Second Livre de Samuel
12,5 La narine de David brûle fort contre l'homme. Il dit à Natân: « Vive IHVH-Adonaï ! Oui, l'homme qui fait cela est un fils de la mort. ( ) 12,6 La brebis, il la paiera au quadruple pour avoir fait cette parole et pour ne l'avoir pas déplorée. » ( ) 12,7 Natân dit à David: « L'homme, c'est toi ! Ainsi dit IHVH-Adonaï, l'Elohîms d'Israël: Moi-même je t'ai messié pour roi d'Israël; moi-même je t'ai secouru de la main de Shaoul, ( ) 12,8 Je t'ai donné la maison de ton Adôn, les femmes de ton Adôn sur ton sein. Je t'ai donné la maison d'Israël et de Iehouda; et si c'était peu, je t'en ai ajouté, ça et là. ( ) 12,9 Pourquoi as-tu méprisé la parole de IHVH-Adonaï pour faire le mal à mes yeux ? Ouryah, le Hiti, tu l'as frappé par l'épée. Sa femme, tu l'as prise à toi pour femme. Et lui, tu l'as tué par l'épée des Benéi Amôn ! ( )
12,10 Maintenant l'épée ne s'écartera pas de ta maison en pérennité. Oui, tu m'as méprisé: tu as pris la femme d'Ouryah le Hiti, pour qu'elle soit à toi pour femme.
19131 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: L'EXPIATION DE DAVID
Toutes ces souffrances n'ont pas suffi à expier le péché de David. Dieu lui a dit un jour: «Combien de temps encore ce péché restera-t-il caché dans ta main et non expié ? C'est à cause de toi que la ville sacerdotale de Nob a été détruite, c'est à cause de toi que Doeg, l'Édomite, a été exclu de la communion des pieux, c'est à cause de toi que Saül et ses trois fils ont été tués. Que désires-tu maintenant, que ta maison périsse, ou que tu sois toi-même livré aux mains de tes ennemis ?» David choisit la seconde solution.
Un jour qu'il chassait, Satan, sous l'apparence d'un cerf, l'entraîna de plus en plus loin, sur le territoire même des Philistins, où il fut reconnu par Ishbi, le géant, frère de Goliath, son adversaire. Désireux de venger son frère, il s'empara de David et le jeta dans un pressoir, où le roi aurait connu une fin atroce si, par miracle, la terre sous lui n'avait commencé à s'enfoncer et ne l'avait sauvé d'une mort instantanée. Mais son sort restait désespéré, et il fallut un second miracle pour le sauver.
À cette heure-là, Abishaï, cousin de David, se préparait à l'arrivée du sabbat, car le malheur du roi était arrivé le vendredi, alors que le sabbat était sur le point d'entrer en vigueur. En versant de l'eau pour se laver, Abishaï aperçut soudain des gouttes de sang dans l'eau. Puis il fut surpris par une colombe qui s'approchait de lui en arrachant ses plumes et en poussant des gémissements. Abishaï s'exclama: «La colombe est le symbole du peuple d'Israël. Il ne peut s'agir que de David, le roi d'Israël, qui est en détresse. Ne trouvant pas le roi à la maison, il fut conforté dans ses craintes et décida de partir à la recherche de David sur l'animal le plus rapide dont il disposait, le cheval de selle du roi. Mais il doit d'abord obtenir l'autorisation des sages pour monter l'animal monté par le roi, car la loi interdit à un sujet de se servir des choses réservées à l'usage personnel d'un roi. Seul le danger imminent pouvait justifier l'exception faite dans ce cas.
A peine Abishaï est-il monté sur l'animal du roi qu'il se retrouve dans le pays des Philistins, car la terre s'est miraculeusement contractée. Il rencontra Orpa, la mère des quatre fils du géant. Elle s'apprêtait à le tuer, mais il anticipa le coup et la tua. Ishbi, voyant qu'il avait maintenant deux adversaires, planta sa lance dans le sol et projeta David en l'air, dans l'espoir qu'en tombant il serait transpercé par la lance. A ce moment-là, Abishaï apparut et, en prononçant le nom de Dieu, il maintint David suspendu entre ciel et terre.
Abischaï demanda à David comment un tel malheur lui était arrivé. David lui raconta son entretien avec Dieu, et comment il avait choisi de tomber entre les mains de l'ennemi plutôt que de permettre la ruine de sa maison. Abischaï répondit: «Inverse ta prière, plaide pour toi-même, et non pour ta postérité. Que tes enfants vendent de la cire, et ne t'afflige pas de leur sort.» Les deux hommes joignirent leurs prières et supplièrent Dieu d'éviter à David le sort qui le menaçait. Abishaï prononça à nouveau le nom de Dieu, et David tomba à terre, indemne. Tous deux s'enfuirent rapidement, poursuivis par Ishbi. Quand le géant apprit la mort de sa mère, ses forces l'abandonnèrent, et il fut tué par David et Abishaï. (110)
12,11 Ainsi dit IHVH-Adonaï: Me voici, je lève contre toi le malheur de ta maison. Je prendrai tes femmes sous tes yeux, je les donnerai à ton compagnon, et il couchera avec tes femmes sous les yeux de ce soleil. ( ) 12,12 Oui, toi tu as agi en secret; mais, moi, je ferai cette parole devant tout Israël et devant le soleil . » ( ) 12,13 David dit à Natân: « J'ai fauté contre IHVH-Adonaï. » Natân dit à David: « IHVH-Adonaï aussi a dépassé ta faute. Tu ne mourras pas. ( ) 12,14 Rien ! Oui, tu as été répugnant, répugnant, devant les ennemis de IHVH-Adonaï avec cette parole. Aussi, le fils qui sera enfanté pour toi mourra, il mourra. » ( ) 12,15 Natân va dans sa maison. IHVH-Adonaï frappe l'enfant que la femme d'Ouryah avait enfanté pour David, et il dépérit. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 17