Evangile de Jean
3,32 a beau parler de ce qu’il a vu et entendu, personne ne tient compte de son témoignage. ( ) 3,33 Pourtant, recevoir son témoignage, c’est reconnaître que Dieu est fidèle à lui-même. ( ) 3,34 Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, et il donne l’Esprit sans mesure, ( ) 3,35 car le Père aime le Fils, il a tout mis dans ses mains. ( ) 3,36 Celui qui refuse de croire dans le Fils ne connaîtra pas la vie : il devra passer par un jugement.” ( )

4,1 Le Seigneur sut que les Pharisiens étaient informés à son sujet ; on disait qu’il faisait des disciples et baptisait plus que Jean.


20882 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Jésus et la Samaritaine

15549 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Si Nôtre-Seigneur avait prévu que les pharisiens, en apprenant qu'il faisait plus de disciples que Jean-Baptiste, et qu'il en baptisait un plus grand nombre, se détermineraient à marcher à sa suite pour sauver leur âme, il n'aurait point quitté la Judée, et il y serait resté dans leur intérêt. Mais comme il vit que cette connaissance ne produisait en eux que de l'envie, et leur inspirait le désir, non de le suivre, mais de le persécuter, il s'éloigna de la Judée. Il eut pu sans doute leur échapper s'il eût voulu, tout en restant au milieu d'eux, mais dans toutes les actions qu'il a faites comme homme, il s'est proposé de donner l'exemple à ceux qui devaient croire en lui, et de leur apprendre qu'un serviteur de Dieu ne pèche pas en se retirant dans un autre lieu pour se dérober à la fureur de ses persécuteurs. Ce n'est donc point par crainte que le bon maître agit ainsi, mais pour nous instruire.

15548 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: En s'éloignant de la Judée, Nôtre-Seigneur reprenait la suite de ses premiers desseins : « Et il s'en alla de nouveau en Galilée. » Jésus vient chez les Samaritains, pour le même motif que les Apôtres, repoussés par les Juifs, allèrent chez les Gentils ; cependant, pour ôter toute excuse aux Juifs, les Samaritains ne sont point le but principal de son voyage, et il ne vient chez eux qu'en passant, c'est ce que l'Evangéliste exprime en disant : « Or, il lui fallait passer par la Samarie. » Cette contrée fut ainsi appelée, parce que la montagne de Samarie, qui donna son nom à la ville qu'on y bâtit, s'appelait Somer, du nom de son ancien possesseur. Les premiers habitants de cette ville et de cette contrée ne s'appelaient pas autrefois Samaritains, mais Israélites. Dans la suite des temps, ils transgressèrent les lois de Dieu, le roi d'Assyrie ne voulut plus les laisser dans leur pays, il les emmena à Babylone et dans la Médie, et le repeupla de colons tirés de diverses provinces assyriennes. Mais Dieu voulant prouver que ce n'était point par impuissance qu'il avait livré les Juifs aux mains de leurs ennemis, mais pour les punir de leurs crimes, envoya contre ces peuples barbares et idolâtres des lions qui dévastaient le pays. Le roi d'Assyrie, en ayant été instruit, leur envoya un prêtre Israélite pour leur enseigner le culte et les lois du Dieu des Juifs. Toutefois ils ne renoncèrent pas entièrement à leur impiété, et ils revinrent insensiblement au culte des idoles, ils y mêlaient cependant le culte du vrai Dieu. Ils prirent le nom de Samaritains, de la montagne même de Samarie.

15547 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'était le lieu où Lévi et Siméon se vengèrent d'une manière sanglante de l'outrage fait à Dina, leur sœur. (Gn 34) Après que s fils de Jacob eurent rendu cette vil déserte par meurtre des Sichimites, patriarche donna par suite en héritage à son fils Joseph ; c'est à cette donation qu'il faisait allusion lorsqu'il lui dit : « Je te donnerai de plus qu'à tes frères part de mon héritage que j'ai conquise par mon give et par mon arc de main des Amorrhéens, » (Gn 48) et que l'Evangéliste rappelle en ces termes : « Près de l'héritage que Jacob donna à son fils Joseph. »

15546 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il lui fallait passer par la Samarie, qui est située entre la Judée et la Galilée. Samarie est une des villes les plus remarquables de la Palestine, et tellement importante par sa population, qu'elle a donné son nom à toute la contrée qui l'entoure. Or, l'Evangéliste nous indique dans quel endroit de cette contrée Nôtre-Seigneur s'arrêta : « Il vint donc dans une ville de Samarie, nommé Sichar. »

15545 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il faut admettre que les disciples de Jésus-Christ étaient déjà baptisés, soit du baptême de Jean, soit (ce qui est plus vraisembb) du baptême de Jésus-Christ ; il n'est pas probable, en effet, que le Sauveur ait omis de baptiser ses disciples qui devaient baptiser les autres en son nom, lui qui remplit si exactement l'humble ministère de leur laver les pieds.

