Livre d'Isaïe
42,5 Voici ce que dit Yahvé, le Dieu qui a créé les cieux et les a déroulés, qui a mis en place la terre avec ses produits, et qui donne le souffle aux peuples qui l’habitent, l’esprit, à ceux qui la parcourent : ( ) 42,6 “Moi, Yahvé, je t’ai appelé pour la juste cause, et je t’ai pris par la main et je t’ai façonné ; j’ai fait de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations, ( ) 42,7 pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison les captifs, et du cachot ceux qui sont assis dans les ténèbres. ( ) 42,8 Je suis Yahvé, c’est mon nom, je ne laisserai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. ( ) 42,9 Les premières choses sont bien arrivées : j'en annonce de nouvelles et vous les fais connaître avant qu'elles n'arrivent." ( )

42,10 Chantez à Yahvé un chant nouveau ! que sa louange parvienne aux extrémités du monde ! Que les gens de la mer et tout ce qu’elle contient, et les îles et leurs habitants ;


20178 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Chant de victoire au Rédempteur

3681 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Les pas de Cyrus sont ceux du Dieu vainqueur. Yahvé est un Dieu guerrier (voir Juges 5.4) mais animé d’un amour maternel. Le poème rappelle la mission confiée à Isaïe (Isaïe 6.9) : “Par toi le cœur de ce peuple s’endurcira.” Dieu pardonne, il va guérir ce peuple qui ne sait pas voir (42.7). Il nous semble parfois que les prophètes se sont trompés en annonçant si souvent l’avènement de Dieu comme imminent, alors que ce n’était encore qu’une première étape de l’histoire. En fait, ils ne différaient guère de nous qui croyons avoir tout gagné dès qu’un changement politique plus favorable se produit : c’est une étape, importante peut-être, et pourtant jamais définitive. Nous ne renions pas le Christ, seul sauveur, quand nous luttons pour des espérances humaines et quand nous nous passionnons pour des sauveurs humains. Nous faisons une partie du chemin avec eux et, peu à peu, nous découvrons que le Christ nous appelle plus loin. L’assurance du Dieu triomphant s’étale plus encore que dans les poèmes précédents : Moi, je suis… Quelqu’un a dit que le moi est haïssable. De la part des hommes sans doute, mais il convient parfaitement à Dieu. “Je Suis” est la révélation de Dieu à Moïse au Buisson Ardent (Exode 3), et Jésus dira : “Je Suis” pour révéler son identité (Jean 8.12). J’ai fait tomber les verrous de Babylone (14) : de façon figurée, Yahvé réaffirme son amour unique pour ses enfants. Il est prêt, à n’importe quel prix, à se réconcilier avec le peuple qu’il a choisi et qui s’est perdu par sa propre faute. À la fin, 43.16-21, il nous est dit une fois encore que la sortie de Babylone surpassera la sortie d’Égypte : vous avez assez contemplé le passé, maintenant, considérez l’avenir.

( )
42,11 que le désert avec ses villes élève la voix, comme les campements où réside Kédar ! Que les habitants de la Roche l’acclament, et que leur chant résonne jusqu’au haut des montagnes ! ( ) 42,12 Que les îles rendent gloire à Yahvé, et proclament ses louanges ! ( ) 42,13 Yahvé s’avance comme un brave, il s’échauffe et s’excite comme un vaillant ; le voici qui lance le cri de guerre et rugit, puis il fond sur ses ennemis. ( ) 42,14 “Depuis longtemps j’ai gardé le silence, je me taisais, je me retenais de parler ; comme la femme qui enfante je gémissais, je soufflais, j’étais haletant. ( ) 42,15 Je vais ravager les monts et les collines, je dessécherai leur verdure, je ferai tarir les fleuves, et mettrai à sec les étangs. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: