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Catéchisme de l'Eglise Catholique/Eglise Catholique
2676 Ce double mouvement de la prière à Marie a trouvé une expression privilégiée dans la prière de l'"Ave Maria":
"Je vous salue, Marie (Réjouis-toi, Marie)". La salutation de l'Ange Gabriel ouvre la prière de l'Ave. C'est Dieu lui-même qui, par l'entremise de son ange, salue Marie. Notre prière ose reprendre la salutation de Marie avec le regard que Dieu a jeté sur son humble servante (cf. Lc 1, 48) et à nous réjouir de la joie qu'Il trouve en elle (cf. So 3, 17b).
"Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi": Les deux paroles de la salutation de l'ange s'éclairent mutuellement. Marie est pleine de grâce parce que le Seigneur est avec elle. La grâce dont elle est comblée, c'est la présence de Celui qui est la source de toute grâce. "Réjouis-toi ... fille de Jérusalem ... le Seigneur est au milieu de toi" (So 3, 14. 17a). Marie, en qui vient habiter le Seigneur lui-même, est en personne la fille de Sion, l'arche de l'Alliance, le lieu où réside la gloire du Seigneur: elle est "la demeure de Dieu parmi les hommes" (Ap 21, 3). "Pleine de grâce", elle est toute donnée à celui qui vient habiter en elle et qu'elle va donner au monde.
"Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni". Après la salutation de l'ange, nous faisons nôtre celle d'Elisabeth. "Remplie de l'Esprit Saint" (Lc 1, 41), Elisabeth est la première dans la longue suite des générations qui déclarent Marie bienheureuse (cf. Lc 1, 48): "Bienheureuse celle qui a cru..." (Lc 1, 45); Marie est "bénie entre toutes les femmes" parce qu'elle a cru en l'accomplissement de la parole du Seigneur. Abraham, par sa foi, est devenu une bénédiction pour "toutes les nations de la terre" (Gn 12, 3). Par sa foi, Marie est devenue la mère des croyants grâce à laquelle toutes les nations de la terre reçoivent Celui qui est la bénédiction même de Dieu: Jésus, le fruit bénit de tes entrailles".
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