Second Livre des Rois
7,5 Au crépuscule, ils se mirent en route, pour se rendre au camp des Araméens. Ils allèrent jusqu’à l’extrémité du camp, et voilà qu’il n’y avait plus personne ! ( ) 7,6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Araméens un bruit de chars, un bruit de chevaux, le bruit d’une grande troupe, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : « Voici que le roi d’Israël a pris à sa solde les rois des Hittites et les rois d’Égypte, pour marcher contre nous. » ( ) 7,7 Au crépuscule, les Araméens s’étaient mis en route et avaient pris la fuite, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, en un mot, le camp tel qu’il était ; ils s’étaient enfuis pour sauver leur vie. ( ) 7,8 Les lépreux allèrent jusqu’à l’extrémité du camp et entrèrent dans une tente. Après avoir mangé et bu, ils emportèrent de là argent, or et vêtements, qu’ils allèrent cacher. Puis ils revinrent, entrèrent dans une autre tente et en emportèrent du butin qu’ils allèrent cacher. ( ) 7,9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Ce n’est pas bien, ce que nous faisons là ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous nous taisons et si nous attendons jusqu’à la lumière du jour, une faute pèsera sur nous. Allez ! Rentrons pour informer la Maison du roi ! » ( )
7,10 Ils revinrent et appelèrent les gardiens de la porte de la ville ; ils les informèrent en disant : « Nous sommes entrés dans le camp des Araméens, et voici qu’il n’y avait personne, aucune voix humaine : seulement les chevaux et les ânes attachés, ainsi que des tentes laissées telles quelles. »
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7,11 Les gardiens de la porte crièrent, et on informa la Maison du roi, à l’intérieur. ( ) 7,12 Le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : « Il faut que je vous explique ce que les Araméens nous ont fait. Ils savent en effet que nous sommes affamés. Ils sont donc sortis du camp pour se cacher dans la campagne. Ils se sont dit : “Les gens de Samarie sortiront de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville.” » ( ) 7,13 Un des serviteurs répondit : « Que l’on prenne donc cinq chevaux sur les derniers qui restent dans la ville ! Ils sont comme toute la multitude d’Israël qui reste dans la ville, comme toute la multitude d’Israël qui est proche de sa fin. Envoyons-les et nous verrons. » ( ) 7,14 On prit donc deux chars avec leurs chevaux, et le roi les envoya sur les traces de l’armée des Araméens, en disant : « Allez et voyez ! » ( ) 7,15 Ils partirent sur leurs traces jusqu’au Jourdain ; or tout le chemin était jonché de vêtements et d’ustensiles, jetés par les Araméens dans leur fuite précipitée. Les messagers revinrent en informer le roi. ( )
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