Second Livre des Rois
14,20 Puis, on le transporta sur des chevaux, et il fut enseveli à Jérusalem avec ses pères dans la Cité de David. ( ) 14,21 Tout le peuple de Juda prit Azarias, âgé de seize ans, et le fit roi, à la place de son père Amasias. ( ) 14,22 C’est lui qui rebâtit Eilath et la réintégra en Juda, après que le roi Amasias eut reposé avec ses pères. ( ) 14,23 La quinzième année du règne d’Amasias, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël, devint roi à Samarie pour quarante et un ans. ( ) 14,24 Il fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur ; il ne s’écarta d’aucun des péchés que Jéroboam, fils de Nebath, avait fait commettre à Israël. ( )

14,25 C’est lui qui rétablit les frontières d’Israël, depuis l’Entrée-de-Hamath jusqu’à la mer de la Araba, conformément à la parole que le Seigneur Dieu d’Israël avait dite par l’intermédiaire de son serviteur le prophète Jonas, fils d’Amittaï, qui était de Gath-Héfer.


19174 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LE VOL DE JONAS
Parmi les milliers (23) de disciples qu'Elisée rassembla autour de lui pendant les soixante années (24) et plus de son activité, le plus éminent fut le prophète Jonas. Du vivant de son maître, Jonas fut chargé de l'importante mission d'oindre Jéhu comme roi. (25) La tâche suivante qui lui est confiée est d'annoncer leur destruction aux habitants de Jérusalem. (26) Le malheur n'arriva pas, car ils se repentirent de leurs fautes et Dieu eut pitié d'eux. Parmi les Israélites, Jonas était donc connu comme «le faux prophète». Lorsqu'il fut envoyé à Ninive pour prophétiser la chute de la ville (Jon 1,2), il réfléchit: «Je sais avec certitude que les païens feront pénitence, que le châtiment menacé ne sera pas exécuté, et parmi les païens aussi, j'aurai la réputation d'être un faux prophète.» (27) Pour échapper à cette disgrâce, il décida de s'installer sur la mer, où il n'y avait personne à qui il faudrait délivrer des prophéties qui ne s'accompliraient jamais.
A son arrivée à Joppé, il n'y avait pas de navire dans le port. Pour le mettre à l'épreuve, Dieu fait surgir une tempête qui ramène à Joppé un navire qui avait fait deux jours de voyage loin du port. Le prophète interpréta cette chance comme signifiant que Dieu approuvait son plan. Il se réjouit tellement de cette occasion favorable de quitter la terre qu'il paya d'avance le montant total de la cargaison, soit pas moins de quatre mille deniers d'or. Après un jour de navigation, une terrible tempête (28) se déchaîne. Chose merveilleuse à raconter, elle n'a touché aucun autre navire que celui de Jonas. C'est ainsi qu'il reçut la leçon que Dieu est le Seigneur du ciel, de la terre et de la mer, et que l'homme ne peut se cacher nulle part de sa face.
Sur le même bateau se trouvaient les représentants des soixante-dix nations de la terre, chacune avec ses idoles particulières. Ils ont tous décidé d'implorer le secours de leurs dieux, et le dieu qui leur viendrait en aide devrait être reconnu et adoré comme le seul vrai Dieu. Mais le secours ne vint d'aucun d'entre eux. Le capitaine du navire s'approcha de Jonas endormi et lui dit: «Nous sommes suspendus entre la vie et la mort, et tu dors ici. Dis-moi, je t'en prie, à quelle nation appartiens-tu ?» «Je suis Hébreu», répondit Jonas. «Nous avons entendu dire, dit le capitaine, que le Dieu des Hébreux est le plus puissant. Appelle-le à l'aide. Peut-être fera-t-il pour nous des miracles comme il en a fait autrefois pour les Juifs à la mer Rouge.»
Jonas avoua au capitaine qu'il était responsable de tout ce malheur et le pria de le jeter à la dérive pour apaiser la tempête. Les autres passagers refusèrent de consentir à un acte aussi cruel. Bien que le sort se soit prononcé contre Jonas, ils tentèrent d'abord de sauver le navire en jetant la cargaison par-dessus bord. Leurs efforts furent vains. Ils placèrent alors Jonas sur le côté du navire et prirent la parole: «Seigneur du monde, ne nous impute pas ce sang innocent, car nous ne connaissons pas le sort de cet homme, et c'est lui-même qui nous demande de le jeter à la mer.» Mais ils ne purent se résoudre à le laisser se noyer. Ils l'immergèrent d'abord jusqu'aux genoux dans l'eau de la mer, et la tempête cessa ; ils le ramenèrent dans le navire, et aussitôt la tempête reprit son ancienne fureur. Ils firent deux autres essais. Ils le descendirent dans l'eau jusqu'au nombril et le sortirent des profondeurs lorsque la tempête fut apaisée. De nouveau, lorsque la tempête éclata de nouveau, ils le descendirent jusqu'au cou et, une seconde fois, ils le remontèrent dans le bateau lorsque le vent se calma. (29) Mais finalement, la rage renouvelée de la tempête les convainquit que leur danger était dû aux transgressions de Jonas, et ils l'abandonnèrent à son sort. Il fut jeté à l'eau et, à l'instant même, la mer se calma. (30)

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14,26 Car le Seigneur avait vu la misère très amère d’Israël : plus d’esclave, plus d’homme libre, plus personne pour secourir Israël. ( ) 14,27 Mais le Seigneur n’avait pas dit qu’il effacerait le nom d’Israël de dessous les cieux et il le sauva par la main de Jéroboam, fils de Joas. ( ) 14,28 Le reste des actions de Jéroboam et tout ce qu’il a fait, ainsi que sa bravoure, comment il avait combattu pour annexer Damas et Hamath au royaume d’Israël, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Annales des rois d’Israël ? ( ) 14,29 Jéroboam reposa avec ses pères, avec les rois d’Israël. Son fils Zacharie régna à sa place. ( ) 15,1 La vingt-septième année du règne de Jéroboam, roi d’Israël, Azarias, fils d’Amasias, roi de Juda, devint roi. ( )



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