Livre de Job
42,13 Il eut encore sept fils et trois filles. ( ) 42,14 Il nomma la première Colombe, la deuxième Fleur-de-Laurier, et la troisième Ombre-du-regard. ( ) 42,15 On ne trouvait pas dans tout le pays de femmes aussi belles que les filles de Job. Leur père leur donna une part d’héritage avec leurs frères. ( ) 42,16 Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils : quatre générations. ( ) 42,17 Et Job mourut âgé, rassasié de jours. ( )
Psaumes de David

1,1 Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, + qui ne suit pas le chemin des pécheurs, * ne siège pas avec ceux qui ricanent,


4826 Saint Ambroise sur verset 2019-02-17: Cette bénédiction doit s’appliquer à Jésus-Christ Notre Seigneur, qui est l’homme divin (Rétract. XIX). « Bienheureux l’homme qui ne s’est point laissé aller au conseil des impies », comme l’Adam terrestre, qui écouta sa femme séduite par le serpent, et méprisa le précepte du Seigneur (Gen. III, 6). « Et qui ne s’est pas arrêté dans la voie des pécheurs ». A la vérité, Jésus-Christ est venu dans la voie du péché, puisqu’il est né comme les pécheurs, mais il ne s’y est pas arrêté, car il ne s’est pas épris des attraits du monde. « Et ne s’est point assis dans la chaire de pestilence ». Car il ne voulut point avoir sur la terre un trône fastueux, et voilà ce qui est justement appelé trône pestilentiel; de même en effet que l’amour de la domination, que l’appétit de la vaine gloire se glisse dans presque toute âme humaine; de même la peste est cette maladie qui se répand au loin, attaquant tous les hommes ou à peu près. Une chaire de pestilence se dirait mieux néanmoins d’une doctrine perverse, dont l’enseignement est envahissant comme la gangrène (II Tim. II, 17). Voyons ensuite la gradation de ces termes: « S’en aller, s’arrêter, s’asseoir ». L’homme s’en est allé, quand il s’est retiré de Dieu; il s’est arrêté, quand il a pris plaisir au péché; il s’est assis, quand affermi dans son orgueil, il n’a pu retourner sans avoir pour libérateur celui qui ne s’est point laissé aller au conseil de l’impie, ne s’est point arrêté dans la voie des pécheurs, ni assis dans la chaire de pestilence.

512 Bible des peuples sur verset 2017-11-11: Le thème des deux voies se retrouve en bien des endroits de la Bible (Deutéronome 30.15 ; Jérémie 21.8 ; Proverbes 4.18 ; Matthieu 7.13). Il exprime notre responsabilité personnelle, qui apparaîtra clairement au jour du Jugement. Quelles que puissent être parfois les apparences, le vrai bonheur est donné à ceux qui sont fidèles à la volonté de Dieu. Jésus est l’arbre vert et productif par excellence. Tout ce qui est bon, grand, beau et saint au cœur de l’homme s’épanouit sur l’arbre de la croix. Les deux premiers Psaumes forment une unité et sont comme une introduction à tout le groupe de ceux qui suivent, c’est-à-dire au moins les Psaume 3-14 : voir la note du Psaume suivant.

