Second Livre de Samuel
3,8 À ces paroles d’Ishbosheth, Abner fut pris d’une violente colère et dit : « Suis-je une tête de chien au service de Juda ? Aujourd’hui, j’agis en toute fidélité envers la maison de ton père Saül, envers ses frères et ses amis, je t’empêche de tomber aux mains de David, et toi, tu viens me reprocher aujourd’hui une faute avec cette femme ! ( ) 3,9 Que Dieu amène le malheur sur moi, Abner, et pire encore, si je ne fais pas pour David ce que le Seigneur lui a promis par serment : ( ) 3,10 enlever la royauté à la maison de Saül, ériger le trône de David sur Israël et sur Juda, depuis Dane jusqu’à Bershéba ! » ( ) 3,11 Ishbosheth ne put répliquer un mot à Abner, tant il avait peur de lui. ( ) 3,12 Abner envoya, en son propre nom, des messagers dire à David : « À qui appartient le pays ? » Et il ajouta : « Conclus donc une alliance avec moi, et je te prêterai main-forte pour que tout Israël se tourne vers toi. » ( )
3,13 David répondit : « Bien ! Je vais conclure une alliance avec toi. Seulement, je te demande une chose : tu ne seras admis en ma présence que si tu amènes d’abord Mikal, fille de Saül. À cette condition, tu pourras venir en ma présence. »
( )
3,14 Alors David envoya des messagers à Ishbosheth, fils de Saül, pour lui dire : « Donne-moi donc ma femme Mikal : je l’ai acquise pour épouse contre cent prépuces de Philistins. » ( ) 3,15 Ishbosheth envoya prendre Mikal chez son mari, Paltiel fils de Laïsh. ( ) 3,16 Celui-ci partit avec elle et la suivit en pleurant jusqu’à Bahourim. Abner lui dit alors : « Va-t’en, retourne ! » Et il s’en retourna. ( ) 3,17 Abner engagea des pourparlers avec les anciens d’Israël. Il leur dit : « Depuis longtemps déjà, vous désirez que David soit votre roi. ( ) 3,18 C’est le moment d’agir ! En effet, le Seigneur a déclaré au sujet de David : “Par la main de mon serviteur David, je sauverai mon peuple Israël de la main des Philistins et de la main de tous ses ennemis”. » ( )
trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence:
Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 15
