (733).
Comme le roi Ahaz (Achaz) passe outre à ses conseils, l’inspiré se retire de la vie publique: l’alliance avec l’Assyrie le renvoie à ses solitudes et à son silence (Is 8,16-18). On suppose que, pendant ses années de désert, sa contemplation s’approfondit et qu’un cercle d’adeptes se forme autour de lui.
Quand Hizqyahou (Ézéchias), le fils et successeur d’Ahaz, règne sur Iehouda (716-687), Iesha‘yahou est plus libre d’exprimer ses pensées: l’une de ses « charges » date de l’année de la mort d’Ahaz (Is 14,28-32). Alors, le roi Hizqyahou résiste un temps aux tentatives faites par l’Égypte pour l’entraîner dans la rébellion contre l’alliance assyrienne. Mais il finit par céder à la tentation d’une révolte dont il voit les avantages sans en mesurer tous les risques.
En 701, Sanhérib (Sennachérib) envahit le royaume de Iehouda, déporte la population des campagnes et met le siège devant Jérusalem; mais, comme Iesha‘yahou l’annonçait, l’impossible se réalise et la ville est sauvée (2R 19,36; Is 37,36).
Ce poète et ce voyant est aussi un homme d’action qui sait faire entendre sa voix aux rois et aux hommes d’État, toujours prêt d’ailleurs à signer de son sang l’authenticité de ses paroles. Il entend servir de voix à son Elohîms et, à longueur de vie, il ne se départit jamais d’une certitude que fonde sa parfaite adhérence à l’être et au vouloir de IHVH-Adonaï. Homme politique dans le sens le plus élevé du terme, il préconise une politique de neutralité entre les deux blocs qui se partagent alors le Proche-Orient. C’était à coup sûr la voie la plus juste, même si elle pouvait paraître utopique au regard du réalisme politique des gouvernants de son pays.
Iesha‘yahou est un poète-né et l’un des plus grands d’Israël, créateur génial d’une langue qui ne cesse de nous émouvoir et de nous inspirer. Son style est toujours simple et direct. Mais son expérience humaine, large et profonde, donne une incomparable incandescence à son verbe et à sa pensée.
Car, par-dessus tout, l’inspiré est un contemplatif qui nous communique, avec sa vision, tout l’éclat de son illumination intérieure. Sa théologie, sans être dogmatique, émane du témoignage de sa personne, et explicitement ou implicitement de ses écrits.
Le Second et le Troisième Isaïe
À partir du chapitre 40, le livre nous fait faire un bond de deux siècles environ, passant de l’époque royale (VIIIe siècle) à celle de l’exil à Babylone (VIe siècle). C’est là que vit l’auteur des chapitres 40 à 55 d’Isaïe. L’exil d’Israël et de Iehouda, tant de fois prédit dans la Bible, et d’abord par Moshè, est maintenant un fait accompli. Jérusalem et le Temple sont en ruine, mais ils seront reconstruits grâce à Korésh (Cyrus), ainsi que l’annonce l’inspiré (Is 44,26-28). Babylone sera châtiée, tandis que IHVH-Adonaï apportera à son peuple le réconfort promis.
Nous ne connaissons rien de l’auteur. Rien, dans le texte, ne transparaît de sa personne ni de sa vie, sinon sa vision et son style: nous sommes ici, du début à la fin, sur les hautes cimes de la révélation biblique.
Quant au chapitre 56 à 66, ils sont considérés par de nombreux critiques comme ayant été écrits en terre d’Israël vers la même époque, juste avant ou immédiatement après le retour d’exil.

3522 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: ISAÏE — INTRODUCTION
Les jours de gloire et de prospérité d’Israël n’avaient pas duré longtemps. Le royaume de David, royaume de Dieu parmi les fils d’Israël, était devenu une petite nation toute semblable aux autres petites nations qui alors essayaient de subsister entre les empires d’Égypte et d’Assyrie. Les Israélites avaient cru en leur propre mission tant que la fortune les avait favorisés. Mais quand il était devenu évident qu’ils ne pourraient plus dominer les autres peuples, ils avaient perdu le sens de leur propre identité ; ils ne pouvaient plus que se comporter en tout comme les autres nations du Proche Orient. Israël sait par ses livres, mais surtout par ce que les anciens racontent à leurs enfants, que Yahvé, son Dieu, est le “Dieu des dieux”. Les Israélites continuent de monter à Jérusalem pour y célébrer les fêtes et offrir les sacrifices. Mais, comme Isaïe va le dire, ce ne sont là que des “règles enseignées par des humains”, une religion qui ne jaillit pas du cœur. Il y a foule pour les processions, le clergé est puissant, mais derrière cette façade la vie est absente et il suffira d’un roi mécréant pour tout jeter à terre (2Rois 21). C’est que la foi est sans force si elle ne s’appuie pas sur une “expérience” de Dieu. Et si nous n’avons pas fait cette expérience, si l’ensemble des fidèles ne l’a pas faite, si on se contente de leur redire les expériences religieuses de leurs aînés, tout meurt peu à peu. Isaïe est l’homme qui, à cette époque, a vécu cette expérience et a rencontré le Dieu vivant. Ce jeune homme de famille noble “avait vu Yahvé” (chapitre 6) et il n’a jamais cessé de parler au nom du Dieu présent en Israël, qu’Israël ne connaissait pas. Qu’est-ce que nous trouvons dans les poèmes qui suivent ? — Les échos d’un temps d’angoisse. La petite nation de Juda est coincée entre deux grandes nations, Assour (Assyrie) et l’Égypte, et les politiciens, à la recherche du moindre mal, se demandent vers lequel des deux se tourner. Isaïe leur répond : “Recherchez d’abord le royaume de Dieu et établissez la justice parmi vous. Et Dieu vous fera plus forts que les puissants.” — Un effort constant pour éveiller la foi d’hommes sans horizons. Les formes extérieures de religion abondent, mais il n’y a pas de sérieux, peu d’amour pour Dieu, et peu d’intérêt pour faire sa volonté. Isaïe répétera : “Croyez en lui, il est là parmi vous ; si vous ne voulez pas être forts grâce à lui, il vous écrasera.” — Les promesses de Dieu aux descendants de David. En réalité, que ces rois soient bons, comme Ézékias, ou mauvais comme Achaz, aucun d’eux n’est à la hauteur de si grandes promesses. Cependant, aux heures les plus sombres, Isaïe déclare que le Seigneur a choisi Jérusalem et David, son roi. C’est de lui que le Christ, prince de la paix, naîtra.

( )
1,2 Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. J’ai fait grandir des enfants, je les ai élevés, mais ils se sont révoltés contre moi. ( ) 1,3 Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas. ( Lc 2,16 , ) 1,4 Malheur à vous, nation pécheresse, peuple chargé de fautes, engeance de malfaiteurs, fils pervertis ! Ils abandonnent le Seigneur, ils méprisent le Saint d’Israël, ils lui tournent le dos. ( ) 1,5 Où donc faut-il vous frapper encore, vous qui multipliez les reniements ? Toute la tête est malade, tout le cœur est atteint ; ( ) 1,6 de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact : partout blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile. ( )



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