Evangile de Jean
4,41 Il y en eut beaucoup plus qui crurent à cause de sa parole ; ( ) 4,42 et ils disaient à la femme : “Maintenant nous croyons, non pas à cause de ce que tu as raconté, mais parce que nous l’avons écouté. Nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.” ( ) 4,43 Après ces deux jours, Jésus repartit pour la Galilée. ( ) 4,44 Jésus a affirmé qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. ( ) 4,45 Cependant, quand il se trouva en Galilée, les Galiléens lui firent bon accueil, car eux aussi étaient allés à Jérusalem pour la fête et ils avaient vu tout ce que Jésus avait fait durant cette fête. ( )

4,46 C’est alors que Jésus vint de nouveau à Cana de Galilée où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capharnaüm un fonctionnaire du roi dont le fils était malade.


20883 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Jésus guérit le fils d'un fonctionnaire

15684 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou bien encore, c'est parce que c'est l'Esprit aux sept dons qui est l'auteur de la rémission des péchés, car le nombre sept composé des nombres trois et quatre, représente la sainte Trinité dans les quatre temps de l'année, dans les quatre parties du monde, comme dans les quatre éléments.

15683 Origène (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Quelques-uns pensent que cet homme était un des officier d'Hérode, et d'autres affirment qu'il était dé la maison de César, et qu'il avait été envoyé en mission particulière en Judée, car on ne dit pas qu'il fut juif.

15682 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Cet officier du roi représente tout homme, non-seulement parce que l'homme est par sou âme dans des rapports étroits avec le souverain roi de tout ce qui existe, mais aussi parce que Dieu lui a donné l'autorité sur toutes les créatures. Son fils, c'est l'âme de l'homme en proie à la fièvre des mauvais désirs et des convoitises charnelles. Il s'approche de Jésus et le prie de descendre, c'est-à-dire de s'abaisser jusqu'à lui par une miséricordieuse condescendance et de lui pardonner ses péchés, avant que cette maladie des voluptés sensuelles ne lui ait fait perdre la vie. Le Seigneur lui dit : « Allez, » c'est-à-dire faites toujours de nouveaux progrès dans le bien ; et alors votre fils sera rendu à la vie ; mais si vous cessez de marcher, votre âme frappée de mort ne pourra plus faire aucune bonne action.

15681 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nous devons conclure de là qu'il y a des degrés dans la foi comme dans les autres vertus qui ont leur commencement, leur progrès et leur perfection. La foi de cet officier était à son commencement, lorsqu'il vint demander la guérison de son fils, elle prenait de l'accroissement, lorsqu'il crût à la parole du Seigneur qui lui disait : « Votre fils est guéri ; » et elle eut toute sa perfection lorsque ses serviteurs lui confirmèrent la guérison de son fils.

15680 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ils viennent à sa rencontre, non-seulement pour lui annoncer la guérison de son fils, mais parce qu'ils croyaient que Jésus l'accompagnait, et qu'ils regardaient comme inutile qu'il allât plus loin. La question que leur fait cet officier prouve que sa foi n'était ni bien pure ni bien parfaite : « Et il leur demandait à quelle heure il s'était trouvé mieux, » Il voulut savoir si sa guérison était l'effet du hasard ou de la parole de Jésus : « Et ils lui dirent : Hier à la septième heure, la fièvre l'a quitté. » Voyez comme tout, concourt à rendre ce miracle éclatant, la guérison de cet enfant ne suit pas la marche ordinaire, elle est instantanée et complète pour bien établir qu'elle n'est pas due aux lois de la nature, mais à l'action toute puissante de Jésus-Christ : « Et son père reconnut que c'était l'heure à laquelle Jésus lui avait dit : Votre fils est plein de vie, et il crut lui et toute sa maison. »

15679 Origène (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: On peut encore voir ici les deux avènements du Verbe dans notre âme : le premier ou l'eau fut changée en vin fait éprouver à l'âme la joie d'un banquet spirituel ; le second qui retranche tous les restes de langueur et de mort spirituelle.

15678 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou bien encore, la foi du centenier était solidement affermie, et Nôtre-Seigneur promet d'aller chez lui, pour faire ressortir la piété du centenier. Cet officier au contraire, n'avait qu'une foi bien imparfaite, il ne croyait pas bien entièrement que Jésus pût guérir son fils, sans se rendre près de lui, et le refus du Sauveur a pour but de le lui apprendre, comme l'Evangéliste le dit expressément : « Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla, sans toutefois comprendre parfaitement cette leçon. »

15677 Saint Grégoire le Grand (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nôtre-Seigneur à qui cette prière est adressée, veut nous apprendre qu'il se rend toujours aux invitations qui lui sont faites, et il guérit le fils de cet homme par son commandement, lui qui a tout créé par sa volonté : « Jésus lui dit : Allez, votre fils est plein de vie. » Quelle condamnation pour notre orgueil qui respecte et vénère dans les hommes non cette nature faite à l'image et à la ressemblance de Dieu, mais les honneurs et les richesses ! Notre Rédempteur au contraire, pour nous apprendre que les saints méprisent ce qui paraît élevé aux yeux des hommes, et qu'ils estiment et vénèrent ce que les hommes méprisent, refuse d'aller dans la maison de cet officier pour guérir son fils ; et il est disposé au contraire à se rendre près du serviteur du centenier.

