Lecture d'un commentaire (4424)


Rm 1,18

Commentaire: Première partie (Romains 1.18—4.25) Nous sommes justifiés, non par nos œuvres mais par la foi en Jésus Christ mort et ressuscité. Dans ces paragraphes Paul s’adresse au monde des Grecs : ils représentent cette grande majorité des hommes qui n’ont pas reçu la parole de Dieu. À vrai dire, Dieu n’est pas absent de leur conscience et, pendant des siècles de civilisation et de recherche religieuse, ils ont essayé de connaître Dieu et la vérité. Mais Paul démontre l’échec d’un tel effort humain ; l’ignorance et l’immoralité sont plus répandues dans les pays où Dieu n’a pas parlé comme il l’a fait pour les Juifs. Nous pourrions nous demander de même où nous en sommes après un ou deux siècles où l’on se faisait fort de forger les consciences en taisant Dieu. Ils connaissaient Dieu et ne lui ont pas rendu honneur. Il faut comparer ce texte à un autre du livre de la Sagesse (Sagesse 13) et au discours de Paul dans Actes 17.27-29. Ils nous disent que tous peuvent connaître Dieu. Celui qui contemple le monde ou réfléchit sur l’existence, y trouve aisément des signes de la présence de Dieu. Mais quand on vit dans le péché, on étouffe la vérité par le mal. Les hommes ont toujours adoré un Dieu, mais ils le connaissent avec bien des obscurités. Toute erreur sur Dieu est cause d’erreurs concernant la personne humaine et la civilisation. La foi n’est pas une matière à option, ou un luxe, comme si on pouvait vivre tout aussi bien sans elle. Bien sûr, une majorité de la planète s’en passe très bien. Mais si l’on retirait tout ce qui vient de la foi dans notre culture et notre vie, le monde mourrait faute d’espérance, comme c’est déjà le cas pour les peuples ou les hommes qui l’ont reniée.


Source: Bible des peuples