15544 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: On demande ordinairement si on recevait le Saint-Esprit dans le baptême du Christ, puisqu'il est dit dans l'Evangile selon saint Jean : « L'Esprit saint n'était pas encore donné, parce que Jésus n'était pas encore glorifié. » Nous répondons que l'Esprit saint était donné, mais sans cette manifestation éclatante qui eut lieu, lorsqu'après l'ascension, il descendit sur les Apôtres sous la forme de langues de feu. Jésus-Christ posséda toujours l'Esprit saint dans l'humanité qu'il s'était unie, et cependant l'Esprit saint descendit visiblement sur lui sous la forme d'une colombe, lorsqu'il fut baptisé ; c'est ainsi qu'avant l'avènement éclatant et public de l'Esprit saint, quelques saints ont pu le recevoir d'une manière plus secrète.

15543 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: On peut dire encore que ces deux propositions sont vraies, c'est-à-dire, que Jésus baptisait et ne baptisait pas ; il baptisait, parce que c'est lui qui purifiait les âmes, et il ne baptisait pas, parce qu'il ne plongeait pas lui-même dans l'eau. Les disciples prêtaient leur ministère extérieur, mais lui, dont Jean-Baptiste disait : « C'est lui qui baptise, » donnait à ce baptême l'appui d'une majesté toute divine.

15542 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'était un puits, or tout puits est une fontaine (ou une source), mais toute fontaine n'est pas un puits. L'eau qui jaillit des entrailles de la terre et satisfait aux besoins de ceux qui viennent y puiser, s'appelle une source ; si elle jaillit à la surface de la terre et qu'elle soit comme sous la main, ce n'est qu'une source, mais si l'eau est à une grande profondeur dans l'intérieur de la terre, c'est à la fois un puits et une source.

15541 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Le fait est que Jésus-Christ ne baptisait pas lui-même, mais ceux qui firent ce rapport affirmèrent que Jésus en baptisait un plus grand nombre que Jean, pour exciter la jalousie des pharisiens. Jean-Baptiste nous donne du reste la raison pour laquelle le Sauveur ne baptisait pas, lorsqu'il dit : « il vous baptisera lui-même dans l'Esprit saint et dans le feu. » Or, comme il ne donnait pas encore l'Esprit saint, il était convenable qu'il ne baptisât pas encore. Quant à ses disciples, il les laissait baptiser pour en amener un plus grand nombre à la doctrine du salut.

15540 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Dans le sens mystique, le Seigneur quitte la Judée, (c'est-à-dire incrédulité de ceux qui ont refusé de recevoir), il s'en va dans lu personne de ses apôtres en Galilée) figure de la rapidité du monde, et nous apprend ainsi à passer nous-mêmes des vices à la pratique des vertus. Ce champ, à mou avis, avait été laissé moins à Joseph qu'à Jésus-Christ dont il était la figure, et qu'adorent véritablement le soleil, la lune et les étoiles. Le Seigneur se rend dans ce champ, afin que les Samaritains qui revendiquaient pour eux l'héritage du patriarche Jacob pussent reconnaître le Christ qui est le légitime héritier du patriarche, et se convertir à lui.

15539 Glose (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Après avoir rapporté comment Jean-Baptiste réprima les mouvements de jalousie qu'excitait dans ses disciples le progrès de la doctrine de Jésus-Christ ; l'Evangéliste nous apprend ici comment le Sauveur se dérobe à la méchanceté des pharisiens qui, pour la même raison, étaient animés contre lui des mêmes sentiments d'envie : « Jésus donc ayant su que les pharisiens avaient appris, » etc.

15538 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il le fit aussi, et pour calmer leur jalousie et pour ne pas affaiblir la foi au mystère de son incarnation, car la vérité de sa chair eût pu paraître douteuse, si on l'eût vu échapper visiblement aux mains de ses ennemis.

15537 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: n sera peut-être surpris de voir l'Evangéliste s'exprimer de la sorte : « Jésus en baptisait un plus grand nombre, » et ajouter aussitôt : « Quoique Jésus ne baptisât point lui-même. » Quoi donc ? Est-ce que la première proposition était fausse et avait besoin d'être rectifiée ?

