Livre d'Esther
9,31 pour confirmer ces jours des Pourim, pour en rappeler la date fixée par Mardochée, le Juif, et la reine Esther, les règles établies pour eux et pour leurs descendants, ainsi que tout ce qui concerne les jeûnes et les lamentations. ( ) 9,32 Le décret d’Esther qui confirmait l’institution des Pourim fut noté dans un livre. ( ) 10,1 Le roi Assuérus établit un impôt sur le pays et sur les îles de la mer. ( ) 10,2 Toutes les actions de son règne, son courage, les détails concernant les honneurs accordés par le roi à Mardochée, tout cela n’est-il pas écrit dans le Livre des Chroniques des rois de Médie et de Perse ? ( ) 10,3 Mardochée, le Juif, était le second du royaume après Assuérus ; il était respecté des Juifs, aimé de la foule de ses frères, car il recherchait le bien de son peuple et la paix de toute sa race. Mardochée dit : "Tout cela est venu de Dieu. Lorsque je me rappelle le songe que j'ai eu à ce sujet, pas un détail qui ne se soit vérifié : ni la petite source qui devient un fleuve, ni la lumière, ni le soleil, ni les eaux débordantes. Le fleuve, c'est Esther que le roi a épousée et qu'il a faite reine ; les deux dragons, c'était Aman et moi, les nations sont celles qui se sont rassemblées pour effacer le nom des Juifs ; mon peuple, ce sont les enfants d'Israël qui ont crié vers Dieu et ont été délivrés. Le Seigneur a sauvé son peuple, le Seigneur nous a délivrés de tous ces malheurs, faisant de grands miracles et de grands prodiges, comme il n'y en a jamais eu chez les païens. Il est clair que Dieu a jeté deux sorts, un pour le peuple de Dieu et un pour toutes les nations païennes. À l'heure, au temps et au jour du jugement, ces deux sorts ont été présents devant Dieu, et présents au milieu des nations. Dieu s'est alors souvenu de son peuple et il a rendu justice aux siens. Pour cela, de génération en génération et pour toujours, le peuple d'Israël passera ces deux jours, le quatorzième et le quinzième du mois d'Adar, en assemblées joyeuses et en réjouissances devant Dieu. La quatrième année du règne de Ptolémée et de Cléopâtre, Dosithée se présenta comme prêtre et Lévite avec son fils Ptolémée ; il apportait la présente lettre concernant les Pourim. Il affirma qu'elle était authentique et qu'elle avait été traduite par Lysimaque, fils de Ptolémée, un homme de la communauté de Jérusalem. ( )
Premier Livre des Macchabées

1,1 Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, venait du pays de Kittim : il régnait jusque là sur la Grèce. Après avoir battu Darius, roi des Perses et des Mèdes, il régna à sa place.


19849 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Le songe de Mardochée

1085 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: Ce premier paragraphe résume la période d’histoire écoulée depuis Alexandre jusqu’à Antiocus Épiphane, roi de Syrie. Remarquer le passage 1.11-15 qui évoque le commencement de la crise morale en Judée. Deux choses caractérisaient la civilisation grecque des Syriens : — l’art et la multiplicité des statues qui, si belles qu’elles soient, étaient l’objet d’un culte païen. — l’éducation physique : stades, sports, piscines. Les hommes étaient nus pour pratiquer le sport, ce qui scandalisait les Juifs. Ceci explique que ceux qui avaient honte de paraître Juifs devaient se faire remplacer par une intervention chirurgicale le prépuce qui leur manquait après la circoncision.

1084 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: Après Esdras et Néhémie, la province juive, aux confins de l’empire perse, vit pendant trois siècles en marge de l’histoire. Ceux qui ont le plus d’initiative se consacrent au commerce et quittent leur pays pour s’établir dans tous les centres urbains autour de la mer Méditerranée. Cependant, un siècle après Néhémie, en 333 av. J.-C., Alexandre le Grand commence à parcourir tous les pays du Moyen-Orient, mettant les armées ennemies en déroute et renversant les rois. Bien qu’il meure à l’âge de trente ans, ses triomphes ouvrent un passage à la culture grecque avec son désir de progrès, sa confiance dans les possibilités humaines et son esprit plus ouvert qui voit au-delà de l’individualisme national. Les généraux d’Alexandre se répartissent son immense empire. Les Ptolémées, qui dominent l’Égypte et la Palestine, sont compréhensifs et respectent la religion et les coutumes des Juifs. Mais quand les Antiocus de Syrie sont vainqueurs des Égyptiens en 197, et qu’ils leur prennent la Palestine, ils veulent imposer aux Juifs leur religion païenne. Une persécution acharnée provoque l’insurrection des Juifs sous la direction de la famille des Maccabées. Le premier livre des Maccabées, reconnu comme un des plus parfaits de l’histoire ancienne, raconte les événements de la guerre et les exploits des cinq frères Maccabées, de 170 à 130 av. J.-C. _GUERRE SAINTE, GUERRE DE LIBÉRATION _Guerre sainte, guerre de libération Le livre des Maccabées nous montre un peuple qui veut vivre et pour qui la foi est plus précieuse que la vie même. La persécution se présente alors que tous s’étaient habitués à vivre sans conflit. Beaucoup sont convaincus qu’ils ne peuvent rien faire contre un tel pouvoir et que les risques sont trop grands. Mais l’Esprit de Dieu fait apparaître de nouveaux héros et, grâce à eux, le peuple retrouve son sens de la dignité et se bat pour ces droits sans lesquels il n’y a ni hommes, ni croyants. Le peuple juif se retrouve seul contre ses oppresseurs, et ses alliés romains ne l’aideront pas beaucoup. Il ne compte que sur sa propre force, et Dieu lui vient en aide. Les guerres des Maccabées sont un modèle de guerre sainte. Mais elles montrent aussi que la guerre sainte ne résout pas tout. Entraînés dans les problèmes militaires, puis dans les manèges de la politique, les descendants des Maccabées deviendront vite des gouvernants sans foi ni moralité.

