Livre de l'Exode
5,20 Ils frappent Moshè et Aarôn, postés à leur abord, à leur sortie de chez Pharaon. ( ) 5,21 Ils leur disent: « IHVH-Adonaï verra contre vous ! Il jugera ! Vous avez fait puer notre odeur, aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs, donnant une épée en leur main pour nous tuer. » ( ) 5,22 Moshè retourne vers IHVH-Adonaï et dit: « Adonaï ! Pourquoi as-tu maltraité ce peuple ? Pourquoi m'as-tu envoyé ? ( ) 5,23 Depuis que je suis venu vers Pharaon pour parler en ton nom, ce peuple est maltraité, et tu n'as pas secouru, secouru ton peuple. » ( ) 6,1 IHVH-Adonaï dit à Moshè: « Maintenant tu verras ce que je ferai à Pharaon. Oui, à main-forte, il les renverra, à main-forte, il les expulsera de sa terre ! » ( Ex 12,33 , )

6,2 Elohîms parle à Moshè et lui dit: « Moi, IHVH-Adonaï !


19314 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Nouveau récit de la vocation de Moïse

3444 Bible des peuples sur verset 2018-12-20: UN NOM POUR LES INTIMES
Nous avons commenté à propos de 3.14 le nom de Yahvé. Ici est mise en relief l’importance de ce don, fait à Israël, d’un nom divin qui n’avait pas été révélé aux Patriarches. Si Israël devient le peuple de Dieu, lui, de son côté, se doit de lui révéler quelque chose de son secret. “Dieu” n’est pas vraiment un nom propre, et on l’attribue à des dieux qui ne sont qu’eux-mêmes (voir l’allusion ironique de Paul en 1Corinthiens 8.5) ; Yahvé, par contre, sera le nom propre que dont on se servira pour l’invoquer ( 3.15). Nous reconnaissons là l’esprit profond de l’alliance, laquelle signifie confiance mutuelle. Ce n’est pas un hasard si, dans le récit de l’Éden, alors qu’on parle à chaque instant de Yahvé Dieu, le serpent ne peut prononcer le nom sacré et dit seulement : “Dieu”. Le don de ce nom sacré suffit à faire prévoir les difficultés qu’auront les croyants lorsqu’ils voudront établir un dialogue en profondeur avec ceux qui ne partagent pas leur foi. La révélation divine nous a mis à part. Ce paragraphe insiste sur la continuité entre les promesses faites aux ancêtres et la présente révélation à Moïse. Le texte voit là une preuve de la fidélité de Dieu à travers les siècles : nous pourrions parler d’une continuité dans le plan de Dieu. Dans la Bible il n’y a pas d’exemple d’une parole communiquée à un prophète qui soit un pur commencement, car toujours on part d’une tradition antérieure, et les commencements sont pour nous hors d’atteinte. Cette continuité cependant n’empêche pas qu’il y ait des étapes dans la pédagogie de Dieu, donc dans l’histoire sacrée. Le texte montre qu’après le temps de la promesse est venu le moment de libérer les opprimés, et de quelque façon le nom de Yahvé est lié à cette nouvelle étape. De fait, on cessera de prononcer le nom de Yahvé vers le troisième siècle, lorsque le temps des prophètes arrivera à sa fin.

( )
6,3 Je me suis fait voir à Abrahâm, à Is'hac et à Ia‘acob, en Él Shadaï. Mais sous mon nom, IHVH-Adonaï, je ne me suis pas fait connaître d'eux. ( ) 6,4 Aussi j'ai levé mon pacte avec eux, pour leur donner la terre de Kena‘ân, la terre de leurs résidences, où ils ont résidé. ( ) 6,5 Aussi, moi, j'ai entendu la plainte des Benéi Israël que Misraîm asservit. Je me souviens de mon pacte. ( ) 6,6 Ainsi, dis aux Benéi Israël: ‹ Moi, IHVH-Adonaï, je vous fais sortir des faix de Misraîm, Je vous secours de leur servage, je vous rédime à bras tendu et à grandes pénalités. ( ) 6,7 Je vous prends à moi pour peuple, et suis pour vous Elohîms. Pénétrez oui, moi, IHVH-Adonaï, votre Elohîms, qui vous fais sortir de sous les faix de Misraîm. ( )



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