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Is 8,11

Commentaire: Lorsque Yahvé m’a empoigné. Ici, Isaïe se réfère à une de ces rencontres décisives où Dieu l’appelait et le maintenait sous l’emprise de son Esprit. Vous ne crierez pas au complot. Pour commencer, Dieu l’avait libéré de l’esprit de crainte de la plupart des gens qui, dans les moments difficiles, se laissent guider par la peur au lieu de chercher des voies nouvelles. Après ce premier pas, rien n’arrêtera Isaïe, même pas les malheurs de son peuple : il ne pensera plus qu’à cet homme nouveau que Dieu prépare. Nous sommes pour Israël des signes. Isaïe a terminé ses démarches et sa prédication, et on ne l’a pas écouté. Il ne lui reste qu’à attendre en silence les événements. Ses deux fils auxquels il a donné des noms symboliques : Prompt butin-Pillage proche (8.2) et Un reste reviendra (7.3) sont pour tous un rappel de ses prédictions. Le premier nom évoque le futur proche ; le second, la fin de la crise. (Voir 10.20). C’est Yahvé Sabaot que vous traiterez comme le Saint. C’est un privilège pour Jérusalem d’avoir Dieu avec elle. Au lieu de craindre les dangers venant des hommes, les Juifs devraient faire confiance à Dieu et lui obéir. Dieu est chez eux comme la pierre qui sort à peine du sol, mais qui peut faire tomber ceux qui ne la voient pas. À son tour, Jésus se présentera comme la pierre qui fait trébucher (Matthieu 21.44).


Source: Bible des peuples