4879 Chouraqui sur titre livre 2019-03-31: Le livre des Psaumes a été ainsi dénommé en raison d’une traduction trop littérale du grec Biblos Psalmôn et du latin Liber Psalmorum. En grec, psalmos désigne un air joué sur l’instrument à cordes appelé psaltérion. Ainsi les versions ont-elles donné au contenu du recueil dont nous parlons un nom évoquant la manière dont ses éléments peuvent être chantés, plutôt que la nature même de ceux-ci. L’hébreu, lui, dit Tehilîm, mot qui dérive de la racine hll, louanger; d’où le titre que nous avons adopté: Louanges, mot splendide, mot rempli d’un contenu émotionnel certain, bien fait pour désigner des poèmes tout orientés vers la louange de IHVH-Adonaï.
La numérotation de ceux-ci n’est pas la même dans la Septante et dans la Vulgate que dans le texte massorétique. En fait, cependant, d’un côté comme de l’autre, on aboutit à un total de cent cinquante psaumes; ce qui constitue un nombre parfait.
Le recueil est divisé en cinq livres (1-41; 42-72; 73-89; 90-106; 107-150). L’exégèse hébraïque offre peut-être la clé de cette répartition en disant que les cinq livres des Tehilîm forment le commentaire symphonique des cinq livres de la Tora de Moshè (Moïse). Les quatre premiers livres se terminent par des doxologies. Le Ps 150 semble constituer la doxologie du recueil tout entier comme le Ps 1 en était l’introduction générale.
La plupart des Psaumes ¬ hormis trente-quatre d’entre eux, appelés « orphelins » dans la tradition ¬ ont des suscriptions qui indiquent les auteurs auxquels ils sont attribués ou précisent les circonstances dans lesquelles ils ont été composés, ou encore la manière dont ils doivent être chantés. Un bon nombre sont attribués à David. C’est le cas de tous les Psaumes du premier livre, qui constitue sans doute la collection la plus ancienne. Font cependant exception les Ps 1, Ps 2, 10 (Ps 9,22-39) et 33 (Ps 32). On y trouve, décrites avec passion, avec fureur même, les péripéties de la guerre que le criminel livre au juste.
Le deuxième livre se caractérise, aux yeux de la critique, par la rareté relative de l’emploi du nom de IHVH-Adonaï (45 fois), contre celui d’Elohîms (210 fois). Ici ne sont plus chantées les tragédies de la guerre contre le criminel, mais celles des exils du juste. Comme le cerf brame sur les eaux des ruisseaux, ainsi mon être brame vers toi, Elohîms: tel est le cri qui introduit le Psaume 42 (Ps 41). Les souffrances de l’exil, l’affrontement du Juste et d’Elohîms, la joie des noces royales au Psaume 45 (Ps 44), l’allégresse plus vive du règne de gloire déjà pressenti; une joie plus constante, en somme, éclate dans chacun de ces poèmes. Le chef-d’oeuvre de la série est sans doute le Psaume 68 (Ps 67), qui est comme un résumé de l’ensemble.
Les dix-sept poèmes du troisième livre constituent la collection médiane, la plaque tournante du Psautier. Elle est massive, statique. C’est une implacable méditation du passé dans l’attente des fins dernières. Le long poème consacré à la sortie de Misraîm, à la traversée et aux tentations du désert, aux révoltes d’Israël, à l’élection de Iehouda et de David au Psaume 78 (Ps 77), occupe exactement, la Massora le souligne, le milieu du recueil.
