Lettre de Jacques de Jacques
5,16 Reconnaissez donc vos fautes les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres, de façon que vous receviez la guérison. Car la prière des justes est pleine d’efficacité. ( ) 5,17 Élie était homme et mortel tout comme nous, mais quand il a prié pour demander qu’il n’y ait plus de pluie, la pluie a cessé durant trois années et six mois. ( ) 5,18 Puis il a prié et le ciel a donné la pluie, la terre a refleuri et porté fruit. ( ) 5,19 Frères, si l’un de vous s’est égaré loin de la vérité et qu’un autre le fasse revenir, ( ) 5,20 sachez-le bien : celui qui a ramené le pécheur de son chemin trompeur a sauvé une âme de la mort, il a fait oublier beaucoup de péchés. ( )
Première Lettre de Pierre de Pierre

1,1 Lettre de Pierre, apôtre de Jésus Christ, aux émigrants dispersés dans les provinces du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d’Asie et de Bithynie,


1109 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: Remarquez la salutation : au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, comme dans les salutations de Paul. Ce qui suit pourrait être la prédication du chef d’une communauté chrétienne s’adressant à des adultes qui viennent d’être baptisés. À l’époque, les croyants se préoccupaient plus que maintenant de leur salut après la mort. À ceux qui étaient baptisés, les apôtres parlaient de l’héritage de Dieu qui leur était réservé et que le Christ avait obtenu par sa résurrection : trésor qui ni se perd pas, qui ne se gâte pas, qui ne vieillit pas (4). Mais les nouveaux baptisés savaient que leur foi chrétienne était menacée et persécutée. Demander le baptême signifiait s’engager avec le Christ jusqu’à la mort. Sans le voir… (8). Foi, espérance, amour du Christ : les trois vertus (ou forces) de la vie chrétienne vont ensemble. Le Christ a atteint la gloire par ses souffrances. Le chrétien suit le même chemin et il connaît déjà la vraie joie au milieu de ses épreuves.

4916 Chouraqui sur titre livre 2019-04-20: En face des huit courts chapitres et des 165 versets de ces lettres, attribuées à Petros (Pierre), le pêcheur de Galilée devenu le premier des papes, les exégètes ressentent, une fois de plus, combien leur science s’avance sur des rives incertaines au seuil de leurs ignorances. Émouvantes à cause de l’autorité de leur signataire et de leur contenu, elles ne cessent de poser d’insolubles problèmes. En fait, nous ne savons rien de certain sur la date ni sur l’origine exacte de ces deux textes dont l’influence fut cependant constante sur les développements de la théologie chrétienne.
La première lettre est adressée à des communautés situées en Asie Mineure. Ses développements prennent la forme d’une homélie dont voici les thèmes majeurs:
I. Salutations (1P 1,1-2).
II. Un homme nouveau naît de l’immersion dans la joie du messie (1P 1,3-9); il doit être pleinement consacré à IHVH-Adonaï selon l’ordre des Inspirés (1P 1,10-12).
III. La vie nouvelle exige la consécration de l’homme dans l’amour du découvrement de Iéshoua‘ le Messie (1P 1,13-2,10).
IV. Devoirs de l’homme en face des nations et de l’État (1P 2,11-17); devoirs des esclaves et des époux (1P 2,18-3,7); l’amour fraternel et les persécutions (1P 3,8-4,6).
V. Exhortations et salutations finales (1P 4,7-5,14).
Au-delà de l’homélie, l’auteur vise à avertir ses lecteurs de l’imminence du retour en gloire de Iéshoua‘, le messie crucifié. Invisible, il n’est cependant jamais loin de ceux qui s’attendent à son découvrement, à son apocalypse. L’homme qui écrit ce texte brûle visiblement d’un ardent amour pour celui dont le retour marquera la fin et le salut du monde.
La critique est partagée sur l’origine et la datation de la deuxième lettre: certains pensent qu’elle fut rédigée en 61 ou 62 tandis que d’autres la datent de 80-90 ou même de 125. En se fondant sur les différences de pensée, de style, de vocabulaire, des critiques attribuent les deux lettres à des auteurs différents, la deuxième étant un écrit pseudépigraphique mis sous le nom de l’apôtre Pierre, selon un usage fréquent dans l’Antiquité.