15676 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il priait, il n'avait donc pas la foi ? Quelle explication attendez-vous de moi ? Demandez au Seigneur lui-même ce qu'il pense de cet homme : « Jésus lui dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges vous ne croyez pas. » Il reproche à cet homme sa tiédeur, sa froideur dans la foi, peut-être même son absence complète de foi ; il n'avait qu'un désir la guérison de son fils comme une épreuve certaine de ce qu'était Jésus, de sa dignité, de sa puissance. Le mot prodige (prodigium comme porro dictum), signifie une chose qui date de loin, qui est éloignée et qui annonce un événement futur.

15675 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nôtre-Seigneur veut tellement élever l'âme de ses fidèles au-dessus de toutes les choses soumises à la mutabilité, qu'il ne veut pas leur voir rechercher des miracles, où sa divinité est le premier et le principal agent, mais qui portent sur de simples changements opérés dans les corps.

15674 Origène (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Dans le sens mystique, ce double voyage de Jésus en Galilée figure le double avènement du Sauveur dans le monde, le premier qui est tout de miséricorde et où il porte la joie dans le cœur des convives en changeant l'eau en vin ; le second où il rend à la vie le fils de cet officier presque entre les bras de la mort, c'est-à-dire le peuple juif qui sera sauvé à la fin du monde après que la plénitude des nations sera entrée dans l'Eglise. C'est lui qui est le grand Roi des rois que Dieu a établi sur la sainte montagne de Sion (Ps 2) ; ceux qui ont vu son jour ont été remplis de joie. (Jn 8)Cet officier roya c'est Abraham ; son fils made, c'est peup d'Israël qui a issé s'affaiblir entre ses mains culte du vrai Dieu, et qui transpercé des traits enfmmés de ennemi, est comme atteint d'une fièvre mortel. Nous voyons encore ici que s saints dont nous venons de parr, lorsqu'ils ont dépouillé enveloppe de cette chair mortel, prennent compassion de ur peup. C'est ce que nous lisons dans Macchabées (M 2, 45), après la mortde Jérémie : « C'est Jérémie, le prophète de Dieu qui prie beaucoup pour le peuple. » Abraham prie le Sauveur de venir au secours de ce peuple infirme, c'est de Cana que part cette parole toute puissante : « Votre fils est plein de vie, » mais c'est à Capharnaüm que son efficacité se fait sentir ; car c'est là que le fils de cet officier est guéri, comme dans le champ de la consolation, et cet enfant représente ces hommes atteints de grandes faiblesses, mais sans être réduits à une stérilité complète. Ces paroles du Sauveur : « Si vous ne voyez des signes et des prodiges » peuvent s'appliquer à la multitude des enfants du patriarche, aussi bien qu'à lui-même. En effet, de même que Jean-Baptiste attendait le signe qui lui avait été donné : « Celui sur lequel vous verrez l'Esprit saint descendre ; » ainsi les justes morts depuis le commencement du monde, attendaient l'avènement de Jésus-Christ dans la chair, avènement qui devait se manifester par des signes et par des prodiges. Cet officier, outre son fils, avait des serviteurs qui représentent ceux dont la foi est encore faible et imparfaite, et ce n'est point sans dessein que la fièvre quitte cet enfant à la septième heure, car le nombre, sept est le symbole du repos.

15673 Origène (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Cette proposition est amphibologique, on peut l'entendre en ce sens, que Jésus en venant de la Judée en Galilée, fit deux miracles, dont le second fut la guérison du fils de cet officier ; ou dans cet autre qui est le plus vrai, que de ces deux miracles que Jésus fit dans la Galilée, le second eut lieu lorsqu'il vint de la Judée en Galilée.

15672 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ce n'est pas sans raison qu'il fait cette réflexion, et il veut nous faire remarquer que même après ce second miracle, les Juifs n'étaient pas encore parvenus à la hauteur des Samaritains qui n'avaient vu aucun miracle.

15671 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est après l'avoir simplement entendu qu'un grand nombre de Samaritains crurent en lui, et après ce grand miracle, il n'y eut que la maison seule de cet officier où cette guérison miraculeuse avait eu lieu. L'Evangéliste ajoute : « Ce fut le second miracle que Jésus fit après être revenu de Judée en Galilée. »

15670 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: S'il crut lorsqu'il apprit que son fils était guéri, et qu'il eut rapproché l'heure de sa guérison de celle où Jésus lui avait dit : « Votre fils est guéri, » il n'avait donc pas encore la foi quand il se présenta devant le Sauveur.

15669 Origène (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ces serviteurs qui viennent à sa rencontre montrent que cet homme était d'un rang élevé et occupait un emploi supérieur : « Comme il était en chemin, ses serviteurs vinrent à sa rencontre, » etc.

