Lecture d'un commentaire (2149)


Gn 3,13

Commentaire: L'Immaculée Conception Quand l’auteur de la Genèse parlait de la descendance de la femme, il pensait au combat de l’humanité, constamment blessée et finalement victorieuse, contre le mal. Mais par la suite, les auteurs bibliques font de plus en plus allusion à un vainqueur, le Fils de l’Homme, qui livrera le combat décisif. La femme est donc d’abord l’humanité, fécondée par la grâce de Dieu, qui donne le jour au Sauveur, “son” sauveur ( Isaïe 45.8). Nous la retrouverons dans Apocalypse 12. Cette image de la Femme pourra s’appliquer à Marie tout autant qu’à l’Église. Lorsque les artistes représentent Marie écrasant la tête du serpent, cela encore a un sens. L’Église croit, depuis les premiers siècles, que Dieu l’a préservée du mal qui frappe notre race. Dieu n’a pas voulu qu’existe pour Marie, entre le premier instant de sa conception et la première manifestation de Dieu en elle, cette période où la liberté humaine est victime du péché de la race humaine et s’affirme en se déformant. Aussi, dès le début, Dieu lui a concédé la plénitude de sa grâce et toute sa vie s’est développée dans la perfection de l’esprit filial. Ce privilège de Marie est ce que nous appelons “l’Immaculée Conception”. Marie est la créature parfaite, inséparable du Fils de la femme, Jésus Christ. Une femme ( Jean 2.4 ; 19.26) est la nouvelle Ève, le modèle de tous ceux qui obtiendront le salut. Or ce qu’il y a de neuf en Israël, c’est qu’on ne cherche pas à rejoindre les origines : on sait que le temps marche et le salut est en avant. On espérera donc, toujours et contre tout.


Source: Bible des peuples