1108 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: Nous ne savons presque rien de la vie de l’apôtre Pierre à partir du concile de Jérusalem en 49 (Actes 15). Quelle a été sa situation à Jérusalem après sa délivrance miraculeuse dans la nuit précédant son exécution (Actes 12) ? C’était en 44. La mort d’Hérode Agrippa dans les mois qui suivirent n’empêchait pas les grands prêtres de vouloir sa mort. Quand est-il parti vers le monde grec ? Quels contacts a-t-il eus avec les communautés fondées par Paul ? On sait qu’à Corinthe un parti se revendiquait de lui et, apparemment, le connaissait (1Corinthiens 1.12). Quand est-il arrivé à Rome ? La présente lettre nous aide à donner une réponse. Cette lettre de Pierre est importante, non seulement par ce qu’elle dit mais aussi par ce qu’elle nous laisse entrevoir de l’Église des apôtres. Car elle a de nombreux points de contact, aussi bien avec la lettre de Jacques qu’avec les lettres de Paul. Pierre, Jacques et Paul étaient les témoins indiscutés du Christ, et loin d’enseigner des versions concurrentes de l’Évangile, ils inspiraient une prédication du mystère chrétien à partir de données intouchables qu’on appelait déjà La Tradition ou La Doctrine. Les prophètes de l’Église, habitués à donner une interprétation chrétienne de l’Ancien Testament, créaient peu à peu un langage chrétien, et comme ils étaient itinérants, ce langage devait nécessairement s’accorder avec le témoignage des apôtres. La lettre de Pierre, rédigée nous dit-il par Silas ou Sylvain, ancien compagnon de Paul (5.12), est adressée aux communautés des provinces romaines situées dans la Turquie actuelle. Pierre les connaissait-il personnellement ? Il fait allusion à une persécution dont elles sont menacées, ou pour le moins à une attitude hostile du pouvoir, et il les encourage en leur montrant l’exemple du Christ. Il n’est pas nécessaire d’imaginer une persécution étendue et officialisée comme celle qui eut lieu sous Trajan en 110. L’analyse des thèmes et du vocabulaire semble montrer que la lettre de Pierre est antérieure aux lettres de Paul aux Éphésiens et aux Colossiens, antérieure donc aux années 59-60 ; il serait difficile de nier qu’elle était connue de l’auteur de la lettre aux Hébreux écrite avant l’an 66. Son occasion peut avoir été l’arrestation de Paul à Jérusalem en 58, laquelle eut certainement des prolongements dans les provinces d’Asie où les Juifs étaient influents. L’analyse des thèmes et du vocabulaire semble montrer que la lettre de Pierre est antérieure aux lettres de Paul aux Éphésiens et aux Colossiens, antérieure donc aux années 59-60 ; il serait très difficile de nier qu’elle était connue de l’auteur de la lettre aux Hébreux écrite avant l’an 66. Cette année est d’ailleurs la date la plus probable de la mort de Pierre ; une très ancienne tradition nous assure qu’il a été mis à mort lors de la persécution de Néron et qu’il a été enterré dans les domaines de la colline du Vatican. Des fouilles récentes ont permis de découvrir une tombe contenant des ossements et marquée de différentes inscriptions qui est presque certainement celle de l’apôtre, première pierre de l’Église. En résumé, la lettre se déroule comme suit : Pierre rappelle la signification du baptême, sceau d’un appel de Dieu qui nous accueille dans un peuple saint. Les chrétiens sont pierres vivantes et sacerdoce royal. Le baptême marque le début d’une vie sainte dans des communautés fraternelles ; tôt ou tard elle devra convaincre ceux-là même qui aujourd’hui sont hostiles. Celui qui agit bien doit écarter les peurs, qu’il se réjouisse s’il a part aux souffrances du Christ. Que les responsables des Églises fassent leur devoir (surtout si les apôtres privés de liberté…)

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1,2 aux élus que Dieu le Père a connus d'avance et qui ont été sanctifiés par l'Esprit afin de recevoir la foi et d'être lavés par le sang de Jésus Christ. Que la grâce et la paix débordent sur vous ! ( ) 1,3 Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ, notre Seigneur ! Comme sa miséricorde est grande ! En ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts, il nous a donné une vie nouvelle et une vivante espérance. ( ) 1,4 C’est à vous qu’il réservait l’héritage céleste, ce trésor qui ne se perd pas, qui ne se gâte pas, qui ne vieillit pas. ( ) 1,5 La puissance de Dieu vous garde, par le moyen de la foi, en vue du salut qu'il est près de nous dévoiler aux derniers temps. ( ) 1,6 C’est là votre joie, même si pour un moment vous êtes affligés de toutes sortes de calamités. ( )



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