Second Livre de Samuel
23,35 Hèsraï, de Karmèl, Paaraï, d'Arab; ( ) 23,36 Igal bèn Natân, de Soba, Bani, de Gad; ( ) 23,37 Sèlèq, d'Amôn, Nahraï de Beérot, le porteur des engins de Ioab bèn Serouyah. ( ) 23,38 Ira, de Iatir, Garéb, de Iatir; ( ) 23,39 Ouryah, le Hiti. Tous, trente-sept. ( )
24,1 La narine de IHVH-Adonaï continue de brûler contre Israël. Il incite David contre eux et dit: « Va, dénombre Israël et Iehouda. »
19633 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Le recensement de David
1617 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Le royaume s’est beaucoup étendu en territoires, animaux et richesses. Israël est devenu un peuple nombreux et David est tenté de le dénombrer : il ordonne un recensement. Le recensement n’est pas mal en soi. Le mal, c’est de se croire supérieur parce qu’on a sous la main tant de soldats, et que l’on gouverne un peuple si nombreux. David oublie qu’il est l’administrateur et le représentant de Dieu en Israël : les brebis ne sont pas à lui. À tous les niveaux, les hommes aiment compter leurs animaux, évaluer leurs biens ou rappeler leurs exploits. Il y a tellement de façons de se sentir “propriétaire” quand, en réalité, tout appartient à Dieu. Ici, l’auteur nous présente la peste comme l’intervention de Dieu pour punir le roi. Les hommes de ce temps-là acceptaient facilement l’idée que Dieu fasse périr des Israélites innocents pour punir le péché de leur roi. Il nous semble plus exact de dire que Dieu est intervenu en envoyant le prophète Gad quelques jours avant que la peste ne se déclare, une peste qui évidemment n’était pas miraculeuse. Il voulait ainsi donner une leçon à David et lui rappeler la gravité de son péché en se servant d’un langage qu’il pouvait comprendre. Voir ce qui est dit à propos des punitions collectives dans Josué 7, et à propos de l’Ange de Yahvé dans Genèse 16.
1618 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Le recensement était fort mal vu des anciens nomades, jaloux de leur indépendance, pas encore habitués aux contraintes administratives propres d’une nation. Pour eux ce n’était que le prélude à la conscription et aux levées d’impôts. Par ailleurs entre en jeu l’idée qu’Israël n’a d’autre roi que Dieu ; enregistrer les personnes, c’est s’arroger un droit qui n’appartient qu’à Dieu : cette conviction faisait la force d’un courant qui, tout au long de la royauté, a critiqué la monarchie. Les recensements attribués à Moïse dans les Nombres ne font que renforcer leur caractère sacré. Ce début du récit trahit une vision des événements dans laquelle on souligne que tout ce qui arrive servira finalement le plan de Dieu. C’est ainsi que Dieu pousse David à prendre une initiative qui est une faute. La faute de David sera l’instrument de Dieu pour châtier les fautes d’Israël. Si l’on avait interrogé l’auteur, il n’aurait pas manqué de préciser que Dieu ne nous conduit pas au péché, mais il ne pouvait pas donner en deux lignes un traité de la liberté humaine face à la prescience divine. Les expressions cependant ont choqué un autre auteur de la Bible, celui des Chroniques, lequel a mis Satan à la place de Dieu ( 1Chroniques 21.1). L’aisance avec laquelle il a substitué l’un à l’autre nous invite à repenser deux points. D’une part notre propre incapacité pour situer Dieu dans les événements apparemment fortuits qui ont construit notre vie, tout comme dans les décisions que nous croyions bonnes et qui ont été désastreuses. Et puis cette autre énigme : où est la vérité de l’Écriture ? Parmi les livres de la Bible, celui de Samuel est l’un de ceux qui nous donnent le plus volontiers deux versions du même fait, deux lectures d’une même évolution. Il nous confirme dans l’idée que l’Écriture bien souvent ne nous donne pas une vérité toute faite : elle nous oblige bien plutôt à penser et à discerner.
( )24,2 Le roi dit à Ioab, le chef de l'armée, qui est avec lui: « Parcours donc tous les rameaux d'Israël, de Dân à Beér Shèba. Recensez le peuple. Je connaîtrai le nombre du peuple. » ( ) 24,3 Ioab dit au roi: « IHVH-Adonaï, ton Elohîms, ajoutera au peuple, comme eux et comme eux, cent fois. Mais les yeux de mon Adôn le roi voient. Pourquoi mon Adôn le roi désire-t-il cette parole ? » ( ) 24,4 La parole du roi est confirmée à Ioab et aux chefs de l'armée. Ioab sort en face du roi avec les chefs de l'armée, pour recenser le peuple, Israël. ( ) 24,5 Ils passent le Iardèn et campent à Aroér à droite de la ville, qui est au milieu du torrent, à Gat et à Iazér. ( ) 24,6 Ils viennent en Guilad, en terre de Tahtîm-Hodshi. Ils viennent à Dân-Iaân et autour de Sidôn. ( )
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