Second Livre de Samuel
18,30 Le roi lui dit : « Écarte-toi et tiens-toi là. » Il s’écarta et attendit. ( ) 18,31 Alors arriva l’Éthiopien, qui déclara : « Bonne nouvelle pour mon seigneur le roi ! Le Seigneur t’a rendu justice aujourd’hui, en t’arrachant aux mains de tous ceux qui se dressaient contre toi. » ( ) 18,32 Le roi demanda : « Le jeune Absalom est-il en bonne santé ? » Et l’Éthiopien répondit : « Qu’ils aient le sort de ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi, et tous ceux qui se sont dressés contre toi pour le mal ! » ( ) 19,1 Alors le roi fut bouleversé, il monta dans la salle au-dessus de la porte, et il se mit à pleurer. Tout en marchant, il disait : « Mon fils Absalom ! mon fils ! mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalom, mon fils ! mon fils ! » ( ) 19,2 On alla prévenir Joab : « Voici que le roi pleure : il est en deuil d’Absalom. » ( )

19,3 La victoire, ce jour-là, se changea en deuil pour toute l’armée, car elle apprit ce jour-là que le roi était dans l’affliction à cause de son fils.


( )
19,4 Et ce jour-là, l’armée rentra dans la ville à la dérobée, comme se dérobe une armée qui s’est couverte de honte en fuyant durant la bataille. ( ) 19,5 Le roi s’était voilé le visage et criait à pleine voix : « Mon fils Absalom ! Absalom, mon fils ! mon fils ! » ( ) 19,6 Alors Joab alla trouver le roi dans sa maison et lui dit : « Aujourd’hui, tu couvres de confusion le visage de tous tes serviteurs, eux qui, aujourd’hui, t’ont sauvé la vie à toi, à tes fils et à tes filles, à tes femmes et à tes concubines. ( ) 19,7 En manifestant de l’amour envers ceux qui te haïssent et de la haine envers ceux qui t’aiment, tu montres aujourd’hui que chefs et serviteurs ne sont rien pour toi. Oui, aujourd’hui je comprends : si Absalom était vivant et que nous soyons tous morts aujourd’hui, tu trouverais cela très bien. ( ) 19,8 Mais maintenant, lève-toi, sors et va parler au cœur de tes serviteurs ! Sinon, par le Seigneur j’en fais le serment : si tu ne sors pas, personne, ce soir, ne restera avec toi pour passer la nuit, et ce serait pour toi un malheur pire que tous ceux qui te sont arrivés, depuis ta jeunesse jusqu’à maintenant. » ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence:
Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 18