Livre de Tobie
14,11 Aussi, mes enfants, voyez où conduit l’aumône et où conduit l’injustice : elle conduit à la mort. Mais voici que le souffle me manque.” On l’étendit sur le lit et il mourut ; on l’enterra solennellement. ( ) 14,12 Lorsque mourut la mère de Tobie, celui-ci l’enterra auprès de son père, puis il partit pour la Médie avec sa femme et ses enfants. Il habita à Ekbatane, chez son beau-père Ragouël. ( ) 14,13 Il entoura de respect et d’attention ses beaux-parents déjà vieux, puis il les enterra en Médie, à Ekbatane. Tobie hérita à la fois de Ragouël et de son père Tobit. ( ) 14,14 Il était respecté et vécut jusqu’à 117 ans. ( ) 14,15 Avant de mourir il eut les échos de la ruine de Ninive, il vit même les habitants de Ninive prisonniers que Cyaxare, roi de Médie, déportait en Médie. Avant sa mort, il put se réjouir du sort de Ninive et bénir le Seigneur Dieu, pour les siècles des siècles. Amen ! ( )
Livre de Judith

1,1 Tout ceci arriva en la douzième année du règne de Nabukodonozor sur les Assyriens, à Ninive, la grande ville. Arfaxad régnait alors sur les Mèdes, à Ekbatane.


19832 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Le rouleau compresseur

4876 Chouraqui sur verset 2019-03-31: Dès l’abord, l’histoire de Iehoudit (Judith, la « Juive ») soulève des problèmes insolubles. Les données qu’elle renferme sont parfois contradictoires et constituent souvent d’évidents anachronismes. Il s’agit en fait d’une sorte de roman a clés destiné à remonter le courage des Hébreux exilés, tout en évitant de provoquer des représailles de la part des autorités perses.
Peut-on se faire une idée des événements auxquels pourraient malgré tout se référer le récit ? Il doit s’agir d’une grande révolte contre quelque satrape de l’empire perse. L’histoire en connaît plusieurs. Celle qui conviendrait le mieux pour expliquer l’origine de notre livre eut lieu sous Artaxerxès II Mnémon en 366; Diodore de Sicile (XV, 90-92) en a fait un récit détaillé. Le livre de Iehoudit ne cite explicitement aucun livre biblique, mais il est clairement influencé par la grande littérature ancienne d’Israël. Les prières qui s’y trouvent sont rédigées dans le style des Psaumes. L’héroïne ressemble à d’autres femmes célèbres de l’histoire d’Israël: Miriâm, Debora, Iaël. Comme Èstér, elle joue un rôle capital dans le salut de son peuple.
L’ouvrage a très probablement été écrit en hébreu, mais il n’est conservé qu’en grec. Le texte original a été perdu relativement tôt; ni Origène, ni Jérôme ne l’ont connu. Le second a traduit Judith en latin à partir d’un texte araméen qui était peut-être plus proche de l’original que la version grecque.

2669 Bible des peuples sur verset 2018-11-29: Le livre de Judith est une histoire édifiante (voir l’introduction d’Esther). Écrit un siècle avant Jésus, ce livre voulait illustrer le courage et l’esprit de foi qui avaient rendu possible la révolte et les victoires du temps des Maccabées. Dans cette histoire, Dieu se sert d’une femme — Judith signifie : la Juive — pour détruire l’armée la plus fantastique qu’on puisse imaginer, et pour sauver son peuple. Dieu avait fait une promesse à Abraham ( Genèse 12.2-3) que l’on trouve développée dans Lévitique 26 et Deutéronome 28. D’après cette promesse, Dieu défendrait son peuple quand il serait fidèle à la Loi, mais il le livrerait à ses ennemis s’il n’observait pas la Loi. Or, dit l’histoire, le peuple de Dieu venait de rentrer de l’exil. Il avait reconstruit la capitale, Jérusalem, restauré le temple et le culte de Dieu, et il repeuplait tout le pays. Bref, il vivait un moment de fidélité, et, suivant ses promesses, Dieu devait les protéger.

( )
1,2 Il avait entouré cette ville d’un rempart en belles pierres de taille de 3 coudées de large et 6 de long ; le rempart était haut de 70 coudées et large de 50 ; ( ) 1,3 des tours de 100 coudées de haut, larges de 60 à la base, se dressaient de chaque côté des portes. ( ) 1,4 Pour faciliter le passage de sa grande armée et le défilé de ses troupes, les portes elles-même avaient 70 coudées de haut et 40 de large. ( ) 1,5 C’est alors que le roi Nabukodonozor livra bataille au roi Arfaxad, dans la grande plaine du territoire de Ragau. ( ) 1,6 Arfaxad avait regroupé autour de lui tous les peuples des montagnes, tous les habitants des rives de l’Euphrate, du Tigre et de l’Hydaspe, et tous ceux des plaines soumises à Ariok, roi des Élyméens. Ainsi, ces nombreux peuples s’étaient enrôlés dans l’armée des fils de Chéléoud. ( )



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