15668 Saint Grégoire le Grand (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Rappelez-vous l'objet de la prière de cet officier, et vous connaîtrez. clairement que sa foi était bien chancelante : « Cet officier lui dit : Seigneur, descendez avant que mon fils ne meure. » Sa foi était donc bien faible, puisqu'il ne croyait pas qu'il pût guérir son fils sans venir lui-même en personne.

15667 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ecoutez sous quelle impression toute humaine il veut attirer le Sauveur chez lui, comme s'il ne pouvait ressusciter son fils après sa mort. Rien d'étonnant du reste qu'il vienne trouver Jésus sans avoir la foi ; l'amour des pères pour leurs enfants leur fait consulter, non-seulement les médecins qui ont leur confiance, mais ceux mêmes qui ne leur en inspirent pas une bien grande, parce qu'ils ne veulent rien omettre de ce qui peut conserver la vie à leurs enfants. S'il avait eu une foi vive à la puissance de Jésus-Christ, il l'aurait été trouver jusque dans la Judée.

15666 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nôtre-Seigneur était venu une première fois à Cana, en Galilée, où il était invité à assister à des noces ; il retourne maintenant dans cette ville pour l'attirer davantage à lui par cette démarche toute volontaire qu'il fait en quittant sa patrie, et pour affermir par sa présence la foi que son premier miracle avait commencé de former dans le cœur de ses habitants.

15665 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: L'Evangéliste lui donne le nom de Régulus, officier royal, soit qu'il fût de race royale, soit qu'il fût revêtu de quelque haute dignité qui lui faisait donner ce titre. Il en est qui pensent que cet officier est le même que le centenier dont parle saint Matthieu (Mt 8, 5). Mais tout prouve que ce sont deux personnages différents. Le centenier prie Jésus de ne pas venir dans sa maison, alors que le Sauveur se disposait à y aller, cet officier, au contraire, veut l'entraîner chez lui sans que Nôtre-Seigneur le lui ait promis. Le premier vint trouver Jésus, alors qu'il descendait de la montagne et qu'il entrait à Capharnaüm, celui-ci, lorsque le Sauveur était dans la ville de Cana. Le serviteur de l'un était paralytique, le fils du second était atteint d'une fièvre mortelle. C'est donc de l'officier royal que l'Evangéliste dit : « Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il l'alla trouver et le pria de descendre en sa maison, » etc.

15664 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Lorsqu'il changea l'eau en vin dans cette circonstance, ses disciples crurent en lui, la maison était pleine de convives, et cependant à la vue d'un si grand miracle, aucun autre ne crut à sa puissance divine. Il revient donc dans cette ville pour amener à la foi ceux que son premier miracle n'avait pu déterminer à croire.

15663 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: L'Evangéliste nous rappelle le miracle qu'il fit à Cana, en Galilée, en changeant l'eau en vin, pour ajouter à la gloire de Jésus-Christ, parce qu'en effet ce ne fut pas seulement à cause des miracles dont ils furent témoins à Jérusalem, mais par suite des prodiges qui s'accomplirent au milieu d'eux qu'ils accueillirent Nôtre-Seigneur. Il veut nous apprendre en même temps que cet officier croyait en Jésus-Christ depuis le miracle de Cana, bien qu'il ne connût point parfaitement sa dignité : « Or, il y avait à Capharnaüm un officier du roi dont le fils était malade. »

2737 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: Voir Luc 7.1. Tant que vous ne voyez pas des prodiges, vous ne croyez pas. Le reproche de Jésus ne s’adresse pas au fonctionnaire qui bientôt fera preuve d’une si grande foi, mais aux Juifs et à nous. Jésus fait des miracles pour confirmer sa mission, mais il dit aussi que nous devrions le reconnaître rien qu’à le voir et à l’entendre. Est-ce que ceux qui s’aiment demandent des miracles pour se faire confiance ? Est-ce que ceux qui s’enthousiasment pour un chef demandent des preuves irréfutables ? Si nous sommes enfants de la vérité, nous devons la reconnaître quand elle se présente à nous. Le second miracle de Jésus à Cana conclut cette seconde partie de l’évangile dans laquelle Jésus se définit par rapport à la société juive et à ses espérances. Une nouvelle section commence : Jésus proclame l’œuvre pour laquelle il est venu sur terre ; son Père l’a envoyé juger et donner la vie. Mais il nous faut d’abord croire en cet Envoyé de Dieu. C’est le sujet des chapitres 5 et 6.

( Ex 4,1 , )
4,47 Quand il apprit que Jésus était retourné de Judée en Galilée, il vint le trouver et lui demanda de descendre pour guérir son fils, car il était près de mourir. ( ) 4,48 Jésus lui dit : “Tant que vous ne voyez pas des signes et des miracles, vous ne croyez pas !” ( Mc 7,36 , Mc 8,12 ) 4,49 Le fonctionnaire lui dit : “Seigneur, venez avant que mon enfant soit mort.” ( ) 4,50 Jésus lui dit : “Va, ton fils est bien vivant.” Cet homme crut à la parole que Jésus lui disait et il partit. ( ) 4,51 Il était déjà dans la descente quand il rencontra ses serviteurs qui venaient lui dire que son enfant vivait. ( )



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