Première epître aux Corinthiens de Paul
6,16 Ne savez-vous donc pas que dans cette union on devient, avec la prostituée, un seul corps ? L’Écriture dit : Les deux seront une seule chair. ( ) 6,17 Par contre, celui qui s’unit au Seigneur devient un seul esprit avec lui. ( ) 6,18 Fuyez les relations défendues. Tout autre péché qu’on peut faire reste extérieur au corps. Mais avec les relations sexuelles on pèche contre son propre corps. ( ) 6,19 Ne le savez-vous pas : votre corps est un temple de l’Esprit Saint, qui est en vous, venu de Dieu, et vous ne vous appartenez pas. ( ) 6,20 Vous avez été achetés si cher ! Glorifiez donc Dieu dans votre corps. ( 1Co 7,23 , )

7,1 Vous m’écrivez plusieurs choses, et je réponds. C’est très bien de ne pas toucher une femme.


21054 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: La continence dans le mariage

21053 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: COMMENT VIVRE DES RELATIONS CHASTES

1685 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-10-21: Paul se retrouve avec le même problème qui l’avait amené à intervenir en 1Thessaloniciens 4. Pour les Juifs, le critère de toute moralité se trouvait dans les commandements de la Loi : on ne se demandait pas trop dans quelle mesure ces commandements reflétaient un ordre éternel ou seulement la façon de penser d’un temps et d’une culture. Était péché ce que la Loi, interprétée par la communauté religieuse, condamnait. Mais les Grecs, les païens, ne connaissaient pas cette Loi. Paul rappelle les commandements en matière sexuelle (5.11 et 6.10 ; Éphésiens 5.3), comme Jésus l’avait fait (Marc 7.21), mais il se garde bien d’en faire le seul critère de ce qui est bon et mauvais. Pour lui, ce qui oblige le chrétien à contrôler, et même à freiner très fortement ses instincts, c’est sa vie “dans le Christ”, une vie qui répond à un appel de Dieu plus qu’elle n’obéit aux exigences de la nature. _DES BASES POUR LA MORALE SEXUELLE _Morale sexuelle (des bases pour la) La façon de répondre de Paul nous intéresse particulièrement aujourd’hui dans la crise universelle de la morale. Depuis des siècles, par nécessité, la sexualité a été vue avant tout comme le moyen de procréer : à partir de là on a cherché quelle était la loi naturelle ordonnant sexe, plaisir et procréation. C’est vrai que sexualité et mariage trouvent leur fin dans la procréation et la famille, mais aujourd’hui, dans la psychologie du couple, l’union n’est pas d’abord pour procréer, même si la procréation est désirée. L’évolution culturelle et la promotion féminine ont fait de l’union sexuelle, pour un nombre toujours plus grand de couples, le lieu d’un échange humain exceptionnellement profond. Dans le même temps, la libération des personnes — et celle des femmes qui portent tout le poids de la maternité — a jeté le doute sur les normes morales antérieures dans la mesure où on les voyait liées à un temps et à une culture. Les divers pays se voient obligés de prendre en compte l’homosexualité, l’avortement décidé par la mère, le choix de la maternité sans mariage. Les chrétiens ont des références religieuses que les autres n’ont pas pour affronter cette mise en cause de la moralité. Mais s’ils n’ont pas d’autre motivation que l’existence d’une loi naturelle valable pour tous, il faudra des discussions longues plus que convaincantes pour parler d’une sexualité qui se limite à la procréation, et seulement à l’intérieur du mariage. Ils devront donc faire ce que fait Paul : sans oublier les lois inscrites déjà dans l’Ancien Testament, reconnues par les apôtres et la tradition de l’Église jusqu’à nos jours, on redira que la conduite sexuelle du chrétien obéit d’abord à une logique de la foi en Jésus-Christ. On cherchera moins à définir ce qui est “bien” ou “mal”, qu’à montrer où doit nous aboutir l’exercice et l’expérience de l’amour et de la sexualité. Proclamer des principes moraux sur la sexualité sans révéler d’abord la dignité éminente de notre humanité créée à la ressemblance de Dieu, et ensuite consacrée au Christ par le baptême et la conversion, c’est vouloir récolter les fruits sans avoir planté l’arbre.

1686 Bible des peuples sur verset 2018-10-21: Ici Paul commence à répondre à différentes questions que les Corinthiens lui ont posées par écrit. Les premières traitent du mariage et de la chasteté. L’essor de la vie chrétienne avait encouragé l’estime de la chasteté, mais il pouvait s’y mêler des vues moins chrétiennes. Dans le monde grec, en effet, certaines doctrines considéraient comme mauvais et impur tout ce qui nous attache au corps et à la matière. Ainsi, pour certains, on ne devait pas s’engager dans les liens du mariage, quitte à se dédommager avec les prostituées. Paul ne dit pas tout sur le mariage, il précise simplement la place que la chasteté peut y garder. Par tout leur être consacré par le baptême, les époux chrétiens appartiennent au Christ et, de ce fait, ils ne peuvent pas se laisser dominer par ce que le corps réclame. C’est l’amour et non le sexe qui fait la loi.

( Mc 7,21 , Ep 5,3 1Th 4,1 )
7,2 Mais l’appel du sexe est là ; donc, que chacun prenne femme et que chacune ait son mari. ( ) 7,3 Le mari doit rendre à sa femme ce qu’il lui doit, et la femme fera de même avec son mari. ( ) 7,4 La femme ne dispose pas de son propre corps, mais son mari. De même pour le mari : son corps est à la disposition de sa femme. ( ) 7,5 Ne vous privez pas l’un de l’autre, sauf si c’est d’un commun accord et pour un certain temps, pour mieux vous donner à la prière. Et de nouveau vous aurez des relations ; autrement Satan pourrait vous faire tomber parce que vous dominez mal vos instincts. ( ) 7,6 Je vous donne cela comme un conseil : ce n’est pas un ordre. ( )



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