Avec le quatrième livre, le cap des douleurs semble franchi. Nous pénétrons dans la joie sans mélange des puissances de IHVH-Adonaï. Sa gloire, sa sublimité, son règne glorieux, la justice de son jugement, la délivrance universelle, la joie de toute la terre, tels sont les thèmes principaux de l’admirable série 90-106, traditionnellement interprétée dans les perspectives de l’eschatologie biblique.
Le cinquième livre représente les dernières étapes d’une ascension. Ses trois premiers Psaumes 107-109 (Ps 106,1-108,31) reprennent le thème de la délivrance des justes et de la condamnation des coupables, mais sur un ton d’allégresse auquel se mêlent des accents parfois terribles. Le Grand Hallel (113-118) introduit aux litanies du Psaume 119 (Ps 118), divisé en vingt-deux strophes de huit vers dont chacun commence par la même lettre de l’alphabet. Suit l’étincelante collection des Shir ha-ma‘alot, les quinze poèmes des degrés (120-134 Ps 119,1-133,3). Le crescendo se poursuit dans les Psaumes suivants, qui chantent les grandeurs de IHVH-Adonaï. L’hymne de la glorification de l’homme en IHVH-Adonaï s’achève sur un cri de haine implacable contre les haineux. Il permet une nouvelle rupture des rythmes, d’ultimes appels aux grâces et aux justices de IHVH-Adonaï Elohîms, appels qui annoncent les tout-puissants accords du final (Ps 145,1-150,6).
Peu de problèmes divisent autant les biblistes que celui de la chronologie du Psautier. Pendant des siècles, juifs et chrétiens ont attribué les Psaumes à David et aux autres auteurs mentionnés dans les suscriptions. La critique moderne a détruit ces tranquilles assurances. Au XIXe siècle, on a cru que les Psaumes ne remontaient pas plus haut que l’époque hasmonéenne. Cette position extrême est aujourd’hui abandonnée. Mais le problème de la datation de chaque psaume ou série de psaumes demeure sans réponse vraiment convaincante.
En fait, le Psautier, bien plus qu’un livre écrit dans un très lointain passé, demeure un être vivant, qui parle et vous parle, qui souffre, gémit et meurt, pour ressusciter et chanter en dehors du temps, dans la pérénnité du présent de l’homme, et qui vous prend, vous emporte, du commencement à la fin. Oui, ce volume recèle un mystère, pour que les âges ne cessent de revenir à ce chant, de se purifier à cette source, d’interroger chaque verset, chaque mot de l’antique prière, comme si ses rythmes battaient la pulsation du monde.
Les Psaumes ont été traduits dans toutes les langues et dans une multitude de dialectes. Ils ont été paraphrasés en vers et en prose, glosés, commentés, illustrés, imités. Partout, les plus grands écrivains, de Marot à Claudel, de Sternhold à Carlyle ou Milosz, ont été littéralement fascinés par eux.
Et voici bientôt deux millénaires que couvents et ghettos se rencontrent mystérieusement, en une garde d’amour, pour psalmodier, ici en latin, là en hébreu, les hymnes inventées par les chantres d’Israël.
Livre premier (1 à 41) Ps 1,1-40,14
Livre deuxième (42 à 72) Ps 41,1-71,19
Livre troisième (73 à 89) Ps 73,1-88,53
Livre quatrième (90 à 106) Ps 89,1-105,48
Livre cinquième (107 à 150) Ps 106,1-150,6