731 Dict. Amoureux du Judaïsme sur verset 2017-12-27: En -164, des juifs dirigés par Simon Maccabée reprennent Jérusalem les armes à la main et ré-inaugure le Temple de Jérusalem, ce que commémore la fête de Hanoukka.

4878 Chouraqui sur titre livre 2019-03-31: La Bible hébraïque comprend plusieurs ouvrages divisés en deux livres: Samuel, Rois, Paroles des Jours ou Chroniques. Cette division est tardive et artificielle: chacun de ces ouvrages formait à l’origine un tout. Il n’en va pas de même pour les deux livres des Hashmonaîm: il s’agit ici de deux oeuvres fort différentes, quoique recouvrant partiellement une même période de l’histoire d’Israël. Le premier a été écrit en hébreu, mais n’est conservé qu’en grec; le second a été rédigé dans cette dernière langue. Le style, l’esprit, les intentions des auteurs diffèrent considérablement de l’un à l’autre.
Leur titre original n’est pas connu. Dans la plupart des Bibles, on les appelle Maccabées, du surnom (Maqabi, « Marteau », « Martel » ?) donné à Iehouda (Judas), principal héros de la révolte contre la domination grecque et la volonté d’helléniser les Hébreux. Comme l’histoire racontée par ces livres dépasse le cadre de la biographie de ce personnage, mieux vaut les appeler Hashmonaîm (Hasmonéens ou Asmonéens), comme en hébreu, du nom de sa famille et de la dynastie sacerdotale qui gouverna Israël à partir de la libération.
Le premier livre fait le récit d’événements qui remplissent en gros une période de quarante ans, depuis l’avènement d’Antiochus IV Épiphane (175) jusqu’à la mort de Shim‘ôn (134). Il décrit avant tout les combats menés pour la libération d’Israël, alors sous la domination des rois Séleucides de Syrie. L’admiration de l’auteur pour Rome (1M 8) ne se comprend qu’avant la conquête réalisée par Pompée en 63 avant l’ère chrétienne. On pense que l’ouvrage a dû être composé vers l’année 100 et traduit peu après.
Plutôt qu’une chronique, le second livre est un opuscule liturgique destiné aux synagogues de la diaspora, tout comme le rouleau d’Èstér. Il s’étend longuement sur des récits de martyre: celui d’Èl‘azar (1M 6,18-31), celui des sept frères et de leur mère (1M 7), le suicide pour motif religieux de Razis (1M 14,37-46). On y trouve aussi les éléments d’une théologie systématique: Dieu est créateur (1M 7,23); il n’a besoin de rien (1M 14,35); il est transcendant (hypsistos), Seigneur des esprits (1M 3,24). Les messagers ou anges sont présents, mais l’espérance messianique n’est évoquée qu’en 1M 1,27-29. Un des thèmes majeurs est celui de la résurrection des morts et des prières à faire pour eux (1M 12,44-45). L’importance du Temple est soulignée (1M 3,12), en fonction de l’éminence du peuple élu au centre duquel habite IHVH-Adonaï.

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1,2 Il livra de nombreux combats, il s’empara des villes fortifiées et mit à mort les rois de la région. ( ) 1,3 Il s’avança jusqu’aux extrémités du monde, ramassant les richesses de nombreux pays. La terre finit par se taire devant lui et son orgueil n’eut plus de limites. ( ) 1,4 Il réunit une armée très puissante, il domina des provinces, des peuples et des rois et il en fit ses serviteurs. ( ) 1,5 Mais après tout cela il tomba malade et vit qu’il allait mourir ; ( ) 1,6 alors il fit venir ses compagnons, ceux qui avaient été élevés avec lui depuis son enfance, et il leur partagea son royaume alors qu’il était encore en vie. ( )



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