Livre de Jonas
4,7 mais le lendemain, au petit matin, Dieu fit venir un ver qui piqua le ricin ; il se dessécha. ( ) 4,8 Puis au lever du soleil Dieu fit venir de l’est un vent brûlant. Le soleil tapait si fort sur la tête de Jonas, qu’il se trouva mal et souhaita la mort. Il dit : “La mort vaut mieux pour moi que la vie.” ( ) 4,9 Mais Dieu lui dit : “As-tu raison de te mettre en colère pour ce ricin ?” Il répondit : “Oui, j’ai bien raison d’être fâché à mort !” ( ) 4,10 Alors Yahvé lui dit : “Tu te mets bien en peine pour ce ricin qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et qui était sec la nuit suivante. ( ) 4,11 Et moi, je ne devrais pas me mettre en peine pour Ninive, la grande ville, où vivent plus de ( )
Livre de Michée

1,1 La parole de Yahvé fut adressée à Michée de Moréchèt, au temps de Yotam, d'Akaz et d'Ézékias, rois de Juda. Voici ses visions sur Samarie et Jérusalem.


4301 Bible des peuples sur titre livre 2019-01-03: Michée est le contemporain d’Isaïe et il est devenu classique de les opposer : Michée, l’homme de la campagne, et Isaïe, noble et cultivé. Pourtant ils parlent des mêmes événements et l’esprit est le même. Michée était de Moréchet, un village situé en bordure de la plaine que toutes les armées d’Assyrie et d’Égypte traversaient. Il connaissait les souffrances et les destructions de la guerre, mais sans doute plus encore l’exploitation du paysan par les grands propriétaires de Jérusalem. Il a sûrement parlé avec force avant que ses prophéties ne soient écrites. Il ne faut pas confondre ce Michée de Moréchet avec Michée fils de Yimla, héros du récit de 1Rois 22 qui, lui, était du royaume du Nord. Michée était le contemporain d’Isaïe, et il a parlé face aux mêmes situations. Ceux qui, plus tard, ont publié son livre ont attribué à ces deux prophètes un même texte, Michée 4.1 et Isaïe 2.2. Pourtant, le livre qui porte son nom comporte deux parties fort différentes. La part de Michée se limite aux chapitres 1—5 et ses oracles ont été prononcés sous le règne d’Ézékias. La seconde partie, chapitres 6—7, provient selon toute vraisemblance d’un prophète du royaume du nord et doit être antérieure de quelques années. Elle condamne les fautes d’Israël et annonce la déportation par les Assyriens en dans les mêmes termes qu’on trouve chez Osée. Il est difficile d’en dire plus car le livre a été retouché par ceux qui l’ont publié après l’Exil. Dans la seconde partie on a supprimé une partie des noms et des détails trop concrets qui se référaient au contexte local de Samarie, de façon à ce que le message acquière une portée plus générale. On a également voulu appliquer ces pages à Jérusalem et au royaume de Juda qui avaient traversé à leur tour une crise semblable. Michée, pour sa part, avait lutté contre une religion des gens installés qui s’appuyaient sur leur confiance en Dieu pour penser qu’il les protégerait en toute circonstance. Ils ne voyaient que le culte et ils oubliaient de projeter sur le monde dont ils profitaient le regard du Dieu juste qui libère les exploités. Michée a discuté, il a menacé, et le roi Ézékias lui-même l’a pris au sérieux (Jérémie 26.8).

4302 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: Ce petit verset est intéressant parce qu’il semble avoir recollé deux mentions différentes qui correspondaient aux deux moitiés du livre. D’une part la Parole de Dieu adressée à Michée autour de l’an 700, sous le règne d’Ézékias, avec de nombreuses références à Jérusalem, et d’autre part les visions relatives à Samarie qui doivent appartenir à un autre prophète, au temps des rois Yotam et Akaz, autour des années 750.

4869 Chouraqui sur titre livre 2019-03-30: Le nom de Mikha (Michée) signifie « Qui est comme Yah? » L’inspiré est originaire de Morèshèt-Gat, près de Lakhish, et donc en Juda. Il vit à l’époque troublée des rois Jotam, Achaz et Ezéchias. Ce jeune contemporain d’Isaïe fut sans doute le témoin horrifié de la campagne d’Ashour contre Gat et Ashdod (733). Il a vu la chute de Shomrôn (Samarie) et l’exil imposé au royaume du Nord (722). Il faut relire 2R 20,1-22,20 pour mieux comprendre la signification des harangues de Michée et voir dans quelles circonstances son génie se donne libre cours.
Les sept chapitres de l’ouvrage comportent trois thèmes majeurs: le premier est celui d’une mise en accusation d’Israël (Mi 1,1-3,12); le deuxième fait contrepoint et annonce ce que sera « l’après-des-jours »: le châtiment des nations et le règne de Siôn (Mi 4,1-5,14); le thème final, enfin, marie les menaces aux paroles de réconfort et d’espoir (Mi 6,1-7,20).
Sur la haute cime où il se situe, Michée s’écriait, voici vingt-huit siècles - et il faisait en cela écho à la pensée d’Isaïe -: Ils casseront leurs épées en socs, leurs lances en serpes. Ils ne porteront plus l’épée, nation contre nation et n’apprendront plus la guerre (Mi 4,3). Cri de poète ? Chacun sait aujourd’hui que cet ordre prophétique conditionne très précisément la survie des mondes.

( Lc 8,24 , )
1,2 Tous les peuples, écoutez ! Sois attentive, terre entière ! C’est Yahvé qui va témoigner contre vous, le Seigneur qui nous vient de son palais de sainteté. ( ) 1,3 Il est sorti de sa demeure, il est descendu, il s’avance sur les hauteurs de la terre. ( ) 1,4 Les montagnes se défont à son passage, les plaines sont comme cire fondue devant le feu, comme l’eau qui se déverse sur la pente. ( ) 1,5 Mais c’est à cause du crime de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël. Quel est donc le crime de Jacob ? N’est-ce pas Samarie ? Et quel est le péché de Juda ? N’est-ce pas Jérusalem ? ( ) 1,6 Je ferai de Samarie un tas de décombres dans un champ, un lieu où planter la vigne ; je ferai que ses pierres roulent dans les vallées, je mettrai à nu ses fondations. ( )



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