Second Livre des Rois
25,26 Alors tout le peuple, du plus petit jusqu’au plus grand, s’enfuit en Égypte avec les chefs de l’armée par peur des Kaldéens. ( ) 25,27 En la trente-septième année de la déportation de Joïakin, roi de Juda, au douzième mois, le 27 du mois, Évil-Mérodak, roi de Babylone, fit grâce à Joïakin, roi de Juda, et le sortit de prison. Évil-Mérodak, qui était monté sur le trône cette année-là, ( ) 25,28 se lia d’amitié avec Joïakin, il plaça son trône au-dessus des trônes des autres rois déportés avec lui à Babylone. ( ) 25,29 Il lui fit enlever ses vêtements de prisonnier, et désormais, jusqu’à la fin de sa vie, Joïakin prit ses repas à la table du roi. ( ) 25,30 Sa nourriture fut constamment assurée par le roi de Babylone, jour après jour, jusqu’à la fin de sa vie. ( )
Premier Livre des Chroniques

1,1 Adam, Seth, Énos,


19725 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Liste des peuples, des villes et des ancêtres d'Adam à Abraham

19724 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: 1. DE LA CRÉATION À LA RESTAURATION APRÈS L'EXIL

483 Bible des peuples sur titre livre 2017-11-04: Pour ceux d’entre nous qui désirent connaître l’histoire d’Israël, les livres des Chroniques ne nous enseignent pas grand-chose de nouveau. La substance de cette histoire se trouvait déjà dans les livres de Samuel et des Rois. La différence réside dans la sélection des événements et leur présentation. L’auteur des Chroniques veut montrer que l’avenir du peuple juif dépendait de sa fidélité à la Loi de Moïse et aux prescriptions du culte. À l’époque où ces livres ont été écrits, les Juifs ne formaient plus une nation indépendante, mais une province plus ou moins autonome de l’empire persan. Il y avait parmi eux un désir de plus en plus grand de devenir une “théocratie”, ou un royaume de Dieu que les prêtres gouverneraient en son nom. Ils essayaient d’oublier les administrateurs perses qui les laissaient assez libres et ils organisaient la vie nationale autour du temple et de la Loi de Moïse. Ils attendaient la venue du “fils de David” et certains disaient : “Si on observait strictement la Loi une journée entière dans tout le pays, le Messie arriverait”. C’est la raison pour laquelle les livres des Chroniques s’intéressent presque exclusivement à l’histoire des rois de Juda, descendants de David. Alors que l’auteur nous donne une liste des ancêtres de David remontant à Adam, il ne dit rien du royaume d’Israël où avait vécu la majorité du peuple élu parce qu’Israël s’était séparé du royaume de David. L’auteur nous donne beaucoup de détails pittoresques absents des livres de Samuel et des Rois, mais, en général, son histoire nous semble irréelle. De plus, entraîné par sa foi enthousiaste, il prend plaisir à exagérer les chiffres et n’hésite pas à déformer la réalité pour justifier ses affirmations (comparer 1Rois 22.30 ; 2Chroniques 20.35 ; 1Chroniques 20.3). Quel intérêt présente pour nous la lecture de ce livre ? À chaque page, nous trouverons la conviction que le peuple croyant ne doit pas avoir d’autre ambition que de faire la volonté de Dieu : les autres succès seront comme des cadeaux. D’autre part, ce livre nous rappelle que le peuple du Christ, bien qu’il soit aujourd’hui sans frontières visibles, et bien qu’il ne soit pas isolé des autres peuples, ne peut pas perdre son originalité en s’assimilant purement et simplement à eux. Les croyants ne ressembleront jamais tout à fait à ceux qui ne croient pas et ils ne penseront pas non plus de la même manière. Ils ont leur propre mission et ils se préoccupent de l’unité visible de l’Église autour de ceux que Dieu a choisis du milieu d’eux pour être ses représentants.

4873 Chouraqui sur verset 2019-03-31: Paroles des Jours, Dibréi haïamîm: tel est le vrai titre, apparemment fort ancien, d’une oeuvre que les Septante ont dénommée Paraleïpomena, « Omissions », et que Jérôme a définie comme une chronique de toute l’histoire divine: Chronicon totius historiae divinae. Comme Shemouél (Samuel) et Rois, les Paroles des Jours formaient à l’origine un seul volume. Ce sont les Septante qui ont introduit, ici comme ailleurs, la division en deux livres; et celle-ci s’est imposée ensuite, même dans la Bible hébraïque à partir du XVe siècle.
L’intention de l’auteur est de nous donner une histoire complète du royaume de Juda depuis David jusqu’au décret qui autorisa le retour des exilés. Mais ce récit est situé dans l’histoire générale des Hébreux, en la commençant par des généalogies qui la font remonter jusqu’à Adâm. Ces textes, présentés d’une façon relativement homogène, semblent provenir de sources très diverses, dans un souci constant de préserver de l’oubli d’antiques traditions.
Après cette sorte d’introduction, les deux parties s’équilibrent: le premier livre raconte l’histoire de David, tandis que le deuxième est consacré à celle de Salomon et de ses successeurs à la tête du royaume de Juda.
La tendance apologétique est certaine: il faut prouver, d’abord, que David a été un roi parfait, le véritable père d’Israël, sans faiblesse dans l’administration de son royaume comme dans son unification. L’auteur nous donne des renseignements inédits sur l’organisation du premier État d’Israël, sur la construction du Temple et sur son administration. David n’a pas seulement réuni les matériaux qui devaient servir à son édification: il a aussi organisé d’avance le culte qui devait s’y célébrer.
Le livre 2 fait le récit du règne de Salomon en reprenant presque en entier les chapitres 1 à 11 de 1 Rois; mais il omet tout ce qui pourrait amoindrir la figure de celui qui a bâti la maison d’Elohîms. Il passe ainsi sous silence les hauts lieux édifiés par le roi en l’honneur de divinités étrangères, à Jérusalem même et jusque dans le voisinage du Temple.
Ce même souci apologétique apparaît dans l’histoire des vingt descendants et successeurs de David et de Salomon. Ce qui, cependant, est particulièrement remarquable, c’est que dans l’ensemble de l’ouvrage toute la lumière se concentre sur le Temple. C’est lui qui, au premier chef, intéresse le Chroniste.
Selon une ancienne tradition juive, Esdras et Néhémie auraient été les auteurs de ce volume. La critique repousse aujourd’hui cette attribution. Elle s’appuie sur le fait de formes littéraires tardives et sur l’état des institutions telles que l’auteur les décrit pour fixer la composition de Paroles des Jours à la fin de la période perse, au IVe siècle avant l’ère chrétienne, sans qu’il soit possible de préciser davantage.
Même si l’oeuvre est relativement tardive, il apparaît avec évidence que son auteur a eu à sa disposition des documents beaucoup plus anciens; certains remontant au début de l’époque royale et même au-delà. Paroles des Jours nous livre ainsi les sources mêmes de la tradition hébraïque.

( )
1,2 Kénan, Mahalaléel, Yéred, ( ) 1,3 Hénok, Mathusalem, Lamek, ( ) 1,4 Noé, Sem, Kam et Japhet. ( ) 1,5 Fils de Japhet : Gomer, Magog, les Mèdes, Yavan, Méchek et Tiras. ( ) 1,6 Fils de Gomer : Achkénaz, Riphat et Togorma. ( )



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