4825 Saint Ambroise sur verset 2019-02-17: Puissance poétique et prophétique des psaumes
Bien que toute la sainte Écriture exhale la grâce, c'est surtout vrai du savoureux livre des psaumes. En effet, Moïse lui-même, qui nous a raconté en prose l'histoire des anciens, lorsqu'il a fait passer la mer Rouge à leur peuple par une merveille mémorable, voyant le roi Pharaon s'engloutir avec ses troupes, dépassa encore son génie (parce qu'il avait réalisé ce qui dépassait les forces humaines) et chanta au Seigneur un cantique triomphal. Sa sœur Marie, prenant à son tour le tambourin, excitait ses compagnes en disant : Chantons le Seigneur, il s'est couvert de gloire ; le cheval et le guerrier, il les a jetés à la mer.
L'histoire éduque, la loi enseigne, la prophétie annonce, la réprimande châtie, la morale persuade : dans le livre des psaumes, on trouve l'avancement de tous et comme un remède pour la santé du genre humain. Il suffit de les lire pour avoir de quoi guérir les blessures de sa souffrance par un remède approprié. Il suffit de vouloir les considérer pour découvrir, comme dans un gymnase ouvert à toutes les âmes et comme dans un stade consacré à l'exercice des vertus, les différents genres de combats qui nous attendent ; et l'on peut y choisir celui auquel on se juge le plus apte et par lequel on remportera plus facilement la couronne.
Si quelqu'un cherche à récapituler l'histoire des anciens et veut en suivre les exemples, il possède, résumé dans un seul psaume, tout l'enchaînement de cette histoire, afin de garder ce trésor dans sa mémoire grâce au résumé fourni par cette lecture. Si quelqu'un veut découvrir la force de la loi, qui réside tout entière dans ce lien qu'est la charité (car celui qui aime son prochain a parfaitement accompli la loi), qu'il lise dans les psaumes avec quel amour du prochain, pour repousser l'injure faite à tout le peuple, un seul homme s'expose à de grands dangers ; il y découvrira que la gloire de l'amour n'est pas inférieure au triomphe de la bravoure.
Quant à la vigueur de la prophétie, que puis-je en dire ? Ce que d'autres ont annoncé de façon énigmatique, ne semble avoir été promis de façon publique et évidente qu'au seul David, à savoir que le Seigneur Jésus naîtrait de sa descendance, car le Seigneur lui a dit : C'est le fruit de tes entrailles que je mettrai sur ton trône. Aussi dans les psaumes ne voyons-nous pas seulement Jésus qui naît pour nous ; en outre, il y endure dans son corps cette passion qui nous sauve, il s'y endort dans la mort, il ressuscite, il monte au ciel, il s'assied à la droite du Père. Ce que personne parmi les hommes n'avait eu l'audace de dire, ce prophète est le seul à l'avoir annoncé ici ; et plus tard, c'est le Seigneur lui-même qui l'a proclamé dans l'Évangile.
Le psaume, louange de l'univers :
Qu'y a-t-il de meilleur qu'un psaume ? C'est pourquoi David dit très bien : « Louez le Seigneur, car le psaume est une bonne chose à notre Dieu, louange douce et belle ! » Et c'est vrai. Car le psaume est bénédiction prononcée par le peuple, louange de Dieu par l'assemblée, applaudissement par tous, parole dite par l'univers, voix de l'Église, mélodieuse profession de foi, complète célébration par la hiérarchie, allégresse de la liberté, exclamation de joie, tressaillement d'enthousiasme. Il calme la colère, éloigne les soucis, soulage la tristesse. Il nous protège pour la nuit, il nous instruit pour le jour. Il est bouclier des craintifs, fête des hommes religieux, rayon de tranquillité, gage de paix et de concorde. Comme une cithare, il réunit en un seul chant des voix diverses et inégales. Le lever du jour répercute le psaume, et son déclin en résonne encore.
Dans le psaume, enseignement et agrément rivalisent ; on le chante pour se réjouir et en même temps on l'apprend pour s'instruire. Lorsque tu lis les psaumes, que de richesses tu rencontres ! Lorsque je lis dans les psaumes : « Cantique pour le bien-aimé » , je suis embrasé par un désir d'amour divin. Chez eux, je trouve rassemblés la grâce des révélations, les prophéties de la résurrection, le trésor des promesses. Chez eux, j'apprends à éviter le péché, je désapprends la honte de faire pénitence pour mes fautes.
Qu'est-ce donc que le psaume ? C'est un instrument de musique dont joue le saint Prophète avec l'archet du Saint-Esprit et dont il fait résonner sur la terre la douceur céleste. Avec les lyres et leurs cordes, c'est-à-dire avec des restes morts, il rythme les voix différentes et inégales et dirige le cantique de louange divine vers les hauteurs du ciel. En même temps, il nous enseigne qu'il faut commencer par mourir au péché, qu'ensuite seulement il faudra exercer les œuvres des différentes vertus qui feront parvenir jusqu'au Seigneur l'agrément de notre piété.
David nous a enseigné à chanter intérieurement, à psalmodier intérieurement ; c'est ainsi que Paul lui-même chantait, puisqu'il dit : « Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence, je psalmodierai avec mon esprit, mais aussi avec mon intelligence ». David nous enseigne encore à orienter notre vie et nos actions vers la perspective des biens d'en haut, de crainte que le plaisir qu'on éprouve à chanter n'excite les passions du corps, car celles-ci, bien loin de racheter notre âme, l'appesantissent. C'est ainsi que le saint Prophète David se rappelle que son âme doit psalmodier pour son rachat, lorsqu'il dit : « Je jouerai le psaume pour toi, Dieu, sur la cithare, Saint d'Israël ! Mes lèvres jubileront lorsque je chanterai pour toi, et mon âme que tu as rachetée ».

( Dt 30,15 , Pr 4,18 , Jr 21,8 , Mt 5,1 , Mt 7,13 , Mt 5,3 , )
1,2 mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! ( ) 1,3 Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, + qui donne du fruit en son temps, * et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira, ( ) 1,4 tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent : + ( ) 1,5 au jugement, les méchants ne se lèveront pas, * ni les pécheurs au rassemblement des justes. ( ) 1,6 Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. ( )



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