15536 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ainsi, ce n'est ni sur un trône, ni sur des coussins qu'il est assis, mais simplement sur la terre, comme cela se rencontrait. Il s'assied et pour attendre ses disciples, et pour reposer et rafraîchir près de cette fontaine son corps fatigué de la route et des ardeurs du soleil : « Or, il était environ la sixième heure. »

15535 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est afin de n'être pas obligés de parcourir la Judée pour réunir ceux qui devaient embrasser la foi, comme Jésus avait fait pour Simon et son frère, qu'ils adoptèrent l'usage du baptême, car le baptême des disciples n'avait rien de plus que le baptême de Jean, l'un et l'autre étaient dépourvus de la grâce qui vient de l'Esprit, et tous deux avaient un seul et même but, celui d'amener à Jésus-Christ ceux qui étaient baptisés.

15534 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais pourquoi l'Evangéliste fait-il mention de cette fontaine et de cet héritage ? Premièrement, pour que tous n'éprouviez aucune surprise lorsque vous entendrez dire à cette femme car c'est leur père Jacob qui leur a donné ce puits ; secondement, pour vous apprendre par le souvenir de ce puits et de cet héritage que les Juifs ont perdu par leur impiété, ce que les patriarches avaient reçu comme récompense de la foi qu'ils avaient en Dieu, et que ces lieux avaient été livrés aux nations idolâtres ; il n'y a donc rien de nouveau ni d'étonnant à ce que le royaume des cieux passe encore des Juifs aux Gentils.

15533 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Nôtre-Seigneur Jésus-Christ en se rendant dans la Samarie, ne fait usage d'aucune des commodités de la vie, il choisit ce qu'il y a de plus pénible, il ne se sert point de monture, et entreprend à pied un voyage si difficile qu'il en éprouve une grande fatigue ; ainsi nous apprend-il à renoncer à toutes les superfluités et à nous priver même de beaucoup de choses nécessaires : C'est ce que veut exprimer l'Evangéliste par ces paroles : « Jésus, fatigué de la route, s'assit sur le bord du puits. »

15532 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Le chemin qu'il fait, c'est la chair qu'il a prise pour notre salut, car pour celui qui est partout, venir à nous, c'est se revêtir d'une chair visible. Il est fatigué de la route, c'est-à-dire fatigué des infirmités naturelles à la chair. Que signifie la sixième heure ? Le sixième âge du monde. Comptez en effet comme la première heure, le premier âge d'Adam jusqu'à Noé ; le second, de Noé à Abraham ; le troisième d'Abraham jusqu'à David : le quatrième, de David jusqu'à la transmigration de Babylone ; le cinquième, de la transmigration de Babylone jusqu'au baptême de Jean où commence le sixième âge.

15531 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: C'est donc à la sixième heure du jour que Nôtre-Seigneur vint s'asseoir sur le bord du puits. Je vois dans ce puits une profondeur ténébreuse, je suis autorisé à y reconnaître les parties inférieures de ce monde, c'est-à-dire la terre sur laquelle le Seigneur Jésus est venu à la sixième heure, c'est-à-dire au sixième âge du genre humain qui représente la vieillesse de l'homme ancien dont nous devons nous dépouiller pour nous revêtir du nouveau. La sixième heure en effet représente la vieillesse ; la première, l'âge le plus tendre ; la seconde, l'enfance ; la troisième, l'adolescence ; la quatrième, la jeunesse ; la cinquième, l'âge mûr. Nôtre-Seigneur vient encore s'asseoir sur le bord de ce puits, vers la sixième heure, c'est-à-dire au milieu du jour, alors que le soleil commence à descendre vers le couchant, parce qu'en effet lorsque Jésus-Christ nous appelle à lui, nous sentons le goût des biens visibles s'affaiblir en nous pour faire place à l'amour des choses invisibles et les yeux de notre âme se tourner vers cette lumière intérieure qui ne se couche jamais. Nôtre-Seigneur est assis, ce qui peut figurer son humilité, ou bien comme les docteurs ont coutume d'être assis, pour nous rappeler qu'il est notre véritable maître.

15530 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: L'Evangéliste prévient le reproche qu'on pourrait faire au Sauveur de venir dans la Samarie après avoir lui-même défendu à ses disciples d'y aller, en faisant remarquer que c'est pour se reposer de la fatigue du chemin que Jésus s'est assis dans cet endroit.

15529 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il semble dire : Nous avons trouvé Jésus à la fois plein de force et de faiblesse ; plein de force, parce qu'il est le Verbe qui était au commencement ; plein de faiblesse, parce que le Verbe s'est fait chair. C'est donc Jésus faible parce qu'il l'a voulu, qui, fatigué de la route, s'assied sur les bords du puits.

