Livre de Ben Sirac le Sage
45,1 Puis Dieu fit paraître Moïse, un descendant de Jacob, un homme de bien, aimé de Dieu et des hommes, dont la mémoire sera bénie à jamais. ( ) 45,2 Il le rendit glorieux tout autant que les anges, il le rendit puissant, terrible pour ses ennemis ; ( ) 45,3 mais à sa parole les prodiges cessaient. Le Seigneur le glorifia en présence des rois, il lui donna des commandements pour son peuple et lui fit entrevoir un reflet de sa gloire. ( ) 45,4 Il fit entrer dans son mystère cet homme fidèle et doux qu’il avait choisi entre tous. ( ) 45,5 Il lui fit entendre sa voix et l’introduisit dans la nuée obscure. Il lui parla face à face et lui donna les commandements, cette loi révélée, loi de vie, pour qu’il enseigne à Jacob l’Alliance, à Israël ses décrets. ( )

45,6 Dieu éleva et consacra tout comme lui son frère Aaron, de la tribu de Lévi.


4798 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Sans tenir compte de la supériorité que la Bible reconnaît à Moïse, l’auteur s’arrête de préférence sur Aaron, le père des prêtres. Il aime la liturgie, et nous le voyons s’émerveiller des clochettes et des habits d’Aaron, sans oublier sa belle mitre et les autres signes sans lesquels il n’y aurait pas de liturgie. De fait, il est bien dans le courant de la foi chrétienne lorsqu’il s’attache aux signes visibles de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Les rites d’expiation célébrés par le grand prêtre “fils d’Aaron” étaient un authentique sacrement du pardon. La lettre aux Hébreux ne le nie pas lorsqu’elle affirme (Hébreux 9) que ces rites n’étaient qu’une image de l’expiation réalisée une fois pour toutes dans la passion du Christ. Nos sacrements sont des signes différents, ils signifient et d’une certaine façon “contiennent” des réalités nouvelles, une autre connaissance de Dieu, une relation mutuelle inconnue jusque là, une communication de Dieu qui nous fait différents, une communion avec les enfants de Dieu qui oublie les frontières… il n’est pas question de les comparer avec les rites du Temple en termes d’efficacité.

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45,7 Il conclut avec lui une alliance perpétuelle, faisant de lui le prêtre de son peuple. Il le gratifia d’ornements splendides et le revêtit d’une robe d’apparat. ( ) 45,8 Il le couvrit de parures honorifiques et lui remit les insignes de sa puissance : pagne, tunique longue, éphod. ( ) 45,9 Au bord de son manteau étaient fixées des grenades et d’innombrables clochettes d’or qui tintaient à chacun de ses pas ; on les entendait résonner dans le temple et le peuple y restait attentif. ( ) 45,10 Il le drapa d’un vêtement sacré, brodé d’or, de pourpre et d’écarlate ; par-dessus se trouvait le pectoral du jugement, avec les dés de l’ourim et du toumim, lui aussi brodé de fils écarlates. ( ) 45,11 Des pierres précieuses étincelaient, gravées comme des cachets, fixées par le joaillier sur une monture d’or. On y lisait les noms des tribus d’Israël : c’était pour les rappeler au souvenir du Seigneur. ( )



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