Second Livre des Chroniques
12,15 Les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Schemaeja, le prophète et d'Iddo, le prophète, parmi les registres généalogiques? Il y eut toujours guerre entre Roboam et Jéroboam. ( ) 12,16 Roboam se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David. Et Abija, son fils, régna à sa place. ( ) 13,1 La dix-huitième année du règne de Jéroboam, Abija régna sur Juda. ( ) 13,2 Il régna trois ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Micaja, fille d'Uriel, de Guibea. Il y eut guerre entre Abija et Jéroboam. ( ) 13,3 Abija engagea les hostilités avec une armée de vaillants guerriers, quatre cent mille hommes d'élite; et Jéroboam se rangea en bataille contre lui avec huit cent mille hommes d'élite, vaillants guerriers. ( )

13,4 Du haut du mont Tsemaraïm, qui fait partie de la montagne d'Éphraïm, Abija se leva et dit: Écoutez-moi, Jéroboam, et tout Israël!


19155 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LES DEUX ABIJAHS
Jéroboam ne renonce pas entièrement à son projet de campagne contre Juda, mais il ne l'exécute pas avant qu'Abija ait succédé à son père Roboam sur le trône de Jérusalem. Le roi de Judée est victorieux. Cependant, il ne put jouir longtemps des fruits de sa victoire. Peu de temps après, il mourut, victime de ses propres crimes. Dans sa guerre contre Jéroboam, il avait fait preuve d'une cruauté excessive ; il avait ordonné de mutiler les cadavres des ennemis et n'avait permis qu'on les enterre qu'après la putréfaction. Cette sauvagerie était d'autant plus odieuse qu'elle empêchait de nombreuses veuves de contracter un second mariage. La mutilation des cadavres ayant rendu leur identification impossible, il n'était pas certain que leurs maris fussent parmi les morts.
De plus, Abija a utilisé un langage des plus irrespectueux à l'égard du prophète Abija, le Shilonite ; il l'a traité de «fils de Bélial» dans son discours au peuple sur le mont Zemaraïm. En soi, cela méritait une punition sévère. Enfin, son zèle pour le vrai culte de Dieu, qu'Abija avait présenté comme la raison de la guerre entre lui et Jéroboam, se refroidit rapidement. Lorsqu'il prit possession de Béthel, il ne supprima pas les veaux d'or. (16)
A cet égard, son homonyme, le roi d'Israël Abija, fils de Jéroboam, lui était de loin supérieur. En supprimant les gardes stationnés à la frontière, il défia l'ordre de son père, qui avait décrété la peine de mort pour les pèlerinages à Jérusalem. Plus encore, il se risqua lui-même à monter à Jérusalem pour accomplir son devoir religieux. (17)

( )
13,5 Ne devez-vous pas savoir que l'Éternel, le Dieu d'Israël, a donné pour toujours à David la royauté sur Israël, à lui et à ses fils, par une alliance inviolable? ( ) 13,6 Mais Jéroboam, fils de Nebath, serviteur de Salomon, fils de David, s'est levé et s'est révolté contre son maître. ( ) 13,7 Des gens de rien, des hommes pervers, se sont rassemblés auprès de lui et l'ont emporté sur Roboam, fils de Salomon. Roboam était jeune et craintif, et il manqua de force devant eux. ( ) 13,8 Et maintenant, vous pensez triompher du royaume de l'Éternel, qui est entre les mains des fils de David; et vous êtes une multitude nombreuse, et vous avez avec vous les veaux d'or que Jéroboam vous a faits pour dieux. ( ) 13,9 N'avez-vous pas repoussé les sacrificateurs de l'Éternel, les fils d'Aaron et les Lévites, et ne vous êtes-vous pas fait des sacrificateurs, comme les peuples des autres pays? Quiconque venait avec un jeune taureau et sept béliers, afin d'être consacré, devenait sacrificateur de ce qui n'est point Dieu. ( )



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