2727 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-12-01: SOURCES D’EAU VIVE Les Juifs détestaient cordialement les Samaritains. D’autre part, il était fort mal vu en ce temps-là de parler à une femme dans un lieu public. Mais Jésus s’élève au-dessus des préjugés de race ou de société ; il entame une conversation avec une Samaritaine. Il accueille en cette femme tout le peuple palestinien. La femme était d’une autre province avec une religion rivale, mais Samaritains et Juifs partageaient les mêmes promesses de Dieu et attendaient le Sauveur. Première préoccupation de la femme : comment étancher sa soif. Les ancêtres du peuple juif allaient de source en source avec leurs troupeaux. Les plus connus d’entre eux (comme Jacob) avaient creusé des puits autour desquels le désert commençait à fleurir. C’est donc ici comme une parabole : les hommes cherchent partout à étancher leur soif de sagesse et de vérité, mais ils doivent travailler dur pour creuser et ce n’est jamais que de l’eau de puits. Heureux encore si leurs bassins ne sont pas fissurés ( Jérémie 2.13) ! Jésus par contre donne l’eau vive, le don de Dieu pour ses enfants, c’est-à-dire l’Esprit Saint ( 7.37). Quand il y a de l’eau dans le désert, même si elle ne parvient pas à la surface, on la reconnaît par la végétation plus dense. C’est la même chose pour nous quand nous vivons vraiment : nos actions se font meilleures, nos décisions plus libres, nos pensées s’orientent vers l’essentiel. Mais nous ne voyons pas l’eau vive d’où proviennent tous ces fruits : c’est la vie éternelle contre laquelle la mort ne peut rien. Seconde préoccupation de la femme : Où se trouve la vérité ? Jésus lui dit : tu as eu cinq maris… Cela fait penser au destin de beaucoup : ils ont servi bien des maîtres ou “maris”, sans jamais voir en qui reconnaître leur Seigneur. Et pour commencer, quelle est la vraie religion ? Les Samaritains avaient leur Bible, un peu différente de celle des Juifs et, là même, à quelques kilomètres du puits de Sichar, se trouvait leur temple qui avait rivalisé avec celui de Jérusalem. Jésus maintient que la religion juive est la vraie : le salut vient des Juifs. Il ne partage donc pas l’opinion de ceux qui disent : “Peu importe l’Église à laquelle nous appartenons, puisque Dieu est le même pour tous.” Cependant, même si l’on a la chance d’être dans la vraie religion, il faut toujours en arriver à une connaissance spirituelle de Dieu (23). l’Esprit que nous recevons du Fils, nous permet d’adorer Dieu dans la vérité. Le Père désire de tels adorateurs qui entrent en rapport intime et personnel avec lui. Esprit et vérité (24). Ce ne sont pas nos prières que Dieu cherche, mais la simplicité et la noblesse de notre esprit. L’Esprit de Dieu ne peut être communiqué qu’à ceux qui le cherchent en vérité et qui vivent selon la vérité dans un monde de mensonges. Encore quatre mois… (35) Les récoltes qui mûrissent représentent ceux à qui Jésus s’adresse, qui doivent aussi arriver à maturité. Le moissonneur reçoit son salaire : Jésus lance une affirmation qui a mille applications. Peut-être au verset 36 faut-il entendre la joie partagée du Père qui a semé et du Fils qui récoltera. Dans un autre sens, au verset 37, Jésus et ses disciples n’auront pas travaillé inutilement. D’autres avaient peiné : Jésus fait allusion à ceux qui l’ont précédé : les prophètes, et en particulier Jean-Baptiste.

2728 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: Certains se demandent quelle était la valeur du baptême donné par les disciples de Jésus ( 3.22). Il faut sortir de la vision trop simple d’un baptême chrétien qui “donne” automatiquement la grâce, alors que les autres rites ne seraient que des symboles sans efficacité. Même si le baptême de Jean n’était pas le baptême chrétien, il était alors un moyen de renouvellement (et donc de grâce) offert par Dieu à ses enfants de Palestine, et Jésus a été d’accord pour que ses disciples fassent de même. Toute notre problématique du baptême, du péché originel, de la grâce, du ciel et de l’enfer contient des vérités de foi, mais elle a été profondément marquée par le climat dans lequel elle est née : une chrétienté qui se croit le seul endroit où les hommes reçoivent les moyens divins institués pour échapper à un enfer promis à toute la race humaine. Et si l’évangile ignore ces perspectives, on ne peut pas affirmer sans plus que si Jésus avait connu les théologies du Moyen Âge il aurait sûrement été d’accord avec elles.

( )
4,2 En fait, ce n’était pas Jésus qui baptisait, mais ses disciples. ( ) 4,3 Il quitta donc la Judée et se mit en route pour la Galilée. ( ) 4,4 Il lui fallait traverser la Samarie ( ) 4,5 et c’est ainsi qu’il arriva à une ville de Samarie appelée Sichar, tout près de la terre que Jacob a donnée à son fils Joseph. ( Gn 33,19 , ) 4,6 Et c’est là que se trouve le puits de Jacob. Jésus était fatigué de la marche et il s’assit auprès du puits. C’était l’heure de midi. ( )



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