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Doctrine Sociale de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
c) Les premières communautés chrétiennes
La soumission non par passivité mais pour des raisons de conscience (cf. Rm 13, 5) au pouvoir constitué répond à l'ordre établi par Dieu. Saint Paul définit les rapports et les devoirs des chrétiens vis-à-vis des autorités (cf. Rm 13, 1-7). Il insiste sur le devoir civique de payer les impôts: « Rendez à chacun ce qui lui est dû: à qui l'impôt, l'impôt; à qui les taxes, les taxes; à qui la crainte, la crainte; à qui l'honneur, l'honneur » (Rm 13, 7). L'Apôtre n'entend certes pas légitimer tout pouvoir mais plutôt aider les chrétiens à « avoir à cur ce qui est bien devant tous les hommes » (Rm 12, 17), même dans les rapports avec l'autorité, dans la mesure où celle-ci est au service de Dieu pour le bien de la personne (cf. Rm 13, 4; 1 Tm 2, 1-2; Tt 3, 1) et « pour faire justice et châtier qui fait le mal » (Rm 13, 4).
Saint Pierre exhorte les chrétiens à être « soumis à cause du Seigneur à toute institution humaine » (1 P 2, 13). Le roi et ses gouverneurs ont le devoir de « punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien » (1 P 2, 14). Leur autorité doit être « honorée » (cf. 1 P 2, 17), c'est-à-dire reconnue, car Dieu exige un comportement droit, qui ferme « la bouche à l'ignorance des insensés » (1 P 2, 15). La liberté ne peut pas être utilisée pour couvrir sa propre malice, mais pour servir Dieu (cf. 1 P 2, 16). Il s'agit alors d'une obéissance libre et responsable à une autorité qui fait respecter la justice, en assurant le bien commun.
La soumission non par passivité mais pour des raisons de conscience (cf. Rm 13, 5) au pouvoir constitué répond à l'ordre établi par Dieu. Saint Paul définit les rapports et les devoirs des chrétiens vis-à-vis des autorités (cf. Rm 13, 1-7). Il insiste sur le devoir civique de payer les impôts: « Rendez à chacun ce qui lui est dû: à qui l'impôt, l'impôt; à qui les taxes, les taxes; à qui la crainte, la crainte; à qui l'honneur, l'honneur » (Rm 13, 7). L'Apôtre n'entend certes pas légitimer tout pouvoir mais plutôt aider les chrétiens à « avoir à cur ce qui est bien devant tous les hommes » (Rm 12, 17), même dans les rapports avec l'autorité, dans la mesure où celle-ci est au service de Dieu pour le bien de la personne (cf. Rm 13, 4; 1 Tm 2, 1-2; Tt 3, 1) et « pour faire justice et châtier qui fait le mal » (Rm 13, 4).
Saint Pierre exhorte les chrétiens à être « soumis à cause du Seigneur à toute institution humaine » (1 P 2, 13). Le roi et ses gouverneurs ont le devoir de « punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien » (1 P 2, 14). Leur autorité doit être « honorée » (cf. 1 P 2, 17), c'est-à-dire reconnue, car Dieu exige un comportement droit, qui ferme « la bouche à l'ignorance des insensés » (1 P 2, 15). La liberté ne peut pas être utilisée pour couvrir sa propre malice, mais pour servir Dieu (cf. 1 P 2, 16). Il s'agit alors d'une obéissance libre et responsable à une autorité qui fait respecter la justice, en assurant le bien commun.
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