Premier Livre des Rois
18,7 Tandis qu’Abdias était en chemin, voici qu’Élie vint à sa rencontre. Abdias le reconnut et tomba face contre terre. Il dit : « Est-ce bien toi, mon seigneur Élie ? » ( ) 18,8 Il lui répondit : « C’est moi ! Va dire à ton maître : “Voici Élie” ! » ( ) 18,9 Abdias reprit : « En quoi ai-je péché, pour que tu me livres, moi ton serviteur, aux mains d’Acab, et pour qu’il me fasse mourir ? ( ) 18,10 Par la vie du Seigneur ton Dieu ! Il n’y a pas une nation, pas un royaume, où mon seigneur Acab ne t’ait envoyé chercher ! Quand on lui disait : “Il n’est pas ici”, il faisait jurer à ce royaume et à cette nation qu’on ne t’avait pas trouvé. ( ) 18,11 Et maintenant, tu me dis : Va dire à ton maître : “Voici Élie” ! ( )
18,12 Mais dès que je t’aurai quitté, l’Esprit du Seigneur t’emportera je ne sais où ; moi, j’irai informer Acab, qui ne te trouvera pas, et il me tuera. Pourtant, ton serviteur craint le Seigneur depuis sa jeunesse !
( )
18,13 Na-t-on pas rapporté à mon seigneur Élie ce que jai fait lorsque Jézabel tuait les prophètes du Seigneur : comment jai caché cent des prophètes du Seigneur, cinquante par cinquante, dans des grottes, et comment je les ai approvisionnés en pain et en eau ? ( ) 18,14 Et maintenant tu dis : “Va dire à ton maître : Voici Élie !” Mais il me tuera ! » ( ) 18,15 Élie déclara : « Par la vie du Seigneur de l’univers devant qui je me tiens ! Aujourd’hui même, je me présenterai devant lui ! » ( ) 18,16 Abdias partit donc à la rencontre d’Acab ; il l’informa, et Acab vint à la rencontre d’Élie. ( ) 18,17 Quand Acab vit Élie, il lui dit : « Est-ce bien toi, porte-malheur d’Israël ? » ( )
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