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Lv 6,1

Commentaire: À côté des prescriptions rituelles on en trouve d’autres de caractère éthique. La foi d’Israël le prédisposait pour une grande exigence en ce qui touche la justice et l’équité. Les préceptes qui suivent veillent à préserver les droits des individus et à établir tout ce qui a rapport à la bonne foi. Les fraudes se rangeaient parmi les fautes et délits qui détériorent non seulement le patrimoine, sinon la confiance entre les personnes. La fraude entraînait souvent le parjure car il s’agissait de biens prêtés sous serment. Si le dépositaire niait avoir reçu, il était coupable à la fois de fraude et de faux serment. On prévoyait donc d’abord la restitution des biens prêtés et on y ajoutait une indemnisation (le cinquième de la valeur) pour le dommage économique et moral. Le coupable devait reconnaître publiquement son délit sous la forme d’un sacrifice expiatoire. De cette façon on essayait de rétablir les relations humaines pour que la faute d’un instant ne devienne pas un délit durable. L’évangile donnera des enseignements très clairs à cet endroit ; Jésus inclut la fraude lorsqu’il rappelle les Commandements (Marc 10.19), et Zachée s’engage à rendre quatre fois plus qu’il n’a extorqué (Luc 19.8-9).


Source: Bible des peuples